Avis : Les Sept mercenaires - Page 2

Quelle déception! Et je parle sans avoir vu l'original, les 7 samouraïs. Donc mon désappointement n'a rien à voir avec un problème par rapport à la référence. En fait, mon souci c'est d'avoir été biberonné aux western spaghettis. Du coup, quand on retombe dans le plus traditionnel, je ne suis jamais vraiment transcendé. Mais voyons plutôt :
- Le casting, pourtant impressionnant, est complètement sous-utilisé. Quelle gâchis de ne faire apparaître James Cobburn que quelques secondes. Seul Yul Brinner et Eli Wallach sortent du lot.
- L'histoire manque de profondeur et j'ai eu vraiment de la peine à avoir de l'empathie pour ces gentils cowboys qui viennent défendre les miséreux. Le procédé m'a paru trop poussif.
- Niveau positif, je relèverai deux choses 1) le magnifique cinemascope au service de composition de cadre parfois superbe et 2) la figure du "méchant", jouée par Eli Wallach un peu plus complexe et fouillée que d'habitude. Dommage qu'on ne la voie pas plus.

Un des meilleurs westerns du cinéma, composé d'un casting 5 étoiles, et d'une BO légendaire, à voir et à revoir !!

Bon, visiblement j'ai vraiment du mal avec les western dit "cultes". En visionnant Les 7 mercenaires, je n'y ai vu qu'un film longuet aux personnages peu fouillés et au scénario minimaliste. Certes, le casting est impressionnant mais je pas trouvé dans ce film une once de chef d'œuvre. Soit ca a mal vieilli, soit ce n'est pas pour moi. Toujours est il que j'ai trouvé ce western tout juste passable, bien loin de "Le Bon, la Brute et le Truand" qui reste mon western préféré.

Remake officieux des 7 Samouraïs d'Akira Kurosawa, Les 7 Mercenaires réussit à s'affranchir de son prédécesseur en transposant la même intrigue dans l'ouest sauvage américain. Un tour de force tout en couleurs qui parvient à nous faire oublier son manque d'originalité en proposant un affrontement inoubliable qui ne semble pas vieillir. Réalisé par John Sturges (Règlements de comptes à OK Corral), le remake s'inscrit immédiatement parmi les meilleurs westerns de tous les temps grâce à son casting de choc, sa mise en scène fracassante, son inoubliable musique et son histoire détonante... Cette histoire raconte donc comment des fermiers sans cesse rackettés par un dangereux bandit et sa bande décident d'engager des mercenaires pour faire cesser cette intolérable situation. Ils louent donc les services de Chris Adams (Yul Brynner, la classe à visage humain) le cow-boy juste et fier leader, Vin Tanner (Steve McQueen) le sidekick amoureux de la gente féminine, Britt (James Coburn) le lanceur de couteaux aventurier, Lee (Robert Vaughn) le fugitif, Harry Luck (Brad Dexter) le mercenaire cupide, Bernardo O'Reilly (Charles Bronson) le bûcheron aux valeurs humaines touchantes et Chico (Horst Buchholz) le jeune casse-cou inexpérimenté. Tous vont se battre pour la juste cause mais aucun presque ne le fera pour les mêmes raisons. Cette galerie de héros aux personnalités aussi variées que parfois caricaturales forge le film et en fait une palette mémorable du plus bel effet. Nous suivons donc avec entrain non seulement l'entraînement de ces fermiers apeurés qui vont apprendre à se battre mais aussi l'amourachement de ces flingueurs solitaires à ce qui pourrait être leur dernière et unique famille, cette petite peuplade composée d'enfants attachants et d'hommes effrayés par le danger qui n'aspirent qu'à labourer et vivre tranquillement. Chacun des mercenaires va voir en cette mission la plus importante de sa vie et c'est là que le long-métrage diffère des classiques westerns. Et si Yul Brynner, Steve McQueen, Horst Buchholz ou encore Charles Bronson sont placés au premier plan, on regrettera le manque de profondeur de Robert Vaughn et Brad Dexter, disposés parmi les mercenaires pour coller au chiffre emblématique. Toutefois, plein de rebondissements, de répliques qui font mouche et de fusillades dantesques, Les 7 Mercenaires demeure l'un des meilleurs westerns qu'il soit et l'un des rares remakes à avoir su utiliser le sujet original à bon escient.

