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    Que la bête meure
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    4,0
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    86 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 803 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Même si "Que la bête meure" est particulièrement typique du cinéma de Claude Chabrol,on ne peut pas dire que j'ai été particulièrement emballé.Un Chabrol qui s'interroge là sur les notions de culpabilité,de vengeance tout en tapant comme à son habitude sur les doigts des bourgeois provinciaux.Un père(Michel Duchaussoy,admirable de retenue)cherche désespérément le responsable qui a écrasé son fils,le tuant,avant de prendre la fuite.Son enquête et sa quête le conduisent à Quimper,où il s'aperçoit que la justice individuelle est plus difficile à exécuter qu'à imaginer,d'autant qu'entre-temps,il s'est épris de la belle-soeur du chauffeur(Caroline Cellier)et éprouve de l'affection pour le fils frustré de celui-ci.Chabrol se gausse des banalités dites dans les repas chez les bourgeois(le couplet sur la météo bretonne),mais surtout il donne un rôle en or au massif Jean Yanne.Un personnage outré,pas du tout réaliste,mais détestable ,et qu'on a finalement envie de voir mourir,tout en regrettant le peu de confrontations entre les 2 hommes.C'est cela le problème:le parcours qui rapproche inexorablement victime et coupable multpilie les raccourcis,et les situations caricaturales,attendues,gâchent le plaisir.Pour un suspense qui se veut hitchcockien,c'est le comble!
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Que la bête meure. C'est du Claude Chabrol tout craché. Le scénario ressemble clairement aux films; Le boucher, tourné l'année d'après et Les Fantômes du chapelier, tourné douze ans plus tard. Après ses films maintenant se sont des téléfilms du lundi soir, car ils restent longuets et simplissimes. Mais ils restent chouettes et bien tournés. Il y a toujours de bons acteurs et de bonnes actrices. Bon, Chabrol, il a au moins le mérite d'obtenir quatre étoiles à chaque film. Donc de carrière quatre étoiles, c'est pas mal du tout. Après la campagne française en 1969, on reste très loin de l'effervescence de Woodstock. La France avec ses vingt ans de retards sur l'Amérique. Bon la nouvelle vague, si c'est pour exprimer la lointaine campagne, on peut aussi s'en passer.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Un Chabrol qui ne figure pas à mon sens parmi les plus mémorables, malgré la composition d'un Jean Yanne abject à souhait. Le film souffre de quelques longueurs et est assez convenu aussi bien dans ses personnages que dans le déroulement de l'histoire. Le sujet initial empêche sans doute Chabrol de faire montre du cynisme dont il est coutumier à l'égard des petits bourgeois. Le film aurait sans doute gagné à être raccourci pour plus de nervosité et de tension. Néanmoins le style demeure, et la finesse de certains dialogues est remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juin 2010
    j'ai dû réellement me forcer pour regarder ce film et les dernières 45 mn ont été bien dures . J'ai l'ai trouvé tout simplement grossièrement caricatural.

    Je n'en ai extrait que deux choses positives :
    - la délicieuse caroline cellier dont la plastique fragile m'a toujours énamouré le regard.
    - l'ambiance "1969", sa mode et ses voitures (404, dauphine, R16,...) : j'avais pile 20 ans !
    Mais pour le reste, de la musique brutale et théâtrale à l'intrigue pataude toujours systématiquement invraisemblable en passant par une galerie de personnages improbables et grotesques (le paysan qui ressemble à un paysan d'opérette, le beau-frère hyper efféminé, la mère jouant faux pire que dans une pièce de théâtre de collège et l'impayable jean yanne.
    Jean yanne que j'apprécie beaucoup d'habitude. Ici on lui a demandé d'en faire des tonnes et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il obéit ! Nous avons le prototype du monstre madré, du beauf abject sur-saturé de beaufitude, de certitudes, d'abrutissement, tellement chargé que l'on touche au comique. Involontaire, malheureusement pour chabrol. Chez lui et sa sympathique maman, il n'y a rien, rigoureusement rien à sauver, tout est pourri. En outre je ne le vois pas du tout un tel olibrius directeur de grand garage, même faisandé jusqu'à l'os. Tout au plus c'est un minuscule chef d'atelier macho, méchant et mesquin, en un mot petit.

    alain
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    Un chabrol en petite forme , mais qui malgré tout tire son épingle du jeu .
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un bon Chabrol si on ne compte pas le dénouement assez décevant, car attendu (j'ai connu de meilleurs fins venant de lui). Toutes les qualités du film sont donc la morale, le jeu des acteurs, la spoiler: fameuse rencontre entre les deux hommes
    , les deux ou trois scènes captivantes ( spoiler: le dîner de famille où Paul se plaint de la viande mal cuite ; Charles et Paul en mer, ou encore le poste de police
    ) ainsi que les dialogues percutants, presque littéraires dit comme ça de la bouche des comédiens, – comme souvent chez Chabrol. Il peut ne rien se passer de particulier lors d'une scène qu'on restera les yeux rivés sur ce qui est en train de se dérouler car les acteurs sont bien dirigés, les dialogues percutants, et on ne peut se douter de la suite des événements ; il nous met constamment dans le doute (on l'a vu avec La Cérémonie). Dans Que la bête meure, au lieu de nous emmener vers un chemin qu'on croit tout tracé ( spoiler: Charles accomplissant enfin sa vengeance
    ), Chabrol renverse l'idée préconçue que l'on se fait et nous fait comprendre que la vengeance n'assouvie, en fin de compte, pas la haine en soi («Que la bête meure... et l'homme aussi»).
    pierrre s.
    pierrre s.

