Avis : Les Dix commandements - Page 3

Habitué aux grandes productions, Cécile B. Mile nous livre une fresque puissante et "quasiment" avec un respect pour l'histoire biblique de Moïse.

Un très grand et très bon film, qui n'a pas trop vieilli. Il est très long, certes lent, parfois un peu trop, parfois un peu vieillot (effets spéiaux, clichés); il n'en reste pas moins un chef d'oeuvre; plusieurs raisons à cela: Une histoire captivante, des personnages très profonds, soit attachants, soit détestables, une mise en scène magnifique, des décors impressionnants, une ambiance "biblique", et un sens de l'épique étonnant pour l'époque.
Certaines scènes sont inoubliables par leur grandeur épique ou magique, la musique est culte (à l'heure où je tape sur le clavier, je l'ai toujours en tête, bien que cela fasse quatre jours que j'aie vu le film).
Malgré quelques clichés hollywoodiens, on en ressort instruit sur cette épisode de la bible qu'est l'Exode.
S'il n'atteint pas le niveau de certains péplums d'aujourd'hui (Gladiator, Troie ou 300), Cecil B. de Milles a certainement réalisé ici le plus grand péplum de l'époque, un vieux chef d'oeuvre étonament touchant et prenant.

Déception aussi colossale que sa réputation... Le film est lent et lourd, du coup les scènes qui ont fait sa réputation n'accrochent même pas.

un film mythique qui tarde à prendre son envol pour aboutir à l'un des chefs-d'oeuvre classiques du cinéma . charlton heston est magistral.

Evocation de la vie de Moïse, les Dix Commandements est un film colossale, un monument du cinéma.

Un film culte, on aime ou on aime pas, mais il faut avoir vue ce film Typique des grande saga et des grande fresque qui ont occupé le cinéma dans les années 50-60. Et puis du Grand Charlton Heston

Ce film sur la vie de Moïse possède des atouts et des défauts assez évidents. Tout d'abord, Les Dix Commandements est un trésor de références bibliques qui a un intérêt à la fois historique et religieux (même si l'on est athée). Les décors sont également de bonne qualité pour l'époque. Néanmoins, l'interprétation de ces événements par Cecil B. De Mille n'est pas très intéressante car elle manque parfois d'objectivité. Presque tout est caricaturé pour servir une vision très manichéenne, sans nuances, dans laquelle les Egyptiens sont démoniaques et où la parole sacrée de Dieu est un prétexte pour cautionner tout et n'importe quoi (je pense par exemple aux événements qui entourent les 10 plaies d'Egypte). Pour un messager de Dieu, j'ai également trouvé que Moïse tuait pas mal de personnes... Ensuite, j'ai trouvé la première moitié du film beaucoup plus captivante que la seconde (la dernière heure est carrément soporifique). Pour conclure, je trouvais qu'il était intéressant de se poser la question : la loi a-t-elle rassemblé les hommes autant qu'elle ne les a divisé? Pour moi, admirer la loi comme Monsieur De Mille c'est déjà glisser dangereusement vers l'autoritarisme. Après ce bref hors-sujet, je dirais que Les Dix Commandements est un film à voir mais sûrement trop partisan et moral pour être un chef d'oeuvre.

