Avis : Batman, le défi - Page 2

Je dirais que c'est le Batman le plus lugubre et le plus dégeulasse parmit les 4 premier sortie. Lugubre par rapport à l'atmosphère et dégeux par rapport au pingouin on est dégouté de lui sérieux >

J'ai beau ne pas trop être fan de la vision de Batman de Tim Burton, ce film reste pour moi très intéressant. D'abord je trouve la direction artistique encore plus aboutie que dans le précédent opus : un Gotham City gothique, burtonienne, glaçante et mise magnifiquement en scène (j'adore les passages avec la neige). Les costumes sont très réussis, même si on pourrait reprocher à celui de Batman d'avoir vieilli. Maintenant en ce qui concerne le film, on peut trouver certains passages ridicules spoiler: (Selina Kyle maîtrisant subitement l'acrobatie et les techniques de combat, le Pingouin qui pirate la Batmobile, les enregistrements de Batman sortis de presque nulle part...)
mais pour moi il faut plus voir ce film pour ses personnages que pour son scénario. Burton capte ici l'essence-même du cinéma fantastique avec Batman Returns car il y représente à divers niveaux la monstruosité, et même la bestialité ; Max Shreck (Christopher Walken) est le politicien pourri que la société toute aussi pourrie adule, amenant le film à une critique politique et écologique de la société (là où le premier film Batman n'avait aucun réel propos), le Penguin (Danny DeVito) est l'enfant renié ayant trouvé refuge chez les manchots spoiler: qui va chercher vengeance mais va vite se faire manipuler par Max et tomber complètement dans son côté animal (lorsqu'il veut tuer des bébés)
, Catwoman (Michelle Pfeiffer) était une femme innocente et ratée, spoiler: tuée par son patron, qui va renaître (grâce aux chats) et chercher à se venger de cette société qui l'a tuée
(toute la subtilité du personnage réside dans le fait qu'elle hésite entre son côté humain et animal, car de son côté spoiler: Selina Kyle va tomber amoureuse de Bruce Wayne
). Batman, quand à lui, a trouvé cet équilibre et ne sert ici que de point de repère pour les autres personnages (c'est pour cette raison qu'il n'est pas très présent à l'écran, du moins c'est la vision que Burton a voulu). On peut constater cette sorte de gradation animale sur l'affiche du film : au bas de l'image, le Penguin, qui va sombrer totalement dans son côté bestial, juste au-dessus Catwoman, vengeresse n'étant toutefois pas dépourvue d'amour, et enfin Batman, le héros droit, parfois presque boy-scout, n'ayant en aucun cas sombré dans la monstruosité. Ces 4 personnages vont à la fois se contrarier et se compléter, entrant ainsi dans une sorte de cercle vicieux : spoiler: Le Penguin et Catwoman vont s'associer pour se venger de Max, mais vont aussi s'associer contre Batman en voulant le faire comme criminel aux yeux de Gotham (réel méchant du film, représenté par Max)
. D'un autre côté, Batman et Catwoman éprouvent une attirance mutuelle l'un pour l'autre, entre sensualité et admiration. Si l'on aborde le long-métrage sous cet angle, il devient beaucoup plus travaillé en temps qu’œuvre de cinéma. En temps que fan de Batman, je trouve ce film moyen (Batman qui tue ses ennemis, ce qui va d'ailleurs à l'encontre de son image de héros droit) mais c'est un Burton tout à fait abouti (là où le premier film hésitait trop entre l'univers de Batman et la vision d'auteur de Burton). D'ailleurs, un plan représente parfaitement cet esprit : lorsque Catwoman lèche son propre costume, tel un chat se toilettant. Ce que personnellement je rechercherai dans un film Batman est un souci de réalisme (lécher sa panoplie n'a absolument aucun intérêt) mais par ce plan, Burton montre de façon très caricaturale la bestialité de Selina Kyle. Il faut prendre ces personnages comme des allégories vivantes pour apprécier pleinement Batman Returns. Pour les amateurs de contes fantastiques et gothiques, au ton plutôt sombre et pessimiste, et au traitement des personnages analysant la dualité humanité/bestialité.

