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    Femmes entre elles
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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Le film débute de manière brillante, en introduisant habilement le personnage central au sein de ce microcosme turinois petit bourgeois, un peu bobo avant la lettre. Mais très vite on s‘ennuie face aux incertitudes des uns, aux égarements des autres et on a un peu l’impression de feuilleter un roman-photo de luxe, bavard et superficiel. Yvonne Furneaux et Valentina Cortese, tant par la qualité de leurs rôles respectifs que de l’interprétation qu’elles nous offrent, dominent la distribution de ce film d’Antonioni.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2012
    Ce film subtil et féministe avant l'heure annonce les futurs chefs-d'œuvre d'Antonioni des années 60 : chronique d'une bourgeoisie désabusée, drame de la non communication, remises en causes après une disparition... La forme est plus classique et le scénario explicatif mais on est subjugué par l'intelligence de l'adaptation et l'élégance de la mise en scène. Eleonora Rossi-Drago, Valentina Cortese et Yvonne Furneaux, chacune dans leur style de jeu, sont remarquables.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Peut-être le plus beau film d'Antonioni, en tout cas celui qui plonge d'un coup dans l'épure psychologique/esthétique et le partage de l'angoisse, qui seront ses préoccupations jusqu'à la rupture de 65.
    Gabriele Ferzetti, Eleonora Rossi Drago, Yvonne Furneaux, Valentina Cortese, Madeleine Fischer forment une troupe d'actrices d'une puissance inégalée. L'intrigue beaucoup plus dramatique qu'elle ne paraît vient d'une superbe nouvelle de Pavese: tout est dit sur un ennui qui conduit à la mort (film titré par antiphrase car Pavese parle des femmes seules).
    Comme tous les arts, il est un moment magique au cinéma où "less is more". Le fait de retirer les effets, d'allonger une dimension (ici le temps) donne soudain à un mode d'expression une force que le baroque avait dissoute. Ce moment où l'épure classique joue à plein (ici 1955) ne dure pas en général et Antonioni l'a très bien compris.
    Il prend le tournant minimaliste dans Le Amiche, il tiendra la corde jusqu'à Blow Up (1965), film où il abandonnera le classicisme pour se lancer dans une aventure un peu ridiculement "à la mode" qui d'ailleurs ne donnera rien (Zabriskie, La Chine et Reporter sont à mon avis des échecs esthétiques).
    En attendant l'"avventura" de Clelia (Eleanora RD) et de ses apparemment futiles amies, dont la triste Rosetta (Madeleine Fischer), signe un échec, une fuite, un tournant que prend Clelia pour préserver son existence. Ne nous trompons pas, dans l'air raréfié d'une bourgeoisie un peu minable et de femmes au travail (Clelia), filmées sans concessions, il s'agit bien, comme dans Avventura, Notte, Eclisse, Deserto Rosso, d'un drame, c'est à dire d'une tragédie sans rédemption, sans catharsis.
    Un cinéma qui, comme Racine, ne vieillit pas.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    Le premier grand film de Michelangelo Antonioni, bien que "Cronaca di un amore" (1950) soit en tout point remarquable! Une oeuvre qui se dèroule dans le milieu très fermè d'une petite maison de couture! Des femmes entre-elles comme le souligne si bien le film, avec de la grande bourgeoisie et de multiples rencontres dans un Turin automnal! Toujours cette difficultè des relations entre les hommes et les femmes qui concerne l'essentiel de l'oeuvre d'Antonioni! Ce dernier semble avoir tournè ce long pour le regard perdu de ses femmes! Celui de Madeleine Fischer en suicidaire, peut tout dire : l'incommunicabilitè, le dèsespoir, la fragilitè des sentiments! Mais de toutes ces femmes, c'est Valentina Cortese que l'on aime! Touchante, èmouvante, bouleversante, elle se fond dans ce beau personnage de Nene qui pardonne mais sacrifie son amour pour un homme qui n'en vaut pas la peine! Lion d'argent à la Mostra de Venise pour ce film grave et essentiel avec la superbe musique de Giovanni Fusco, fidèle lieutenant du cinèaste...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Almodovar aurait pu écrire un tel film. Il aurait simplement rajouté une femme du peuple dans le lot pour des situations peut-être plus rocambolesque.
