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Guillaume182
123 abonnés
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5,0
Publiée le 3 décembre 2011
J'ai découvert ce film pendant mon enfance je n'aurai donc aucun un mal à y retourner grâce à ce chef-d'oeuvre.
Et ça y est la magie commence.
Cocteau avec le peu de moyens dont il dispose ( on ne voit rien du chateau, les scènes se déroulent toujours dans les mêmes pièces) réussi à créer un univers incroyable grâce à un esthétisme magnifique dont il a le secret, les décors sont somptueux, une grande mise en scènes et une utilisation de la lumière absolument fantastique, ainsi que la musique qui est magnifique.
Le côté vieux film lui donne encore plus de charme aujourd'hui.
Les dialogues, les personnages les costumes les acteurs tout est parfaits (Marais qui incarne avec brio deux personnages). Seul bémol le film est trop court (1h36).
Chef-d'oeuvre inoubliable! Un grand moment de poésie, un rêve éveillé.
"La Belle et la bête" est un film à l'atmosphère étrange. Il se construit sur un assemblage de contraires, qui finit par créer une poésie singulière. En effet, certaines images attestent de cette idée, comme celle de ce château à la fois terrifiant par sa lumière obscure, et sublime avec ces statues antiques qui le bordent. Aussi, le visage de la bête est mémorable, car il terrifie aussi bien qu'il fascine. Ce mélange de cruauté et d'enchantement, de peur et de joie se mêle dans chaque personnage, chaque scène et dans un décor inoubliable. L'émerveillement est donc total devant cette histoire qui s'amuse à intégrer des références de contes (Cendrillon ou encore Blanche-Neige) sans jamais oublier sont point central, et aussi devant le couple Jean Marais-Josette Day, dont la qualité de l'interprétation se passe de mots. Une fable bouleversante, imprégnée d'une magie inimitable, qui tient ses promesses jusqu'au bout. Un chef-d'œuvre indémodable.
un film qui s'avère être étrangement fascinant ... tourné en 1945, il parait 10 ans de plus, la mise en scène est très théâtrale, mais finalement ce n'es pas a considérer comme des défauts, le film a d'ailleurs tres bien vieilli, le coté "théatre" du jeu d'acteurs (sauf la performance de Jean Marais qui elle appartient bien au cinéma a 100%) donne quelque chose de différent a ce film et que les autres n'ont pas ... une sorte de poésie... en effet le film est immensément poétique, comme c'est tres rarement fait au cinéma, on affaire a un conte a part entière, qui bénéficie du même charme que les histoires qu'ont raconte aux enfants ... en fait on peux dire que le film est incroyablement réussi, et par son coté tres ancien, se glisse vraiment dans sa propre catégorie, car il n'est comparable a aucun film des années 40... volontaire ou non, ce film possede d'incroyables qualités et est tres marquant... magnifique.
Un chef d'oeuvre intemporel que bon nombre de réalisateurs new age feraient bien de regarder pour se prendre deux ou trois baffes d'humilités dans la tronche.Un film d'une beauté sidérante,de la vraie poésie comme on en fait plus!
Il s'agit purement et simplement de la plus belle transposition cinématographique de l'univers charmant et délicat du conte. Un film de poête comme on en voit trop peu.