Un éclatant conte gothique,où Tim Burton va au bout de son idéal,transformant Gotham City en un repaire de bestioles extravagantes en quête d'identité."Batman le défi" est peut-être le meilleur des 6 Batman au cinéma(il y a duel avec"The Dark Knight").Au niveau du ton,volontiers ironique et cruel,il y a un vrai attachement de Burton pour des personnages en marge,des exclus.Les méchants n'en sont pas vraiment,ils sont victimes de la société.Si le Pingouin menace de faire sauter la ville,c'est qu'il demande la reconnaissance de son humanité,malgré sa difformité physique.Si la gentille Selima devient Catwoman après avoir été défénestré,c'est pour illustrer toute la sensualité débordante de la femme,et contrer la misogynie générale.A l'inverse,Max Schreck(Christopher Walken,au sang-froid glaçant),businessman très dur en affaires,prêt à empoisonner toute une population de ses déchets,est un véritable monstre à visage découvert.Batman a de quoi s'employer,d'autant qu'il est lui-même tourmenté par une mission à laquelle il ne donne pas toujours un sens.On appréciera l'interprétation excentrique de Michael Keaton.Les décors,costumes,partitions(de Danny Elfman)sont typiquement burtoniens,et resplendissent de noirceur macabre et d'acidité intense.Le Pingouin(Danny De Vito,possédé),bête des égouts déshumanisé par un geste malheureux;et Catwoman(Michelle Pfeiffer,plus sexy,c'est impossible),chatte de cuir torride,débordante de fureur trop longtemps contenue,sont 2 méchants extraordinaires,du niveau du Joker.Fabuleuse vision.

La suite de Batman, Batman le défi, toujours réalisée par Tim Burton, parvient presque pour moi à égaler le premier : on y retrouve ce qui faisait le charme du premier : un univers sombre (cette fois-ci enneigé), du cartoonesque (les hommes de main du pingouin) et la musique géniale de Danny Elfman. Ce deuxième opus s'intéresse un peu plus à Batman, qu'il présente comme un justicier torturé, mais introduit de nouveaux personnages : Catwoman, une justicière pommée et canon, Le Pingouin, un méchant plutôt charismatique, qui rêve de prendre sa revanche sur les gens "normaux" et Max Schreck, un politique pourri et hypocrite. Ces personnages sont génialement incarnés par Michael Keaton, Michelle Pfeiffer, Danny DeVito et Christopher Walken. Burton traite de plusieurs thèmes, comme bien sûr la corruption des politiques ou la part de monstre qui sommeil en nous sur un fond assez dramatique. Bon, j'ai pas beaucoup de reproches à faire au film, mais il y en a un gros : Batman tue. Dans le premier il a déjà tué, mais il l'a fait par légitime défense, dans celui-ci il tue ceux qui lui barrent la route et c'est pas franchement le style du personnage. Le pingouin, même s'il est excellent, n'atteint pas pour moi le Joker. Mais ce sont des détails, car Burton met en place dans son film une atmosphère très singulière, très sombre mais aussi cartoonesque.
Un film à voir si vous aimez l'univers Batman tel que Burton l'a retranscrit.