L'un des plus grands films, l'un des plus grands péplums de l'histoire du cinéma ! Il serait honteux de dénigrer un film de cette classe. Pour son époque, il est l'équivalent de "Titanic" ou encore "le Seigneur des Anneaux". Les techniques utilisées pour le tourner surpassent tout ce qui est du dernier cri, à l'époque. Les décors sont d'une précision remarquable pour les connaissances archéologiques des années 1950. Quant aux effets spéciaux, ils font partie des plus renversants que l'on ait pu voir jusqu'aux effets numériques. La scène de l'ouverture de la Mer Rouge, qui fut extrêmement coûteuse et complexe à réaliser, demeure encore l'une des scènes d'effets spéciaux les plus incroyables et impressionnantes de toute l'histoire du cinéma.
Les acteurs ne sont pas dans le vide, leurs prestations sont légendaires. Yul Brynner est un vrai pharaon, apportant une classe énorme dans son jeu. Charlton Heston est le Moïse incarné. Un acteur grandiose dont le talent n'est plus à prouver. Quand il ouvre en deux la Mer Rouge, son charisme atteint la perfection. Tout est une réussite dans ce film. L'équipe du film a fait un travail d'extrême minutie; pas seulement niveau décors et costumes mais à tous les angles : effets spéciaux, musique, dialogues, écriture des personnages et de l'histoire.
Adapté de la Bible, ce film parle évidemment de Dieu ainsi que des ancêtres des juifs à savoir les Hébreux. Pourtant, contrairement à ce que certains peuvent prétendre, on n'a pas besoin d'être chrétien ou juif pour apprécier ce film. D'ailleurs, je tiens à rappeler que les grands péplums d'autrefois possédaient des messages importants à retenir. Pour Quo Vadis, c'était celui de lutter pacifiquement contre la folie et la tyrannie humaine. Cléopatre, l'amour vrai est éternel et indispensable. Ben-Hur, pardonner et aimer même ses ennemis. Quant aux Dix Commandements, c'est de lutter contre l'esclavagisme et de ne pas traiter l'homme comme un animal. Ce genre de message ne se retrouve plus maintenant dans les péplums actuels. Les critiquent peuvent dire ce qu'elles veulent, Cecil B. DeMille signe un incontestable chef-d'oeuvre. Loin de la simple mise en scène soignée, il livre un vrai film d'auteur, puissant et grandiose. La référence absolue du film biblique.

Une oeuvre monumentale de par ses décors, sa distribution, ses costumes et sa figuration. Certains effets spéciaux ont vieilli, d'autres restent spectaculaires. La scène de la traversée de la mer rouge reste un moment d'anthologie. Cependant l'oeuvre a des défauts : le jeu très daté de ses interprètes, l'utilisation abusive des transparences, son côté leçon de catéchisme agaçant, des longueurs et le côté par moment un peu statique de la mise en scène.

Une énorme déception, je m'attendais vraiment à adorer ce film, mais malheureusement je le trouve simplement bon. Les deux premières heures passent rapidement, mais l'heure et demie suivante est ennuyante au possible. Toute la partie des dix plaies d'Egypte m'a ennuyé en fait, alors que ça n'aurait pas dû être le cas. Pour moi ce film ne peut-être comparé à l'exceptionnel film de William Wyler, Ben-Hur, qui est un chef-d’œuvre époustouflant et qui pour moi est supérieur à tous les niveaux à ce film de Cecil B. DeMille. Les acteurs sont très bons, pas de soucis, la musique d'Elmer Bernstein est bonne, mais c'est loin d'être la meilleure de ce grand compositeur, ce qui est dommage car un film épique mérite une bande originale sublime, Ben-Hur ou Lawrence d'Arabie sans leurs musiques ne seraient pas aussi grandiose. Si ces deux derniers ne pourront jamais connaitre de remake tant ils sont parfaits, celui-ci pourrait largement en avoir un aujourd'hui.

Ce film est tiré de la mythologie biblique par le cinéma Hollywoodien; on y mélange gaiment les moeurs de l' Egypte ancienne et celles des Etats-Unis des années 50, le tout dans une sauce pseudo-historique (n'oublions pas qu' il s' agit de mythologie) puisque C. de Mille nous informe qu'il a été conseillé par des ...historiens!!! Le film est bien fait cependant (il faut le regarder sans trop se poser de questions); bonne mise en scène, bons acteurs, bons trucages. Film KITCHISSIME , juste pour le plaisir des yeux.

Un incroyable film, un incroyable péplum pour l'époque, tout y est... De Mille maitrise totalement son film bien qu'un peu long par moment mais bon on va pas lui en vouloir car l'Ancien Testament est passionnant. On y voit plus un Dieu violent qu'un Dieu n'étant fait que d'amour dans le film. La séquence de la Mer rOUGE EST JUSTE époustouflante avec les effets de l'époque...
Les acteurs sont épatants, c'est bien simple on à l'impression que le réalisateur a remonté le temps et à filmé cet épisode clé de l'histoire des juifs .
Tout y est pour que le film demeure immortel.

