Derniers Avis sur Red Rock West

Un bon polar sympathique, avec comme clef de voute, un scénario malin, bien construit, qui amène au compte goutte ses révélations, retournement de situation et quiproquos.
Les acteurs sont vraiment dans leur rôle, et Cage au top de sa forme avec un rôle qui lui va comme un gant.
A voir par tous les amateurs de thriller/polar

La bonne époque de Nicolas Cage, bien que ce ne soit pas son meilleur film, il reste très plaisant à regarder. Une bonne histoire, du thriller et de l'action ! Le reste du casting est tout aussi bon, histoire commune mais qui fonctionne bien.

Un polar aux faux airs de western, typique des 90's, et rappelant au début du moins, une Nuit en Enfer (de Tarantino et Rodriguez), les surprises s'enchaînent...
Nicolas Cage est très bon, Lara Flynn Boyle est magnétique et Denis Hopper cabotine, et l'intérêt se délite au fil d'un récit qui tire finalement vers Hollywood Night (certains auront la référence).

Une première moitié qui ressemble, dans les grandes lignes, à la construction scenaristique de Rambo 1. Un vétéran errant, un shérif, un petit patelin, une photo très typée année 90... Ça aurait pu être pas mal.
Puis, la seconde moitié devient un vrai nanar, mal joué et surtout très mal écrit.
Il n'en reste qu'un téléfilm passable pour un dimanche pluvieux.

Un très bon polar au scénario tortueux mais toujours agréable à suivre. Hopper et Cage sont excellents jusqu'au dénouement final sans doute un peut trop gentillet !

J'attendais beaucoup de Nicholas Cage et beaucoup plus de Dennis Hopper et j'ai été déçu par les deux. Lara Flynn Boyle est magnifique dans ce film et c'est avec elle que j'ai été suffisamment distrait pour rester assis jusqu'à la fin mais cela a demandé un effort. L'histoire commence assez bien avec quelques rebondissements auxquels on ne s'attendait pas mais elle s'éloigne brusquement de la réalité et s'enfonce de plus en plus dans le monde du stupide et de l'improbable. La fin est tellement alambiquée et irréaliste que j'ai eu envie d'éteindre mais en espérant contre toute attente qu'il puisse se rétablir à la fin je suis resté assis a le regarder...

Le chef-d’œuvre du polar noir profond voici et c’est génial, on est sorti de l’auberge quand surprise, cette intrigue dramatique tient en haleine, c’est le thriller réalisation plat spécialité nationale, le tueur professionnel double confondu transforme le capital pour argent comptant en banque, le relevé d’identité secret crapuleux.
Pas beaucoup de choix quand il veut trouver un travail en ces emplois du temps vide de créneau horaire, trainant d’état en état, du Wyoming au Texas Rangers Shérif comté country, les dollars dollars attirent tournent les tètes autour femelles fatales malicieuses obsessions individualistes sociétés.

L’embauche pour liquider mari encombrant de sac rempli de poche, le bar tenu Red Rock chez Wayne West, au cimetière le rendez-vous en attendant de courir derrière le train mexicain, hasta la vista crying baby, you loose the game over...!

Un bon film avec Nicolas Cage dans un très bon rôle . Un très bon thriller prenant , fascinant , intriguant .

Red Rock West est un thriller de qualité. Déjà, on appréciera l’esthétique très soignée. Les décors sont très bons, et on glisse parfaitement dans cette ambiance d’Amérique reculée. Vous savez, Wyoming et consort. John Dahl filme remarquablement bien, et son métrage, doté d’une super photographie, distille des atmosphères variées et toujours prenantes. Clairement, on est face à un métrage d’ambiance, plastiquement à la hauteur, avec des éclairages remarquables qui accentuent encore un peu la violence sous-jacente de l’histoire. En revanche, petit reproche sur la bande son un peu discrète. On a un super générique country, mais dans le corps du film, c’est moins emballant.
Le casting est très bien. Nicolas Cage est dans un bon rôle, et en plus quant il est dans un bon jour ça fait des étincelles. Il est excellent en gars paumé finalement assez moral pour ne pas trop céder aux nombreuses tentations qui l’assaillent. Lara Flynn Boyle a un jeu un peu froid et distant, dommage, mais elle s’en sort bien tout de même. Dennis Hopper lui se déchaine en méchant. C’est typiquement le genre de rôles pour lui, et il s’amuse comme un fou sans cabotiner pour autant. J. T. Walsh lui colle bien au personnage méchant qu’il joue, un vrai beauf, mais bien campé.
Le scénario est l’atout de Red Rock West. Tortueux mais toujours lisible, pas complètement surprenant mais très accrocheur, lent mais parsemé de bonnes scènes d’action et dotés de dialogues et de situations convaincants, on a à faire à un film qui sent de toute façon l’intelligence de bout en bout. C’est cogité, c’est précis, et si le suspens ne tient pas forcément toujours tout du long, ça fait du bien de voir une intrigue recherchée, de voir un scénario malin et ludique, bref, qui fait aussi appel à nos neurones. C’est gentiment manipulateur, et bien plaisant.
Red Rock West est un film solide qui plaira aux amateurs d’ambiance et de scénario travaillé. C’est très propre. Il manque quand même un petit grain de magie, un peu plus de surprises, un ton plus piquant. Là, le film reste un peu gentil quand même. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, ce n’est pas tous les jours qu’on a des films astucieux comme celui-là. 4

