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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 janvier 2014
Le plus grand film de science-fiction à égalité avec Alien du même scénariste et l'odyssée de l'espace de Kubrick. A la place de la fameuse séquence introductive des singes qui découvre l'usage de l'objet, Carpenter nous plonge directement au centre de la réflexion philosophique en mettant en scène des astronautes étonnement barbus. ———————————————————————————————————————————————— Oui, outre d’incroyables décors futuristes que la caméra n’a pas honte de filmer à nu sans devoir tourner autour de manière énigmatique, Dark Star, c’est aussi un scénario et des dialogues d’une insondable richesse. ———————————————————————————————————————————————— NB : cette petite équipe de barbus perdus dans l’espace ne fait rien de moins au début du film que détruire des planètes jugées non conformes à leurs critères de recherche. Nous n’avons dès lors plus à espérer que ce genre de gus s’auto-détruisent plutôt qu’ils ne nous approchent.
Carpenter, qui réalisait ici son premier projet cinématographique avec un budget de misère, montra qu'il était un réalisateur de talent et de génie. Parodiant le genre d'une façon tout bonnement ahurissante (les 30 dernières secondes résument à elles seules l'atmosphère du film) Carpenter réussi à captiver le spectateur en mélangeant adroitement space-opéra, comédie, drame psychologique et même un soupçon de survival style Alien ! A noter que Dan O Bannon, le créateur d'Alien est ici acteur-scénariste ce qui explique le style "Alien" de certaines scènes.
« Dark Star est représentatif d’une période : les années 70 (et par extension les années 60) dont la population a grandi avec des séries comme Star Trek (1966, Gene Roddenberry), et qui attend encore la révolution Star Wars (1977) : dans cet entre-deux, avant que Georges Lucas ne devienne définitivement le symbole de cette génération, John Carpenter nous offre une œuvre sensationnelle, à mi chemin entre le génie et le nanar. J’ai personnellement l’impression que si l’histoire se souvient de Flash Gordon (1981, Mike Hodges) pour de mauvaises raisons, ces mêmes mauvaises raisons ont fait tomber dans l’oubli Dark Star. Pourtant, c’est très clairement un film visionnaire, qui a prédit l’émergence du mouvement. »
Le premier film de John carpenter...heureusement il s est amélioré par la suite car ce dark star est vraiment très bizarre...on ne sait pas trop si c est censé être drôle à l exemple du ballon de plage alien ou des bombes qui parlent.
Un bon film et un bon Carpenter, l'histoire est bien, amusante à certain moment et les musiques quelque peu minimaliste colle bien au film. Les effets spéciaux on prit un coup de vieux, mais le style "carton pâte" de ces derniers a un certain charme. La fin est amusante, avec les deux survivant- qui ne le resteront pas longtemps- qui dérive chacun de leur côté dans l'espace et qui obtienne ce qu'ils voulaient chacun; l'un étant de refaire du surf, et l'autre étant de voir la comète phénix.
Entre parodie et voyage métaphysique, Dark Star est une oeuvre audacieuse qui pose l'ossature de certains grands films de SF à venir comme Alien dont Dan O'Bannon est aussi scénariste. La tournure comique permet de digérer les effets spéciaux qui on vite vieillis et ça leur donne du charme.
Un nanar des années 70's élevé au rang de film culte par son interprétation plus qu'hasardeuse,ses effets datés et son constant humour hénaurme.A voir notamment pour la scène finale qui n'est pas sans rappelé le surfeur d'argent
au vu du film, veritable parodie de la seconde partie de "2001 L'odyssée de l'espace", et avec un scénario de Dan O''Bannon, on peut y voir beaucoup de choses et d'idée que réutiliseront de nombreux réalisateurs de "Star Wars" jusque "Gravity". De meme qu'un petite ébauche de "Alien". Et personnellement j'ai trouvé ça hilarant
Au-delà de l'aspect "historique" de la chose, c'est davantage les nombreuses idées qui parsèment ce film, et qui prendront des formes plus abouties les années suivantes, qui restent fascinantes. Première œuvre de Carpenter, réalisée en partie comme travail de fin d'étude, aidé de Dan O'Bannon, qui écrira le scénario d'Alien que l'on aperçoit déjà en filigranes, Dark Star restera comme une ébauche de comédie de Science-Fiction. Fauché et caricatural, le ton léger et moqueur que Carpenter développera dans ses réalisations suivantes est déjà bien présent. Un plaisir de voir les débuts d'un des maîtres de l'horreur.
Franchement pour un premier film c'est vraiment extra et sans se prendre le chou. Le début est un peu lent et montre bien à quel point ils s'ennuient dans l'espace ... jusqu'à l'apparition de l'alien où là les choses vont s’accélérer pour en arriver à la scène de l’ascenseur qui est tout bonnement une scène ultime !! Ensuite çà ne s'arrête plus en matière de délires jusqu'à la fin qui est poétique. Culte !
Parlons tout de suite du bémol sur ce film : Le thème en est l'inacessible quête de perfection de l'artiste. Mais les troubles de personnalité dont souffre l'héroïne altère la crédibilité du propos. L'excellent "Camille Claudel", par exemple, traitait le sujet de façon plus subtile. Là, les scènes hallucinatoires trop nombreuses et limite gores font presque basculer le film dans l'épouvante. Le sacrifice final relève de la psychopathie plus que de la transcendante, et cette fin m'a déçue. Par contre, le suspense est vraiment là, on est captivé par le cheminement de cette créature fragile et ambivalente dans ce milieu féroce et manipulateur, l'idée de lui faire interpréter les deux faces du cygne est très intéressante. Et aussi, l'abnégation totale qu'exige cette discipline est admirablement illustrée.
Série B, décalé, angoissant, laid, accrocheur...ce film représente les prémisses de l'univers de Carpenter, pas un chef d'oeuvre mais d'une telle touche personnelle. Avec ce film de fin d'études Johnny nous promettait une belle carrière qu'il a et qu'il continuera d'effectuer.
Ce premier film de Carpenter est une franche réussite ! De la SF philosophique et drôle, avec des vaisseau en carton-pate, et des effet spéciaux bricolés, peu de budget, donc, mais qui servent un récit digne d’intérêt.
Film fait avec des moyens ultra limités (60 000 $ !) mais qui en inspira beaucoup. Dan O'Bannon reprendra même des éléments du film (où il était acteur et scénariste) pour la production de Alien. Dark Star n'a que très peu d'intérêt en 2022 et même en 1974, ça restait quand même un film ultra fauché. (A la base film d'étudiants qui fut étendu à 1h22 pour une sortie ciné plusieurs années après) C'est quasiment la première version de ce que deviendra 5 ans plus tard, Alien le huitième passager. On y retrouve énormément d'éléments. Il faut donc s'imaginer le film avec 94.5% moins de budget. (C'est vraiment le cas pour le coup ! Alien avait coûté 11M de dollars en son temps.) Le film se regarde honnêtement en avance rapide. La voix utilisée par la navette est probablement la meilleure partie du film avec la séquence de l’ascenseur. Difficile de noter un film avec si peu de budget pour être honnête.
Malgré des effets spéciaux datés, il présente une vrai valeur. L'humour contient une bonne dose de l'ironie qui est exprimée également par la musique. L'histoire paraît banale mais elle est montrée de façon originelle et touche des questions philosophiques/existentielles.