Batman le défi est un film que j’avais vu très jeune il y a longtemps maintenant, et je me souvenais ne pas l’avoir aimé car il ne correspondait pas à l’image que je m’en faisais tout à fait à cette époque. L’ayant regardé de nouveau récemment, j’ai bien changé d’avis.
D’abord le casting est vraiment très solide. Autant dans Batman et Robin les stars se vautrent toutes joyeusement, autant ici elles mènent rondement la danse. Keaton est un Batman convaincant, pourtant clairement ce n’est pas l’acteur qui me vient en premier à l’esprit pour ce rôle. Il sembla à l’aise, et dose bien la dimension humoristique de son personnage. Pourtant il se fait quand même voler la vedette par les autres protagonistes. Pfeiffer en Catwoman est très juste. Un peu laborieuse dans le rôle de la femme timide et réservée (ca sent la caricature faut dire !), elle décolle littéralement dans la peau de la femme chat, étant tour à tour sexy, amusante, inquiétante. Ses miaous sont réjouissants ! Danny deVito est exceptionnel en Pingouin. C’est surement là sa meilleure prestation. Totalement investi par le rôle, il est grimé de manière ahurissante pour un méchant répugnant certes, mais qui a aussi des moments émotions étonnants. Walken achève le tout, offrant un méchant parfaitement en contraste avec le Pingouin, et, bien que moins excentrique que le reste du casting, sa classe et son charisme perce malgré tout. De solides seconds rôles aussi.
Le scénario repose sur ses personnages, et ca c’est une bonne chose. Les personnages sont travaillés, beaucoup moins manichéens que ce que l’on pourrait penser, et ils ont du relief, beaucoup de relief. S’ajoute à cela une histoire assez classique certes, mais parfaitement rythmé (le film est long pourtant), dosant habilement action et humour très léger alternant avec des phases plus sombres. Le seul aspect un peu faible c’est la dimension romantique de l’histoire, qui est assez mal imbriquée, et traitée superficiellement. Mais enfin, c’est du solide.
La mise en scène de Burton est excellente. Sa réalisation se trouve dans le haut du panier de sa filmographie, avec une caméra qui sait faire dans le spectaculaire, en donnant de la majesté, de la grandeur, mais sait aussi faire dans l’intime. La scène finale par exemple en est un bon exemple, et l’on sent tout le style de Burton, dans ce petit coin de rue désert, silencieux avec la neige qui tombe dans la nuit. C’est fluide, lisible, et à la hauteur du sujet. La photographie est elle aussi très raffinée. Lumière froide, ambiance nocturne ultra-prédominante, éclairages soignés, c’est une très belle ambiance crépusculaire qui se dégage du métrage, avec parfois une teinte film noir qui lui sied à merveille. Les décors aident bien. C’est certain qu’aujourd’hui on doit pouvoir faire mieux, car ca sent souvent le studio, mais il ne faut pas oublier que le film n’est plus de première jeunesse quand même ! Malgré tout les intérieurs sont d’un grand raffinement, la ville fait parfois un peu artificielle mais la fidélité au Gotham City originelle est bien là, le décor dans les égouts est original et audacieux… bref c’est du lourd. Là-dessus il faut ajouter des effets spéciaux rigolos comme les affectionnent Burton, mais tout à fait adéquat ici par rapport au Pingouin qui se réfère à l’univers de la fête foraine, et une musique sublime. Très belle bande son, variée, exploitée intelligemment, bref, voilà une jolie cerise sur le gâteau.
Au bout du compte Batman le défi est un film très agréable à regarder. Casting étincelant, scénario qui a le mérite d’éviter tout manichéisme et de mêler plusieurs tons avec finesse en bénéficiant d’un rythme enlevé, superbe mise en scène de Burton, décor et photographie de grande qualité, musique emballante, bref il n’y a pas grand-chose à redire. Pour les quelques défauts signalés je baisse à 4.5

Un Batman de plus pour Burton, et c'est encore une réussite. Un très bon scénario, du sombre à la perfection, de bons acteurs, des personnages interessants. Il y a plus de décors que dans le film 1989. Ils sont soignés et agréables à l'oeil. La musique de Danny Elfman est toujours épique. Batman toujours un succès. Le Pingouin est marrant et est un méchant efficace, pas autant que le Joker. Une Catwoman sexy et dangereuse. Visuellement, l'ensemble aura un peu vieilli. Le meilleur Batman si on enlève la trilogie de Nolan.

De toutes ses œuvres un tantinet reconnaissables, Tim Burton nous laisse là son travail le plus abouti, concentré, "burtonien". A mes yeux, une claque, de par ses musiques, son décor plus noir que noir et ses personnages toujours (mais quel plaisir) montrés comme incompris socialement, tous autant qu'ils sont. Je ne peux être que comblé devant toute cette poésie enchanteresque, devant toute cette détresse poignante.
Michael Keaton nous enchante par sa classe, sa prestance et son humilité pourtant fortement affectée par une Michelle Pfeiffer instable, bouleversante mais magnifique. Que dire de Danny DeVito ? Ben, il ne tire pas son épingle du jeu, il la partage, tout simplement ! Il est monstrueux et à la fois débordant de détresse et de pitié, on est dégoûtés mais attendris, apeurés mais curieux. On en veut encore ! Et ces second rôles... En outre, Christopher Walken en patron riche et pourtant manipulateur et orgueilleux. Ce décalage situation/psychologie, si cher à Burton.
Une telle harmonie des genres dans un film est rare. Un second volet plus intimiste que le premier (déjà super), qui fait (re)surgir en nous tous, l'enfant que nous étions et sommes toujours. Le film qui m'a bercé depuis mon plus jeune âge.

