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La_Mort_Dans_L_Oeil
26 abonnés
248 critiques
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5,0
Publiée le 26 septembre 2011
Commencement presque abstrait tant la blancheur du désert de sel irise tout : c'est comme au théâtre, parfois on n'a besoin rien de plus que du texte, et de quelqu'un pour le proférer. Dans l'épure, on atteint une puissance, lavée de tout superflu, on git au cœur de ce dont il s'y agit : un homme, une femme, l'enfant. Mais ici le décor est essentiel. Tellurique. La glace, le feu, les roches volcaniques, désertiques, les ciels lourds, chargés, le "silence" des étendus, des souffles, et des visions : l'enfant dont le visage émerge d'une anfractuosité de la grotte, tel un putto, ou joufflu sur son nuage mousseux ; un cercle de feu ; le chant de Nico ; Pierre Clémenti qui chevauche nu sa monture, un carquois rempli de flèches, la bride dans une main, un arc dans l'autre, qui fait don d'un âtre portatif à l'Enfant de la Nature ; la séquence du geyser ; aucun sous-titre ; aucune autre médiation que la parole, la poésie ; elle ne peut pas vivre sans lui ; comme toujours, le contexte personnel (couple) et politique, immédiat après-révolution
Une oeuvre belle certes mais très âpre, réalisée par Philippe Garel après une séparation particulièrement douloureuse: film majestueux dans ces paysages d'Islande dévastés et glacés, gothiquement envoûtant par le chant mélancolique, la voix suave mais déchirée de Nico, mythologique même par la grâce et la force fragile de cette trinité échouée, portée par un Pierre Clémenti sagittal qui, magistralement, marche nu dans l'immensité vide... Attention, Garel prenant le parti de la lenteur, de la "décomposition", la vision s'avère pour le moins ennuyeuse si l'on ne se connecte pas l'état d'esprit qui s'en exhale. Forcément subjectif.
"La cicatrice intérieure" est un voyage d'une heure complètement halluciné qui met en scène deux personnages inoubliables: Nico (Qui s'occupe aussi de la magnifique musique) et Pierre Clémenti dans des paysages sublimes islandais. Ambiances éthérées, gothiques et captivantes garanties! Une expérience que l'on n'oublie pas pour peu "qu'on rentre dans le délire".
Quelle déception ! La cicatrice intérieure n'est qu'un long clip nunuche où Nico hurle d’obscures imprécations tandis qu’un archer androgyne se promène à poil dans les déserts d’Islande. Desertshore, cette merveille, ne méritait pas ça.
un film qui n'a ni queue ni tête (sauf le personnage principal d'ailleurs on l'a voit beaucoup). j'ai rien capté du début jusqu'à la fin clairement. film vide, nul, ennuyant. les personnes qui trouvent se film bien et culte ne connaissent vraiment rien en cinéma.