Avis : Hook ou la revanche du Capitaine Crochet - Page 3

Bien que bon acteur, Robin Williams rentre assez mal dans les petits souliers du célèbre lutin.
Dustin Hoffman lui s'en tire bien, mais dans l'ensemble je n'ai pas vraiment décollé, malgré que la fée Roberts a tenté de m'y aider.

Que faut-il pour faire un vrai bon film ? Une bonne histoire, en complétant le mythe de Peter Pan on bénéficie d’un solide point de départ et de la possibilité de se lâcher niveau imagination. Un bon réalisateur pour porter cette ambition à l’écran, avec Steven Spielberg, spécialiste qui plus est des contes et de l’enfance, on est sur du costaud. De bons acteurs : Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Maggie Smith et Bob Hoskins avec des apparitions de Carrie Fisher, Gwyneth Paltrow, Glenn Close, George Lucas et Phil Collins on est servis. Une musique au top, John Williams n’a plus rien à prouver de ce côté-là mais les thèmes qu’il amène sont juste magnifiques. Si on ajoute un montage clair qui ne perd personne, un humour qui colle à la situation, des dialogues pas gamins, une certaine profondeur dans le texte, des décors et des costumes dans le ton de la fable, peu de longueurs et un rythme qui tient… je ne vois pas en quoi ce long métrage ne pourrait pas être noté 5.

Il reste toujours un arrière-goût désagréable de cette adaptation grandiloquente et guimauve de Peter Pan, lorsqu'on délaisse le côté nostalgique. C'est l'une des versions cinéma des plus édulcorées de ce personnage fictif. Le roman de PP n'a strictement rien à voir avec un conte pour enfants. Spielberg se permet de faire une suite au roman d'origine. Pourquoi pas. Il met en avant un duo improbable, Robin Williams et Dustin Hoffman, pour la confrontation finale entre Pan et le Capitaine Hook. Hoffman, méconnaissable, est convainquant. Les seconds rôles et guest-stars ne sont pas des moindres : Julia Roberts, Bob Hoskins, Phil Collins, Carrie Fisher, George Lucas, David Crosby, entre autres. Sans oublier l'apparition d'une jeune actrice : Gwyneth Paltrow. Comme à son habitude, Robin Williams fait jouer son pathos jusqu'à l'écoeurement. Bref, l'acteur colle parfaitement au délire du réalisateur. Pour les rares points forts du film : les déguisements sont sublimes. La B.O de John Williams, à l'instar des "Dents de la Mer", se révèle d'une grande importance. Ample, dynamique et savamment distillée, sans elle "Hook" n'aurait pas rencontré le même succès. Car on ne peut pas dire que Spielberg a fait preuve de génie dans sa réalisation. C'est tout 'planplan', ça tourne en rond. Les incrustations de Roberts sont parfois limites. Et même les décors font trop 'studio de tournage'. Mais bon, son but fut atteint : divertir le grand public par la forme. Pour le fond, on est pas loin de le toucher. Un des moins bons Spielberg.

Cette histoire qui semblait parfaitement collée à l’univers de Spielberg n’aboutis que sur une niaiserie enfantine sans saveur. Spielberg rate incontestablement le coche en beauté,ni l'aventure ni l'esprit de peter pan ne sont là.

Un fabuleux conte signé Steven Spielberg! Un très grand classique de mon enfance qui n'a pas prit une ride aujourd'hui. Tout simplement magique!

Enfant, ce film m'a fait rêver. C'est à l'âge de 22 ans que je décide de sonder mon esprit à la recherche du petit garçon que j'étais il y a plus de dix ans. J'annonce fièrement avoir pu profiter du spectacle aux côtés de ce jeune bonhomme tout innocent et pur qu'il était. On dit de l'adulte créatif qu'il est l'enfant qui a survécu, et je suis heureux de dire que mon imagination, bien qu'ayant pris quelques rides, est toujours bien là. "Hook" est un film magique, qui nous explique qu'il n'est jamais trop tard pour retomber en enfance et voir le monde comme s'il s'agissait d'une grande plaine de jeu. "En bonne et due forme", ce long-métrage de Spielberg est intemporel et demeurera tant qu'il y aura de la nostalgie dans nos mirettes.

Hook est un des films qui a bercé mon enfance, c'est toujours avec nostalgie que je le revisionne une énième fois. Dustin Hoffman joue le rôle du capitaine crochet à la perfection, les décors sont magnifiques et on se laisse bercer par la magie de l'univers de Peter Pan (les enfants perdus, les sirènes, les pirates, Monsieur Mouche). Spielberg veut nous montrer que nous, adultes, avons tous conservés une âme d'enfant. Un bon film qui plaira à toute la famille.