    Ici c’est l’élégance qui surnage, la réflexion au détriment du vrai bonheur. Voilà le drame certainement. L’homme est comme dans un aquarium. Objet de curiosités, de possession, mais il n’appartiendra pas à leur cercle.
    Il sait ce qui est plus important que tout ça.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Clelia (Eleonora Rossi Drago), Momina (la Française Yvonne Furneaux, qui tourna plus à l'international que dans notre pays), Mariella (Anna Maria Pancani), Nene (Valentina Cortese), Rosetta (la Suissesse Madeleine Fischer, alors mannequin et dont c'était la première apparition à l'écran) et les autres : Carlo (Ettore Manni), Cesare (Franco Fabrizi), Tony (Luciano Volpato) et Lorenzo (Gabriele Ferzetti). Distribution parfaite. 5 femmes et 4 hommes seulement - le drame qui rôde dès le début de l'histoire vient de ce décompte imparfait : Nene la céramiste est mariée à Lorenzo le peintre, lequel se laisse tenter par une liaison adultère avec Rosetta, tombée éperdument amoureuse de lui quand il a fait son portrait. Clelia est le plus souvent en scène ; la jeune femme revient à Turin (où elle est née et a vécu ses premières années dans un milieu pauvre) monter une succursale de la maison de couture romaine où elle fait carrière, et en assurer la direction. Le hasard la met en contact à l'hôtel où elle loge avec Rosetta, sa voisine de chambre qui a fait une tentative de suicide, et aussi avec Momina, la « meilleure amie » de cette dernière. Clelia fait rapidement la connaissance des deux autres inséparables, Mariella et Nene, qui constituent un petit cercle amical avec Rosetta et Momina : toutes sont issues de la haute-bourgeoisie turinoise. Antonioni adaptait là une nouvelle de Cesare Pavese (qui s’était suicidé 5 ans plus tôt, à l’âge de 42 ans seulement), « Tra Donne sole (« Entre Femmes seules », littéralement), avec deux célèbres coscénaristes femmes, Suso Cecchi D’Amico et Alba De Cespedes, sous le titre original « Le Amiche » (« Les Amies ») – la reprise de cet été se faisant en France à nouveau comme « Femmes entre elles » (titre assez inapproprié, suggérant d’emblée une histoire de harem, ou quelque chose d’approchant !). Le cinéaste déjà quadragénaire (il est né en 1912 et le film date de 1955) connaît enfin le succès, même si encore plutôt limité à l’Italie, avec ce film, Lion d’Argent à la Mostra la même année et Ruban d’Argent du Meilleur réalisateur italien l’année suivante (récompense décernée par les journalistes spécialisés de la péninsule, et la plus ancienne de ce genre au niveau européen). Cette chronique sans complaisance de la bourgeoisie provinciale (décadente) est narrée au féminin : l’oisive qui collectionne les amants entre deux réconciliations financièrement profitables avec un mari Arlésienne, l’écervelée qui veut se marier pour la robe (!), l’artiste qui se bat pour garder un mari volage qu’elle dépasse en succès, la benjamine égarée par une passion sans espoir, et la nouvelle « amie » de ces quatre-là, qui préférera renoncer à son amour pour un trop modeste soupirant, ne pouvant abandonner un statut social chèrement acquis). Rivalités, voire acrimonie et même hystérie derrière les bavardages et insouciances de façade (pas de vraie communication), une grosse dose d’égoïsme (et conséquence : l’abandon de Rosetta par ses « amies »). Les hommes sont quasiment des silhouettes, les protagonistes sont leurs compagnes, d’un moment ou d’une vie (le couple Lorenzo/Nene), « Femmes entre elles », devant la caméra inspirée d’un grand metteur en scène « féministe » organisant au mieux l’espace où évoluent ses personnages, avec ce sens exceptionnel du cadre qui le caractérisera toujours. Une œuvre belle et passionnante à (re)découvrir en version restaurée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Le film est un peu daté, ce qui n'est pas forcément un défaut, mais certains sujet chers à Antonioni, comme l'incommunicabilité entre les êtres, sont déjà présents. Quelques décors, le personnage interprété par Valentina Cortese, excellente, et la musique sont d'une étonnante modernité.
    Très bien filmé, intelligent, sensible et bouleversant, le film est bien sûr à voir.
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