Célèbre conte, " La Belle et la Bête " est une histoire beaucoup plus vieille que l'on peut le penser puisque l'on remonte au deuxième siècle avant J-C pour trouver la version d'un certain Apulée dans son Âne d'Or. En France, le conte fit son apparition en 1740 sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve. Mais le succès fut vraiment au rendez-vous en 1758 avec la version plus courte de Jeanne Marie Leprince de Beaumont dans son Magasin des enfants. C'est sur cette version que sont basées la plupart des adaptations ultérieures. Pour réaliser une adaption au cinéma du conte, Jean Cocteau rédige un scénario et reprend la version de Jeanne Marie Leprince de Beaumont. Le tournage se fera en 1945 et Cocteau prendra pour assistant réalisateur René Clément, à qui l'on devra par la suite Jeux Interdits, Paris brûle-t-il ? ou encore Le Passager de la Pluie avec Charles Bronson. Pour le rôle de la Bête, c'est l'habitué des maquillages Jean Marais (" Fantômas ", "Le Bossu ") que l'on retrouve derrière l'imposant faciès de cette impressionnante créature. Un Jean Marais qui, malgré un maquillage rendant particulièrement difficile son jeu d'acteur, parvient grâce à son incroyable regard et ses gestes à rendre tour à tour effrayante, misérable, triste, la Bête. Pour lui donner la réplique dans le rôle de Belle, c'est la charmante Josette Day (un temps mariée à Marcel Pagnol) qui prête ses traits, son innocence et sa tendresse au personnage. Derrière la caméra, Jean Cocteau réalise tout simplement un film magique, où le temps semble comme figé dès lors que l'on pénêtre dans l'antre de la Bête et de son château. Ce dernier bénéficie de somptueux décors (un des points forts du film) et les trouvailles visuelles au sein de celui-ci sont aussi nombreuses que magnifiques (les torches portées par des mains vivantes, les statues animées...). Un soin tout particulier a également été apporté aux costumes des acteurs et ceux de Belle et de la Bête sont vraiment très bien faits et l'on a vraiment l'impression d'observer deux personnages de contes qui auraient pris vie. Le film de Cocteau supporte très bien le poids des années qui passent et demeure un classique du cinéma fantastique français.
Bon, ben voilà encore un grand classique qui m'a un peu laissé sur le carreau. Visuellement, c'est indéniablement une pure réussite, un véritable joyau d'une splendeur peu commune et qui se révèle même très réussie au cours de son final onirique. Mais avant, il faut se taper des kilomètres de scènes pas franchement emballantes et qui ont terriblement mal vieillies. Le jeu des acteurs déjà mais aussi un texte qui se veut sans doute trop respectueux de l'oeuvre originale et qui donc, se vautre complètement. Ensuite, on retrouve encore ces fameuses scènes qui s'enchaînent et l'héroïne qui finit par tomber amoureuse de La Bête sans qu'on comprenne trop comment ni pourquoi. Les caractères sont grossièrement brossés et largement appuyés par plusieurs scènes. La musique par contre est une vraie réussite tout comme les effets spéciaux et autres trucages visuels mais voilà, à trop vouloir coller au texte original, Cocteau oublie de faire un vrai scénario de film. Quelques images fortes cependant mais au final, j'ai trouvé ce film ennuyeux et trop théâtral. D'autres critiques sur
Une œuvre envoutante pour une mise ne scène sans faille, des effets spéciaux magiques malgré leur simplicité et une interprétation magistrale des acteurs. Aujourd'hui, malgré la théâtralité de leur composition elle est inoubliable. Le masque de Jean Marais demeure une réussite jamais égalée de réalisme. Une œuvre marquante du cinéma. A voir, en version restaurée où tous les photogrammes ont été reproduits et éclaircis.
Bien que la version Disney soit la plus connue (mais aussi la plus réussie, n'ayons pas peur de l'affirmer), La Belle et la Bête de Jean Cocteau parvient toutefois à conserver tout son charme d'antan. Certes très théâtral, surjoué et parfois assez cucul, le film n'en demeure pas moins une œuvre poétique, truffée d'effets spéciaux immortels et d'une atmosphère onirique inébranlable, appuyé par des décors somptueux, des costumes éblouissants et une mise en scène légère et envolée où l'on assiste, impuissant, à ce drame fantastique prenant... Chateau aux pièces sans fin, miroir magique, statues vivantes, cheval blanc aux vertus surnaturelles, gants pouvant déplacer la personne qui le porte là où elle le désire... Les éléments fantastiques sont omniprésents, défiant le temps, dévoilant le talent de Cocteau à mêler imagination et système D pour des effets spéciaux intelligents qui accentuent le côté onirique du long-métrage (les mains servant de trépieds aux torches en sont le parfait exemple). Reprenant fidèlement l'intrigue poétique du conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, le scénario y rajoute de l'humour, un décor concret et de nouveaux personnages pour une adaptation pleinement réussie. On pourra peut-être regretter le jeu froid de Josette Day ou encore celui, très poussif, d'un Jean Marais un peu trop impliqué sur le projet mais la beauté du film et celle de son histoire émouvante nous font oublier ces détails d'interprétation (également dus à l'époque). Ainsi, La Belle et la Bête version 1946 est un long-métrage sincèrement magnifique, presque un chef-d'œuvre qui a certes extrêmement vieilli (notamment au niveau des dialogues et de quelques maquillages) mais qui conserve en lui toute l'innocence d'un amour profond pour le conte d'origine retranscrit ici à la perfection.