De toute la filmographie du wonderboy d'Hollywood, Hook est un ratage visuel et loupe le coche aussi sur les costumes. Tout était prometteur pourtant, avec un casting solide mais qui prête par moment au ridicule, Hook contient de temps en temps tout de même des textes plutôt savoureux. De mon coté c'est loin d'être suffisant, bien trop brouillon. Spielberg en personne reconnait que son film sur le célèbre enfant qui ne veut pas grandir est pas sublime et comporte des erreurs. A la base il à fait Hook pour faire plaisir à ses enfants.

Spielberg qui s'attaque à Peter Pan. Très alléchant sur le papier.
Mais la féérie et l'originalité sont totalement absentes de ce film plat.
Il ne reste que Julia Roberts en fée clochette sexy, Dustin Hoffman méconnaissable en capitaine Crochet et un Robin Williams sans relief dans le rôle de Peter Pan.

Hook n'est pas aussi mauvais que dans mes souvenirs. Le film a mal vieilli mais l'atmosphère bon enfant fonctionne bien. Cependant, On n’échappe pas à certaines niaiseries et le film est trop long. Hook reste une réécriture de Peter Pan assez intéressante interprété avec brio par le regretté Robin Williams. 5.8/10.

Pendant 2 longues heures (+20 interminables minutes), assis, le corps en peine, les yeux et les oreilles qui saignent, tant les décors sont ignobles, les jeux d’acteurs ridicules, la musique insupportable, les dialogues insipides. Un scénario pas abouti, une mise en scène qui vous donne envie de pleurer...Un film grotesque comme j’en ai rarement vu, que je range dans mon top 10 des films les plus nuls ever.

Décrié par la critique lors de sa sortie, "Hook" est considéré, aujourd'hui encore, comme un film "raté" dans la filmographie de Steven Spielberg. Je ne suis absolument pas d'accord avec ce "jugement" et je pense même, au contraire, qu'il s'agit d'un de ses films les plus épatants et, quoi qu'il en soit, les plus osés. Car il fallait oser jouer avec la mythologie de Peter Pan, en prenant le risque de perturber ceux qui ne jurent que par le dessin animé de Disney ! Spielberg fait, ainsi, du virevoltant Peter Pan un avocat adulte, plus préoccupé par son travail que par sa famille, de la mutique Fée Clochette une intrigante bavarde ou, encore, de Wendy, une grand-mère... soit un postulat de départ assez inattendu quand on parle de l'ouvre de J.M. Barrie ! Le réalisateur n'est, cependant, pas un novice et démontre, une fois encore, qu'il est possible d'adapter une oeuvre à son propre univers sans pour autant la dénaturer. Et il est assez extraordinaire de constater qu'on retrouve bien l'essence du livre de Barrie (voire même du dessin animé) mais, également, les thèmes chers à Spielberg, à commencer par la souffrance des enfants face à un monde adulte décevant. "Hook" n'est, d'ailleurs, rien d'autre qu'une superbe métaphore sur la paternité. spoiler: Ce n'est pas un hasard si le "retour" de Pan coïncide avec la prise de conscience du personnage de ses véritables priorités, à savoir ses enfants
. Mais, "Hook" ne se contente pas d'être une simple piqûre de rappel pour parents négligents... et s'avère être une formidable aventure visuelle qu n'est pas sans rappeler l'esprits de feu "Les Goonies", le décalage en plus. C'est peut-être ce qui a perturbé les critiques de l'époque puisqu'il faut bien reconnaître que le film réserve de nombreux moments très surprenant pour un film censé s'adresser à un jeune public. Le personnage du Capitaine Crochet résume assez bien l'état d'esprit du film. Campé par un Dustin Hoffman absolument génialissime de cabotinage outrancier, le personnage multiplie les scènes improbables spoiler: (ah, la scène où il menace encore de se suicider !)
et les dialogues visiblement improvisées pour la plupart... ce qui peut s'avérer perturbant au premier visionnage. Crochet n'est pas le seul élément "perturbateur" du film puisque, face à lui, se trouve un adversaire de taille en la personne de ce Peter Banning refusant de croire qu'il a pu être un jour Peter Pan et qui contraint le spectateur à passer par une palette d'émotions assez variées. Détestable quand il néglige ses enfants spoiler: (voir la terrible scène du match de base-ball),
bouleversant lorsqu'il craint de les perdre, hilarant quand il tente de nier l'évidence ou qu'il subit un entrainement poussé, enthousiasmant lorsqu'il revêt enfin son costume... et tout ça grâce à l'interprétation, comme toujours, extraordinaire, de Robin Williams, dont on ne louera jamais assez l'étendu de la palette de jeu. Le casting est, donc, un des très gros points fort du film, et ce d'autant plus que les seconds rôles sont, également, de haute tenue, de Bob Hoskins énorme en Monsieur Mouche à Maggie Smith en vieille Wendy en passant par une galerie de gamins formidables (une constante chez Spielberg). Seule Julia Roberts paraît en décalage par rapport au ton du film, peu aidé, il est vrai, par l'isolement que suppose les contraintes techniques de son rôle de fée minuscule. Le scénario, sous forme de parcours initiatique, est également un motif de satisfaction et surprend, par moment, par le ton dur qu'il peut adopter (il y a des morts "violentes" pour un film pour enfants et des dialogues plutôt élaborés), ce qui rappellent que les productions Spielberg refusaient, (à l'époque, en tout cas) de prendre les gamins pour des crétins. Enfin, la mise en scène est, tout simplement, féerique puisque Spielberg mêle une caméra virtuose à un montage old school qui sait prendre son temps (et susciter l'envie en suggérant avant de montrer, spoiler: comme lors de l’enlèvement des enfants
), le tout bercé par une BO superbe (John Williams à la baguette) et des effets visuels qui transcendent le Pays Imaginaire. Que reprocher, dès lors, à "Hook" si ce n'est d'être sorti 10 ans trop tôt ? Une petite merveille, à la fois drôle et magique, à découvrir !

