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    Family Life
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    35 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Les années 70 ont été le point d'orgue de l'évolution des mentalités: des jeune plus libres et une séxualité l'étant aussi.
    Le film nous parle de la vie de cette jeune Jade agée de 18 ans et qui se heurte à l'incompréhension des ses parents "old-school" qui réfutent cette société.
    Ainsi devant cette austérité, Jade va sombrer dans la folie et sa vie va se résumer a des allers retours permanents entre son domicile et le centre psychiatrique.
    Un excellent film signé Ken Loach.

    Petite précision: film réalisé et sorti en 1971.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2008
    J'ai honte pour ceux qui voyaient ce film au CinéClub de la fac de lettres, à la fin des années 1970 et disaient que "ce n'était pas vrai".
    Ce film est d'un réalisme glacé sur les pratiques ordinaires de la famille (presque) ordinaire. Ce qui est terrible : une vie ordinaire mise à l'intérieur d'un discours et l'empire de ce discours autorisé, recueilli en blouses blanches.
    Quand la Santé n'est plus le but que vise la médecine... comment lui plaire, sinon détruit(e) ?

    Ce film est très dur, par le cadre volontairement simple et "familier" imposé dans la mise en scène de Ken Loach, ici particulièrement efficace. "Vol au-dessus d'un nid de coucou" et "Orange Mécanique", à la même époque, s'intéressaient au thème de l'AntiPsychiatrie , l'un comme symbolique de l'hôpital inverti, l'autre élargissait une réflexion sur la jeunesse de l'époque. Mais dans Family Life, là, on est juste en plein dans le sujet, et en plein dedans.

    De nos jours, on parle de "syndrôme de Munchausen inversé" concernant le rôle déterminant de la mère dans ce type de développements relationnel morbide. Tennessee Williams, autrefois, traitait du thème de la folie, au scénario de plusieurs grands films. Sa soeur avait été lobotomisée dans les années 1950.

    Family Life est un film à voir aussi de celles et ceux qui n'ont pas su trouver ou chercher l'affection d'un entourage durant leur vie et qui espèrent recevoir des soins ailleurs. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait réfléchir !

    La morale de ce film reste dangereuse : sévère avertissement à tous ceux qui croient ce qu'on leur dit de voire et certains soumettent leurs vues, d'autres s'éloignent comme ils peuvent de l'opinion. A mon avis, à réserver à des adultes avertis sévèrement burnés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2010
    Au delà d'une critique acerbe contre le conservatisme anglais, au delà également la morale anglaise, c'est le rapport parents/enfant qui est scruté à la loupe non pas déformante mais bien au contraire d'une précision et d'une justesse redoutable. Ken Loach visite, outre ce qui a déjà été dit ici, bien plus qu'une morale ou un modèle social en visitant la question de ce qu'est aimer son enfant. Est-ce le rendre conforme à un qu'en dira-t-on ? Visiblement les parents de Janice pensent en toute bonne foi aimer leur fille alors qu'ils ne font qu'admirer le modèle éducatif qu'ils cherchent à lui imposer en l'empêchant d'exister. C'est effroyable quand la mère dit à sa fille "je sais ce que tu penses car tu fais partie de moi", c'est sans appel, on comprends dès lors que Janice n'a jamais eu la possibilité de choisir, ni de décider et que ces parents ne lui laisseront jamais cette possibilité. La soeur de Janice tente de le faire comprendre à ses parents mais ne parvient pas à aller au terme de ce qu'elle a à leur dire malgré son entêtement et sa force de caractère. C'est dire le poids écrasant de cette domination maternelle qui emprisonne tout ce qu'elle peut. On sent ce poids, presque mortel, jusque dans le rapport furtif entre la mère de Janice et ses petites filles lors du repas familial quand la mère de Janice dit à sa petite fille qui refuse le plat qu'elle lui propose "Ne dis pas que tu n'en veux par car je sais que ce n'est pas vrai, je sais que tu en veux." A cette confiscation de la parole s'ajoute un père qui n'existe pas en tant que tel car lui aussi est dominé par son épouse non pas à travers un conflit entre eux mais à travers son adhésion totale et l'amplification qu'il donne à cette domination.
    C'est probablement cette étude relationnelle intemporelle et de tout lieu qui fait que ce film n'a pas pris une ride et a conservé toute sa violence, après 35 ans.
    Néo1Ciné
    Néo1Ciné

    53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Ce film exploite le sujet de la folie et de la suggestion de celle-ci par l'entourage. La jeune adulte présentée sombre petit à petit et on voit clairement l'évolution de son comportement tout au long du film. Ses parents, anglais de l'ancienne école, attendent d'elle un certain comportement, et parce qu'elle le refuse ce modèle, ils la qualifient de "déséquilibrée". Le film met également en scène le mouvement antipsychiatrique. Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Un film boulversant...
    La réalisation et la mise en scène sont simples, limpides, il en résulte une sensation d'évolution inéluctable conférant ainsi encore plus de froideur au récit.
    Le scénario, lui-même implacable, demeure plus de 30 ans après, d'une étonnante actualité et soulève "effectivement" nombre de questions, il apparait en outre, certe comme une critique mais également comme un avertissement...
    Les acteurs sont très sincères et le tout sonne juste.
    C'est donc, au dela d'un film très réussi, une véritable invitation à la reflexion, à voir absolument.
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