Derniers Avis : Ulysse - Page 2

Une adaptation honorable et vraiment pas mal, bien qu'assez vieillotte, de "L'Odyssée" d'Homère. Dans ce film, Pénélope attend chastement son mari parti guerroyer à Troie depuis plus de vingt ans. Les prétendants se bousculent dans son antichambre et exigent qu'elle choisisse l'un d'eux pour succéder à Ulysse. Parmi les candidats au mariage, Antinous se fait le plus pressant. Pénélope sent qu'elle ne pourra plus résister très longtemps. Pendant ce temps, sur mer et sur terre, Ulysse multiplie les exploits et les ruses. Il remporte la bataille de Troie grâce à son subterfuge du cheval de bois et s'apprête à rentrer au pays. Mais en chemin, Ulysse et ses compagnons rencontrent Circé, les sirènes et le Cyclope. Maudit par les dieux, le héros erre d'île en île, surmontant chaque épreuve pour rejoindre son royaume et sa reine... Homère, en bon scénariste, avait pensé à tout : des scènes de batailles, de beuverie, d’amour, des femmes nues à queue de poisson, des monstres cruels et des dieux perfides. Le tout sur un rythme endiablé. Mais pouvait-il prévoir une relecture de son "Odyssée" façon péplum ? A l’épopée du poète grec, Mario Came­rini a ajouté des couleurs criardes, des costumes plus proches de la couche-culotte que des toges, une musique sirupeuse et des stars internationales. Pourtant, on aime aussi cette version-là de "L’Odyssée", grâce, surtout, à Kirk Douglas, qui fait d’Ulysse un grand gamin mal ­élevé, colérique et capricieux. Conclusion en forme de théorème : toute tragédie antique revisitée par un Italien vire à la ­comédie hystérique. On a bien ici un bon petit péplum à l'ancienne, qui se laisse agréablement regarder. Kirk Douglas est parfait en Ulysse, les seconds rôles sont eux aussi convaincants. Les décors et costumes ont eux vraiment mal vieilli. Cependant le film est très fidèle au chef d'œuvre d'Homère, avec un déroulement similaire, pas toujours chronologique, des exploits du héros grec. Les amateurs de mythologie apprécieront cet effort, et les cinéphiles passeront un bon moment...

« L’immortalité que le héros refusa d’une déesse lui fut offerte plus tard par le poète »
Il est vrai qu’Homère en plus de nous livrer un fabuleux récit d’aventure était un magnifique poète.
On a l’impression de trouver Jules Verne pour les trépidantes péripéties.
Le film en lui-même est passionnant et KD joue avec fougue le mari sur le retour.
Du beau spectacle.

Très naïf, suggestif, on ne voit presque rien et la fabrication du vin... C'est du grand n'importe quoi ! Je salue l'enthousiasme de Kirk Douglas mais c'est peu regardable aujourd'hui ! L'utilisation de la caméra à la première personne sauve bien des scènes d'effets spéciaux bidons. Je reste très déçu car on ne voit même pas les sirènes ni n'entendons leurs chants. Juste quelques paroles. Tout est suggéré, il n'y avait rien à voir à l'époque et les dialogues sont encore plus naïfs. Il est temps de ranger ce film dans les archives du cinéma sans le ressortir !

Cette adaptation de l'Odyssée se laisse voir avec plaisir malgré son aspect daté. Kirk Douglas est parfaitement crédible dans le rôle d'Ulysse. Un péplum mythologique réussi et qui garde un certain charme ainsi qu'une certaine poésie.

C'est assez ridicule, mais au second degré, il y a quand même des trouvailles inénarrables, on nous montre spoiler: qu'il suffit de piétiner du raisin pour avoir instantanément un bon pinard alcoolisé, le cyclope ne sait pas ce qu'est le vin, mais possède un pressoir à pieds avec une fontaine et des outres, on peut aussi parler de l'épisode des sirènes où un marin qui n'entends rien parce que ses oreilles sont bouchés à la cire, s'exclame soudain qu'on entend plus les sirènes (!) (Quant au chien à la longévité exceptionnelle qui le reconnaît 20 ans après, c'était déjà dans Homère).
Bref tout cela est lamentable, et Kirk Douglas n'arrive pas à s'imposer, Reste de cette plaisanterie dans laquelle rien n'est maîtrisé, l'étonnante présence de Sylvana Mangano qui joue sans beaucoup de conviction mais qui est bien jolie

Grosse attente autour de cette première et, à ce jour, seule adaptation cinématographique de l'Odyssée d'Homère. Malheureusement, c'est une déception. Long à démarrer, la première demi-heure se concentre inutilement d'une part sur la romance entre la princesse Nausicaa et Ulysse et, d'autre part, sur les difficultés de Pénélope à repousser ses prétendants. Sur un long métrage d'1h40 qui doit retracer une des plus célèbre épopée grecque, on ressent vite cette amputation. Loin d'être l'aventure épique à laquelle on était en droit de s'attendre, l'Odyssée est revisité ici de manière lapidaire, omettant des épisodes pourtant fameux. On ne retrouve pas non plus cette saveur mythologique et magique qui caractérise les mythes grecques. Mis à part la présence du cyclope Polyphème, il n'y a pas d'autres traces de fantaisie. Où sont les dieux pourtant physiquement omniprésents dans la mythologie. Il faut dire qu'une des lacunes majeures du film est son manque de moyens financiers. Cette faiblesse pécuniaire se ressent quand l'on adapte une histoire de cette ampleur. S'y attaquer est ambitieux et, forcément, le budget doit assurer. Ces contraintes de production et la pauvreté scénaristique et visuel du film n'empêchent pas le plaisir, relatif, de suivre les péripéties d'Ulysse bien incarné par Kirk Douglas. Ce dernier est d'ailleurs le seul à émerger de ce lot de mauvais acteurs et Anthony Quinn n'échappe pas à la critique. Pas terrible, on attend toujours une adaptation digne de ce nom.