L'univers de J. M. Barrie vu par la sincérité de Spielberg, ça ne pouvait que faire mouche, et si malheureusement le film ne tient pas toutes ses promesses (sur le plan esthétique notamment) l'enchantement est là.

Un film considéré comme mineur dans la filmographie de Steven Spielberg et pourtant... Hook est une oeuvre pleine de magie, de lyrisme et de merveilleux qui nous ramène en enfance. Avec un scénario bien trouvé, Spielberg nous offre un bel hymne à l'enfance et pointe du doigt l'aigreur et le caractère trop sérieux des adultes. Un sujet en or dans la droite lignée de l'histoire de Peter Pan. Dans Hook, la magie opère avec l'histoire elle-même, la réalisation brillante de son réalisateur, les décors de toutes beauté mais aussi par la magnifique performance musicale de John Williams qui nous signe une bande originale pleine de féérie. De l'humour, de l'émotion, de l'émerveillement, voilà ce qui fait le succès du film. Cependant, certains points viennent noircir le tableau. Si Dustin Hoffman et Bob Hoskins sont excellents en Crochet et en Mouche, Robin Williams semble peu inspiré lorsqu'il devient Peter Pan alors qu'il est génial en Peter Banning. Julia Roberts et les enfants perdus sont assez agaçants et on regrette le côté américanisé de certains détails (base-ball, basket-ball et skate-board, bof quoi). Mais ce n'est rien comparé à toute la beauté qui ressort du film. Spielberg nous livre là un très beau conte, pour petits et grands.

"Good morning Neverland !", criait Mouche. On se doutait bien que Steven Spielberg n’avait jamais véritablement quitté l’enfance, il le prouve avec énormément de talent et de candeur en adaptant les aventures de Peter Pan imaginées par J.M. Barrie sauf que contrairement au classique de Walt Disney, "Hook ou la revanche du Capitaine Crochet" présentes des acteurs en chair et en os. Les années que Peter a passé dans notre monde l’ont complètement changées à tel point qu’il est persuadé d’être Peter Banning et que toutes ses péripéties au pays imaginaire n’étaient rien de plus qu’un lointain rêve. Mais lorsque le Capitaine Crochet vient prendre sa revanche en kidnappant ses enfants, Peter n’aura d’autre choix que de redevenir le héros qu’il a toujours été. Comme dans les nombreux autres chefs d’œuvres qui font sa filmographie, Spielberg étonne par sa capacité à maîtriser à la perfection tous les aspects de son long-métrage. Cela passe par un excellent casting composé du toujours parfait Robin Williams, du méconnaissable Dustin Hoffman ou encore de Julia Roberts en Fée Clochette, mais aussi par une bande-originale magistrale et une mise en scène astucieuse permettant de tirer le meilleur de cette histoire. "Hook ou le revanche du Capitaine Crochet" est typiquement le genre de film qui nous offre un retour en enfance, du pur bonheur.