Une très bonne suite de Batman, certes moins bon que le précédent, mais une réalisation impeccable et un Michael Keaton toujours aussi parfait en Batman. Michelle Pfeiffer est vraiment excellente en Catwoman et Danny deVito est impressionnant en Pingouin.

Une suite encore plus sombre et plus gothique que le premier opus, Tim Burton se fait plaisir et nous offre de superbes décors d'un Gotham enneigé, s'intéressant plus aux méchants qu'à Batman lui-même. Danny DeVito est méconnaissable en pingouin, méchant pathétique et affreux en manque de sexe face à une Michelle Pfeiffer plus sensuelle que jamais en Catwoman. Même Christopher Walken campe un salaud redoutable, éclipsant Michael Keaton, pourtant très convaincant en Batman avec son côté décalé. "Batman, le défi" est un petit bijou, le scénario est très bien écrit avec une relation troublante entre Batman et Catwoman et la mise en scène de Burton est rythmée et efficace avec les excellents thèmes de Danny Elfman.

Le film a une ambiance graphique beaucoup plus impressionnante et burtonienne que le premier Batman. C'en est presque captivant. Niveau acteurs, Michael Keaton est meilleur que précédemment, Michelle Pfeiffer est une catwoman psychopathe séduisante, et Danny Devito donne un pingouin presque attachant. Et dans l'ensemble, ça donne un bon film .... sans doute le plus étrange des Batman. Le film n'a pas de souffle épique ou d'intensité, mais après ça reste mon point de vue, je suis pas excessivement fan des Batman de Burton, mais je reconnais qu'ils sont franchement bien, tout en gardant ma préférence pour le tout premier film qui offrait un Joker excellent.

Batman, le défi est pour moi une suite beaucoup plus satisfaisante que le premier. Le vrai avantage c'est que Tim Burton a mieux exploiter son histoire et ses idées que dans le premier Batman. Le point qui était assez étrange quand j'ai vu le film pour la première fois c'est que Bruce Wayne / Batman est pratiquement totalement absent dans la première demi-heure qui est centrée sur les trois autres personnages principaux que sont: Le Pingouin , Catwoman et Max Schreck. Les personnages sont donc beaucoup plus travaillés que dans le premier et ça permet de rendre le Pingouin vraiment attachant et Selina Kyle très ressemblante à celle des comics. La fin, contrairement à Batman, est bien traitée et pourrait presque être une conclusion. Les acteurs sont épatants!!!!! Je parle là de Danny DeVito et de Michelle Pfeiffer principalement car ce sont eux qui captent le plus l'attention et volent donc la vedette à Michael Keaton qui est bien entendu très bon, pareil pour Michael Gough et Christopher Walken. Danny DeVito et Michelle Pfeiffer sont comme Jack Nicholson pour le Joker, ils ont tous les deux compris comment devait réagir les personnages qu'ils incarnent et sont vraiment dedans. La musique de Danny Elfman est toujours aussi excellente! Les thèmes du Pingouin et de Catwoman sont géniaux! Encore des morceaux cultes! Le côté visuel est plus travaillé que dans Batman, il y a même certains plans que j'adore comme spoiler: Batman qui vole au-dessus de la foule en panique
. Batman, le défi est donc une excellente suite!!! C'est exactement ça le niveau que le premier aurait dû avoir!