Expatrié en Europe entre 1953 et 54, Kirk Douglas tourne en Italie cette fresque adaptée d'Homère. A cette époque, beaucoup de stars hollywoodiennes tournaient des péplums ou des fresque historiques dont Cinecitta s'était fait une spécialité avant l'éclosion du western spaghetti, à l'instar d'Anthony Quinn qui sera un Attila rageur dans "le Fléau de Dieu", et que l'on retrouve ici dans le rôle du méchant face à Douglas. Le film fut critiqué par des intellectuels qui avaient perdu le sens du rêve, moi je le trouve pas si mal que ça ce péplum mythologique où l'on peut voir le chant des sirènes, le cyclope Polyphème, les charmes de Circé ou le massacre des prétendants. Le défaut du film est d'avoir engagé plusieurs scénaristes, si bien qu'on a la nette impression d'assister à une sorte de succession de séquences n'ayant pas trop de liens entre elles. Sinon, on peut saluer la bonne volonté et l'ambition des 2 producteurs Dino de Laurentiis et Carlo Ponti qui ont permis au réalisateur de livrer un joli livre d'images au charme très kitsch.

Un bon peplum rythmé, court et je trouve que c'est plutôt une qualité surtout pour un film sur l'odyssée d'Ulysse qui aurait pu être perturbé par de nombreuses longueurs. Kirk Douglas est excellent en Ulysse. Les effets spéciaux sont un peu kitch, mais ça va avec l'âge du film.

Ce film est un peu décevant. Déjà, il est court pour un péplum, 1h40mn et donc, nous avons droit qu'à quelques séquences de l'Odyssée d'Ulysse : le Cyclope, Circé, les Sirènes (qu'on ne voit pas d'ailleurs) et l'amnésie d'Ulysse avec Nausicaa. Le reste, c'est du blabla entre Pénélope et ses prétendants et le retour d'Ulysse à Ithaque à la fin. Et ajoutons à cela que le film a quand même beaucoup vieilli, ce qui lui confère un certain charme mais bon...

Dans ces années 50, les studio italiens concurrençaient ceux d'Hollywood. Ce sont d'ailleurs deux vedettes américaines qui sont choisies pour interpréter les rôles principaux de ce "Ulysse", Kirk Douglas dans le rôle titre et Anthony Quinn dans celui de son principal rival. N'ayant lu "L'odyssée" dans le texte, je ne peux juger de la qualité d'adaptation du texte d'Homère et me suis donc laissé prendre par la main par un péplum aux aventures palpitantes ponctuées de dialogues au champ lexical un peu vieillot et très lyrique dans différentes scènes construites comme des tableaux de la renaissance. Au final, un film très plaisant qui nous permet de revivre sur les traces d'Ulysse les épisodes les plus marquants et les plus connus de son odyssée.

Ulysse est un film tourné avec de gros moyens mais dont les effets du temps se font aujourd'hui considérablement sentir. Réalisé en 1955 par Mario Camerini, celui-ci nous conte les aventures du héros antique en se consacrant essentiellement à l'Odyssée, plaçant la superstar hollywoodienne dans les meilleurs dispositions pour interpréter ce rôle de grande envergure. Cependant, le premier tiers du film se révèle assez long et monotone, sans rythme ni inventivité, puis l'amélioration s'amorce avec des personnages plus hauts en couleurs et devient nette dés l'évocation des péripéties du héros pour rentrer à Ithaque (L'affrontement avec Polyphème, les sirènes, Circé ...), on retrouve lors de ces séquences le souffle épique homérique, même si les effets spéciaux ont considérablement vieilli. Quant à la fin, elle est des plus classiques. L'ensemble se laisse regarder avec un certain plaisir et une certaine poésie sans pour autant transcender le spectateur.

Ulysse de Mario Camerini est un très grand péplum servi par un casting de choix et de gros moyens. Les décors sont grandioses, les acteurs sont convaincants et Kirk Douglas est excellent dans le rôle d'Ulysse aux mille ruses de l'Odyssée.
Le film, un peu court pour un péplum (1h40), se focalise à l'aide d'une série de flashbacks sur les événements les plus connus de l'Odyssée (le cyclope, les sirènes, Circé et le retour à Ithaque). C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'univers rude et viril ainsi que le souffle épique de l’œuvre d'Homère dans le film.
Ulysse est un péplum de très bonne facture même s'il a pris quelques rides.

La plus belle réussite du péplum de la Cinecittà. Un film engourdissant, qui retranscrit toute l'ambiance éthérée, crue et passionnelle de l’œuvre d'Homère.

Homère en short. Adapter l'Odyssée en 1 h 40 est un défi sympathique et gentiment ridicule. Mais rien ne semblait impossible aux réalisateurs de péplums italiens dans les années 1950. On assiste donc à la rencontre avec Nausicaa, à la perte de mémoire d'Ulysse. Puis les souvenirs reviennent : le cyclope, les sirènes, Circé... C'est une sorte de best of des scènes cultes. Avec Silvana Mangano qui joue deux rôles, Kirk Douglas dont on admire les frisettes. Des dialogues ampoulés. Et des effets spéciaux de l'époque... Mais on se laisse prendre par l'histoire. Finalement, l'ensemble ne se tient pas si mal et n'est pas déplaisant.

J'ai carrément adoré cette version d'Ulysse, qui, à mon avis peut vraiment plaire à tout le monde (autant aux enfants qui ont entre six et dix ans, qu'aux adolescents et aux adultes). Mon moment préféré est celui avec le cyclope. Du 100%péplum.