Dans mon top 10 ! C'est si beau, si brillant... toutes les scènes sont superbes, envoûtantes, avec la musique qui renforce le charme, c'est baroque, magique, merveilleux, enfin tout ce que j'aime... Merci monsieur Cocteau...
Que de poésie, de magie pour cette histoire. Alors si le jeu des acteurs et certains dialogues m'ont rebuté, tout comme la vision de la femme, s'en est tout autrement concernant les décors et la mise en scène qui m'ont impressionné. (Le plan de Belle qui rentre dans le château, au ralenti, éclairée par les chandeliers est un des plus beau plan que j'ai vu). En fait, les scènes avec Belle (J. Day) étaient les plus belles tout simplement mais aussi les plus inspirées. Comme si J. Cocteau consacra plus de son art avec elle plutôt qu'avec J. Marais, qu'il semblait admirer et sous le charme et il ne pouvait pas se concentrer pleinement sur son film. Du fait, mon attention envers le film oscillait au gré du montage qui m'a offert un classique inégal qui vaut quand même largement sa vision rien que pour le monde et les décors filmés avec magie et qui donne l'aspect fantastique rien qu'à travers son environnement.
Affreuse déception ! Primo, La Belle et la Bête de Jean Cocteau est un film incroyablement vieux pour son époque : réalisé en 1945, il semble avoir été filmé dans les années 30. Secundo, l'ensemble ressemble plus à du théâtre filmé qu'à du cinéma ( frontalité de la mise en scène, décors et costumes ringards, etc...). Tertio, le potentiel de Jean Marais n'est qu'une illusion noyée derrière un déguisement artificiel : ce dernier oblige l'acteur à ne jouer que par le regard, regard exorbité n'ayant d'égal que l'attitude guindée du personnage. Bref, un ratage partiel, car il faut reconnaître la beauté de Josette Day et celle de l'intrigue originale. Nous sommes toutefois à mille lieux de la magnificence de L'Aurore de Murnau ou de la maîtrise stylistique d'un Renoir. Quelques beaux plans sauvent le film de la catastrophe. Je suis donc assez déçu par ce film que j'aurais voulu adorer, mais qui en définitive s'est avéré médiocre. Le cinéma français des années 1930 propose plus que ce poème ordinaire ( Marcel Carné, Jean Renoir, Pagnol...). Bof...
Considéré comme un chef d'œuvre absolu, "La belle et la bête" version Cocteau m'a déçu. Certes, le noir et blanc est très beau, la lumière sublime les décors... Techniquement donc pour l'époque et même de nos jours il est bien respectable. Cependant pour le reste je le trouve assez moyen. Alors que Cocteau est connu pour son talent au théâtre, je trouve le scénario plutôt mauvais, et les dialogues mal servis par les acteurs. Le but en général étant dans ce genre de films de plonger le spectateur dans un univers vraisemblable et de l'impliquer dans une histoire afin qu'il y ait une identification, j'ai ressenti au contraire une distance assez froide entre ma pauvre personne et les personnages. À aucun moment je n'ai eu d'émotions envers la belle et son courage sans faille ou la bête et sa malédiction cruelle. La fin du film est juste ridicule. A part avec ses quelques moments de grâce dans le château dont quelques discussions intimes au ton juste, "La belle et la bête" ne m'aura pas autant transporté que je l'espérais.