Dernier film tourné par Cecil B. DeMille, un remake de son travail de 1923, avec encore plus de moyens mis en œuvre (on parle de 20000 figurants), et une durée de 3h30.
Ce sont les défauts de cette superproduction qui frappent d’abord, et ils sont nombreux : préchi-précha puritain typiquement américain, assommantes références à Dieu, sentimentalisme de roman-photo, ridicule de quelques scènes, boursouflure de certaines, invraisemblance totale de beaucoup d’autres, trucages bouffons (buisson ardent style cuisinière à bois, Yahvé en tornade rouge façon pub pour machine à laver, etc.).
Puis on s’aperçoit que les acteurs masculins sont crédibles, et savent donner du poids à leur personnages (plus que leurs homologues féminins d’ailleurs), puis on reste époustouflé devant les reconstitutions architecturales, surtout vu l’époque de tournage, étonné par certains effets techniques, puis on découvre quelques séquences réellement émouvantes, et finalement, par moment, on se laisse gagner par le souffle épique de l’ensemble (scène de l’exode, passage de la mer rouge).
J’ai aimé aussi : ce chameau qui mange le régime de dattes qu’un juif a posé sur ses épaules pendant la séquence de l’exode ; la nuée verdâtre qui dégouline sur la lune lors de la nuit de la mort, et le sol parfaitement sec sur lequel s’engagent les juifs une fois la mer (rouge) séparée en deux.
J’ai vraiment détesté : l’interminable, inutile, creuse, pompeuse, redondante et prétentieuse musique d’Elmer Bernstein qui conclut le film, sur une image fixe, vraiment fixe pendant tout le pensum.

Ce film culte à cela d'extraordinaire que malgré les moyens techniques qui n'existaient pas à l'époque (1956), il n'a rien a envier aux blockbusters à effets spéciaux actuels. Le chef d'œuvre de Cecil B. De Mille
n'a pas pris une ride. Il est intemporel.

Une fresque romanesque fade, la vie de Moise aurait pu me passionner comme dans les livres d’histoire, une telle réalisation ne peut porter qu’une opinion portée vers le politico-religieux. La figure clé, prince d’Égypte pharaonique, une civilisation dépeinte comme telle, assoiffée du sang de sa grandeur et adoratrice de multiples idoles. En apprenant ses origines hébraïques, le peuple rendu en esclavage par le maître souverain sur la terre d’Égypte, le noble fils préféré compatît soudainement à la condition de sa vraie famille qu’il a toujours été renier et mis à l’écart de la connaissance cachée par la princesse mère adoptive, abandonne son titre et sa vie luxuriante de volupté pour la modestie de prophète joué par Charlton Heston inexpressif, inerte guide de son groupe d’élue vers le pas religieusement monotone de l’affranchissement. Les acteurs américains jouant des rôles de moyen orientaux et de Nord africains exceptés les représentants d’Ethiopie, seul Yul Brynner sort du lot par son charisme. Malgré la cruauté de Ramses, héritier du trône en position favorable à la succession de son père pharaon mourant suite au désistement de son frère qui n’aurait aucun lien de parenté après les révélations, contenant des passages intéressants sur l’interaction dans l’histoire de l’antiquité, on retrouve les pages importantes de l’écriture des livres saints, dont le buisson-ardent, le bâton magique devenant serpent puis touchant la mer transformé en sang. Des moments qui m’a attristé sur l’action meurtrière de Moise à travers le fils du couple royal, je suis resté neutre et ne le cautionne pas, la mise en scène était académique et tout au long d’un film qui s’allonge sans passion et ardeur. Les effets spéciaux de l’ouverture de la mer rouge sont biens travaillés pour une coûteuse superproduction de 1956, ça s’épuise longuement, une nouvelle évolution des philosophies humaines, le monothéisme moralisateur arriva au terme et à bout du polythéisme de déchéance. Ainsi furent les populations des temps anciens, la superstition pris le dessus sur la crédulité, les exploits bibliques sont des mythes de science-fiction, reprenant moult légendes païennes et de l’héritage du folklore légués par nombres historiens.