    351 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Haine, vengeance et amour forment un dangereux mélange... Claude Chabrol nous le prouve avec ce drame au premier abord classique, mais finalement tragique et très maitrisé.
    kray
    kray

    45 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Du très grand jean yanne , du très grand chabrol , pour un très grand film. Chabrol dans toute sa splendeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2010
    Sans aucun doute le meilleur film de Claude Chabrol, grâce a un duo d'acteurs convaincus et talentueux. Du grand cinéma français...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Jean Yanne joue très bien les roles de salopard, le scénario est très convaicant. L'image est belle, les acteurs tous excellent, la mise en scene est géniale. Chabrol réalise l'une de ces meilleurs oeuvre.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    « Que la bête meure » de Claude Chabrol (1969) démarre comme un film policier. Un petit garçon est tué dans un village breton par un chauffard qui prend la fuite. L’enquête de la police n’avançant pas, son père, Charles Thénier (Michel Duchaussoy), écrivain pour enfants et veuf, se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils. Tout en écrivant dans un petit carnet noir ses constatations, il progresse pas à pas froidement et de façon déterminée. Le hasard fera qu’un paysan se souvient d’avoir dépanné ce jour-là un couple d'automobilistes embourbés, la voiture, une Ford Mustang, avait l'aile avant gauche abimée et le paysan a reconnu dans la voiture une actrice de télévision Hélène Lanson (Caroline Cellier). De retour à Paris Charles va retrouver la jeune femme et devenir son amant. Elle lui parlera de son beau-frère, Paul Decourt (Jean Yanne) qui est garagiste à Quimper… et Charles de le suspecter. Invité chez lui, il découvrira que cet être exubérant et égoïste, est un véritable salaud qui malmène sa femme et son fils, et son entourage. Au cours d’une sortie en mer, Charles est décidé à tuer Paul qui ne sait pas nager… mais celui-ci à découvert et lu le petit carnet noir. Paul sera tué par son propre fils et pour le protéger Charles s’accusera et partira seul en mer.
    Claude Chabrol nous offre un film parfois un peu caricatural mais aussi une réflexion sur la culpabilité et la vengeance personnelle puisque Charles pourtant courtois va devenir lui-même un bourreau. Un grand film qui a un caractère un peu hitchcockien. Pour ma part, un des 5 meilleurs Chabrol avec « Le Boucher » (1970), « Violette Nozière » (1978), « Une affaire de femmes » (1988) et « La Cérémonie » (1995).
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Claude Chabrol signe probablement un de ses meilleurs films en mettant en scène cette histoire de vengeance froide et calculée pleine de surprises. Le scénario ne va jamais là où l'on s'y attend et Michel Duchaussoy trouve son meilleur rôle en la personne de Charles Thenier, brisé par la mort de son fils et animé par la haine et le désir de vengeance quitte à sortir avec la belle-sœur de l'assassin de son fils pour se rapprocher de son but. L'assassin, la bête c'est Jean Yanne, excellent dans ce rôle de salaud taillé sur mesure qui parvient à voler les scènes à Duchaussoy par sa stature et sa voix. Il est parfait dans la peau de Paul Decourt, l'homme que tout le monde veut voir mort. On pourrait reprocher au scénario de caricaturer un peu mais l'ensemble est tellement crédible jusqu'au dénouement que l'on pardonne tout même une mise en scène qui semble parfois un peu brouillonne.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2011
    J'ai beaucoup apprécié les personnages et l'interprétation des trois acteurs principaux. Je trouve que la réalisation est très bien.
    Mais hélas je trouve le scénario un peu juste avec des trucs pas très réalistes. Exemple le paysan rencontré "par hasard" qui déballe tout d'un coup et qui presque le conduit chez la bête (bonjour l'intrigue policière). La bête haïe mais véritable séducteur, Duchaussoy qui tabasse et va presque étrangler la femme dès le début sans faire capoter son plan bien au contraire la femme reste et l'emmène droit où il veut etc etc ... Ca fait trop, ça casse tout dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Voilà du très grand Chabrol. Ce film en deux temps nous offre une enquête d'une part et une vengeance d'autre part, le tout accompagné par une musique de Brahms qui donne tout son sens au film. Le personnage campé par Jean Yanne n'est presque pas crédible tant il est con et méchant. Il aurait eu du mal à interpréter ce rôle de grand méchant. L'histoire n'en reste pas moins crédible. Caroline Cellier, vachement craquante quand même, incarne assez bien l'agneau blessé par le loup -qui règne par ailleurs comme un despote sur son cercle familial qu'il humilie sans mesure- et on vient à souhaiter, bien sur, la mort de la Bête. C'est pourquoi la morale implacable qui achève d'un même pas, la Bête et celui qui la tue, est primordiale : elle donne un absolu relief à une histoire qui serait classique. Que la bête meurt est à voir absolument.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 177 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2018
    UNE AFFAIRE D'HOMMES. Jean Yanne passe en force, et Caroline Cellier est magnifique. On n'a pas l'affrontement attendu et espéré. Cela reste quand même un bon Chabrol.
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