Un thriller assez sympathique mais qui manque de tonus pour être vraiment mémorable malgré un bon pitch.
Michael a du mal à trouver du travail à cause de sa jambe blessée. Il échoue dans la ville de Red Rock pour oublier ses soucis dans l'alcool. Le patron le prend pour un homme qu'il a engagé. Il lui propose 10 000 dollars pour tuer sa femme. Michael par la trouver pour la prévenir du danger, mais le vrai tueur finit par arriver en ville...
La réalisation est assez bonne: les prises de vue sont assez variés, le cadrage est soigné, la profondeur de champ est assez bonne, la mise en scène fonctionne assez bien et les mouvements sont réussis.
Le scénario a un bon suspense, ont vite embarqué dans cette histoire qui ne manque pas de rebondissements. Les 50 premières minutes sont très bonnes, mais le rythme fini par lourdement baisser jusqu'au climax qui est un peu trop facile. Il n'y a pas beaucoup de clichés, les incohérences ne sont pas trop nombreuses mais il y a quand même des longueurs.
Les personnages manquent de profondeur mais on s'attache à eux, surtout au protagoniste qui a quelque chose de charmant dans son attitude de loser paumé.
Les acteurs s'en sortent plutôt bien, ils sont convaincants sans en faire trop.
Les dialogues ne sont pas géniaux, ils sont classiques et manquent d'originalité.
La photographie a une lumière assez banale mais une très belle palette de couleurs.
Le montage est bien rythmé malgré un manque d’originalité.
Les décors de Roger Pearson sont agréables, les costumes bons et la musique trop discrète.
"Red Rock West" est un bon petit polar mais rien de génial.

Hormis le Sailor & Lula de David Lynch, on ne peut pas dire que les années 90 commencèrent bien pour Nicolas Cage. Pourtant, au milieu des comédies bas de gamme et des thrillers échappant de peu à la case vidéo est apparue une petite perle du film noir, un long-métrage discret qui a non seulement et malheureusement fait un flop mondial mais est directement sorti en direct-to-video aux États-Unis, personne n'ayant vraiment voulu distribuer le produit. Seuls la France et quelques autres pays ont daigné diffuser le film au cinéma avant que les États-Unis ne lui offrent une poignée de diffusions en salles. Pourtant, Red Rock West est une trouvaille qui méritait bien plus que ce traitement peu élogieux... Le scénario nous présente Michael, un vagabond sans le sou aussi bon envers son prochain que désespérément naïf qui arrive dans une petite ville du Wyoming afin d'y trouver du travail. Au moment endroit au mauvais moment, il est pris par le barman pour un tueur professionnel chargé d'éliminer sa femme contre une grosse somme d'argent. Et quand il va prévenir la demoiselle, il va découvrir qu'elle lui offre le double pour liquider ce mari assassin. À partir de là, Michael sent l'embrouille et va tout faire pour déguerpir mais va être rattrapé par les emmerdes, comme aspiré par cette ville fantôme qu'est Red Rock. Tout semble échappé d'un film des frères Coen : la petite bourgade bien trop tranquille, une histoire de meurtre arrangé, un pauvre loser charismatique, une femme fatale, des gros flingues et un ton de film noir mêlé à une atmosphère parfois décontractée. On se régale à contempler cette péripétie simple mais efficace, envolée et hypnotique où Nicolas Cage brille de sa simplicité, le regard ténébreux et les dents serrées face à la belle Lara Flynn Boyle, l'excellent J.T. Walsh et le toujours aussi déjanté Dennis Hopper, ici délicieux en tueur à gages bavard. Auteur du déjà acclamé Kill Me Again, film noir dans toute sa splendeur, le réalisateur John Dahl nous livre ainsi un western moderne trépidant où traîtres en pagaille et faux-semblants se mêlent aux coups de pétards et aux billets verts, faisant de Red Rock West une œuvre trop souvent mésestimée pourtant exaltante du début à la fin.

Un bon polar de John Dahl à l’interprétation remarquable (sublime Nicolas Cage et Dennis Hopper) qui sent bon l’ambiance poisseuse du film noir de la grande époque.

Pour son second film, qu’il a coécrit avec son frère, John Dahl affiche sous gout prononcé pour les intrigues criminelles et le film noir puisqu’il en reprend bon nombre de ses codes et clichés pour mettre au point une histoire saugrenue dont on devine qu’elle a inspiré l’écriture de U-turn quatre ans plus tard. L’ arrivée du personnage aussi marginal que naïvement honnête qu’interprète Nicolas Cage (qui revêt à l’occasion sa veste en jean qu’il portait avec aisance dans Sailor et Lula) dans une petite ville minière du Wyoming peuplée de personnages peu scrupuleux va entrainer, malgré lui, un déchainement de violence assez prenant à suivre, d’autant que Dennis Hopper y fait preuve d’une bestialité jubilatoire (digne de celle de True Romance) et que Lara Flynn Boyle (déjà fort charmante dans Twin Peaks) se montre particulièrement envoutante dans son rôle de femme fatale. Red Rock West n’offre donc rien de novateur sur le plan scénaristique, mais sa réalisation référencée et son casting séduisant en font un film indépendant réussi et même une œuvre emblématique des années 90.

Petit film indépendant assez méconnu, Red Rock West fleure bon les années 90, et leur ambiance si particulière. Ici, le détour vaut surtout pour le tandem Nicolas Cage/Dennis Hopper, qui donnent à cette sympathique série B du charme et du caractère.
Pour le reste, rien ne marque les esprits. Les situations alambiquées amenées par le scénario font sourire, l'opportunisme de Michael Williams (Cage), le principal protagoniste aussi, et l'esprit Redneck de ce trou du Wyoming est plutôt bien reconstitué.
Vite regardé et vite oublié, Red Rock West n'en demeure pas moins un film agréable qui saura vous occuper le temps d'un après midi pluvieux.

Un film un peu bizarre dans son scénario, comme si des bouts auraient été ajoutés en voyant que le film n'était pas assé long, un peu dommage. Mais a voir