Non décidément Burton n'a pas réalisé les meilleurs batman... Le 1er était plutôt réussi, l'univers de batman globalement respecté quoiqu'un peu trop gothique mais alors là... Ce batman returns (oublions le tire français, qui est honteux...) ressemblent plus à une parodie de l'homme chauve souris qu'à autre chose. Le film a été intégralement tourné en studio donnant un univers confiné irréaliste au possible, le rendant tout sauf crédible aux yeux des spectateurs. Les décors sont toujours les mêmes, cette impression de confinement n'apporte rien et sonne surtout très faux... Les performances des acteurs sont très inégales, Michelle Pfeiffer crève l'écran, volant largement la vedette aux autres acteurs, Danny de Vito s'en sort bien malgré le ridicule du personnage qu'il campe et Michael Keaton est encore plus transparent que dans le 1er, une réelle performance! On passe maintenant au gros morceau, le scénario... La psychologie des personnages est oubliée, celle de batman en tête. On ne connait jamais ses motivations, ce qui le pousse à se battre, ses dialogues tenant sur un post-it. La psychologie du pingouin et de catwoman est occultée par une intrigue politicienne fondamentalement inutile et cassant grandement le rythme. Idem pour Shreck, personnage central au début du film dont on n'entend plus parler par la suite. Tous les points intéressants sont galvaudés, expédiés en 2min pour s'attarder sur des scènes sans intérêt. Enfin le gros point noir, celui qui fait penser à une parodie de batman, est que le film ne rate jamais une occasion de tomber dans le grotesque: on retiendra à ce titre la naissance de catwoman, transformation miraculeuse, archi-baclée à laquelle on ne croit jamais, ainsi que le personnage du pingouin, qui se déplace sur un radeau en forme de canard... non mais franchement.... Burton s'est laissé aller à son délire, ce film n'est pas un batman mais un burton, c'est un crime d'avoir fait ça, la manque d'ambition est flagrant, le scénario manque de grandeur et la psychologie des personnages est éludée... Batman n'a pas de superpouvoir, il est à la limite du fantastique et Burton met les pieds dans le plat, en réalisant un film fantastique (le genre bien sur...) Une seule chose à dire, Christopher Nolan est le seul qui a donné vie à l'univers de batman, en lui privilégiant une approche réaliste qui correspond beaucoup plus au personnage. Les 2 derniers batman sont à des années lumières au dessus des 2 burton...

BAtman le défit est très sombre grâce a la réalisation et au grand méchant ce qui ne pas plus mal . l'action est toujours la , la batmobile aussi qui est améliore , les gadget ... un seconde volet très noirs mais aussi très bon . Un chef oeuvre .

Suite du premier Batman sorti en 1989 et également réalisé par Burton, Batman Returns fait honneur à son aîné tout en le surpassant en tout point. Exit le Joker, c’est désormais le Pingouin, magistralement incarné par Danny DeVito, qui terrorise les rues de Gotham. Comme dans le précédent film c’est ce personnage de méchant qui prend le pas sur les autres, un personnage composé dans la plus pure tradition burtonienne : délaissé par ses parents, rejeté par la société, en résulte un malheur profond le poussant à se réfugier dans la crime. Malgré sa cruauté, Burton à le don de nous attaché au bonhomme au point d’en éprouver de la compassion : spoiler: en témoigne la scène culte et déchirante de sa mort
. A celui-ci vient se greffé un autre personnage qui n’est ni bon, ni mauvais : Catwoman, porté par une Michelle Pfeiffer féline et sensuelle à souhait. Batman, toujours interpréter par Michael Keaton, vient complété ce trio déjanté. Il est toutefois regrettable que celui-ci ne soit pas davantage mit en avant, au point qu’il en vient à être complètement effacé face au charisme de ces deux adversaires. L’ambiance propre aux films de Burton y est encore plus morbide que dans le premier opus et on se plait à admirer le formidable travail des décorateurs pour reconstruire un Gotham toujours plus gothique. En bref ce Batman est une excellente suite, un petit bijou plaisant, que l’on soit fan de Batman ou non.

Encore meilleur que le premier! Danny De Vito est excellent en Pingouin, Michelle Pfeiffer est vraiment magnifique et parfaite en Catwoman. Michael Keaton est évidemment très bon en Batman. L'ambiance, du film est vraiment très sombre et j'adore!! Le seul point négatif est que Batman n'est pas assez mis en avant, mis a part ca un chef-d'œuvre! Un des meilleurs de Tim Burton!