Considéré souvent comme un chef-d’œuvre du genre, je n’ai pourtant pas été outre mesure enthousiasmé par ce western très propre, mais pas irréprochable !
C’est évident, le casting a énormément joué dans la célébrité du film ! Dur de réunir davantage de stars de toutes générations d’ailleurs, avec Horst Buchholz, vraiment très à l’aise, Eli Wallach, et en accumulant les légendaires Brynner, McQueen, Bronson, Coburn, Vaughn…Casting incroyable, pas forcément exploité de façon égale (Vaughn par exemple parait clairement sous-utilisé), mais qui s’avère une attraction à lui tout seul ! Brynner est vraiment très bon, épaulé par un McQueen plutôt à l’aise lui aussi, tandis que Bronson séduit dans un rôle de cow-boy gentiment bourru ! Reste que celui qui m’a le plus séduit, c’est Eli Wallach, qui campe un méchant légendaire. L’introduction est un moment anthologique auquel il apporte toute la qualité de son jeu !
Doté d’un solide casting, les 7 mercenaires proposent une histoire simple et carrée. Des méchants, un village de paysan, une défense nécessaire emmenée par 7 mercenaires qui ont tous plus ou moins des raisons pécuniaires d’être là ! A mon sens j’ai été un peu déçu de voir un film assez artificiel. Ok c’est divertissant, surtout d’ailleurs grâce à une petite pointe d’humour bienvenue, il y a des scènes fortes… mais aussi des facilités ! Je suis désolé mais le passage des discussions qui s’enchainent entre les mercenaires et divers villageois casse le rythme et c’est très artificiel ! Pareil, sans dévoiler la fin mais il y a une succession de trucs improbables alors qu’il aurait été tellement plus simple d’exploiter toute la longueur de l’épilogue pour distribuer un poil plus judicieusement les moments forts de la conclusion ! Du coup les 7 mercenaires recèle des moments plutôt lourds, que je ne caractériserai pas de désagréables, car on sent des dialogues bien écrits, mais qui affadissent à l’évidence le déroulé du film.
La réalisation est signée d’un performant John Sturges, qui fait le boulot. Les 7 mercenaires n’impressionnent pas spécialement, mais c’est du western solidement emballé. De l’action propre, des décors convaincants, des paysages corrects, il n’y a rien d’exceptionnel, mais c’est soigné, performant, et efficace ! On reste loin du western magnifique à la André de Toth ou à la Fritz Lang, avec une photographie technicolor hypnotisante et des paysages incroyables, par contre on gagne en authenticité, dans un style qui, par moment, m’a rappelé le western spaghetti. A souligner une bande son de qualité en revanche, bienvenue pour rythmer les scènes d’action notamment !
Les 7 mercenaires n’est donc pas une légende du western, du moins à mon sens ! C’est du western efficace et bien huilé mais à la narration lourde, parfois artificielle avec un côté trop fabriqué. Finalement, sans le défendre puisque ne l’ayant pas vu, peut-être que le remake de Fuqua apportera ces éléments manquants, parvenant à mêler de façon plus attractive la profondeur des personnages au plaisir de l’action.

Sans être mauvais, les sept mercenaires est un western mineur comparé à beaucoup d'autres, malgré un casting d'exception, le film n'a pas vraiment de profondeur et s'oublie facilement. Les scènes de fusillades ne sont plus si spectaculaires et ont vraiment perdu de leur puissance, c'est bien dommage car elles avaient vraiment un grand rôle dans ce film. Quelques dialogues bien envoyés raviront les fans du genre mais Sept Mercenaires est un western auquel il manque un charme évident.

Avec un tel casting y'avait de quoi faire quand même mais non au final juste un film très long, trop long, trop de longueur pour rien, une histoire pas franchement passionnante, 7 mercenaires partent défendre un petit village souvent volé par une bande de malotrus si j'ose dire, 7 bons samaritain hein, parce que 20 dollars pour 6 semaines de protection et risquer la mort faut être un saint pour accepter, finalement j'en retiens rien, c'est simplet voire cul cul, y'a pas franchement d’âme ni d'esprit western, juste histoire de montrer qui a le plus gros colt, ça vole pas haut en bref, loin des grands Westerns ce film se regarde mais n'a guère franchement d’intérêt si ce n'est de voir un bien jolie casting.

Un remake sympathique au casting exceptionnel, qui reste très fidèle au film de Kurosawa. Le film est cependant plus efficace dans la narration que son homologue japonais (plus rythmé et moins long).

Adaptation des 7 samouraïs de Kurosawa qui se voit et se revoit sans déplaisir.

Un western culte, qui m'a pourtant un peu décu. John Sturges n'est otut de même pas John Ford. Reste toutefois un très bon film, avec de très belles scènes d'actions et des personnages étoffés et intéressants. Excellente interprétation, notamment Steve MCQueen, Eli Wallach, et James Coburn.

Un remake comme ça on aimerait en voir plus souvent. Elmer Bernstein signe une BO qui restera dans les annales. Le casting est fou avec Steve Mc Queen, Yul Brynner, Robert Vaughn et Bronson. Le film est culte grâce à des scènes d'actions mémorables (par exemple: le lancer de couteau) et une dream team, qui, au début du film, se forme en nous présentant les meilleurs mercenaires. La deuxième partie contre les mexicains est tout aussi formidable avec un combat qui semble impossible. Le futur réalisateur de la Grande Évasion avait déjà montré tout son talent en s'inspirant du film de Kurosawa.

Un western culte signé John Sturges, voilà ce qu'est "Les Sept mercenaires" ! Ce film est le remake d'un film japonais nommé "Les Sept Samouraïs". A l'époque de la sortie du film de John Sturges, la presse (française et internationale) avait crié au scandale car John Sturges faisait un remake : on était à la limite de l'incident diplomatique. Aujourd'hui encore, certaines personnes se révoltent car John Sturges a osé faire un remake. Pour ma part, je m'en fiche complétement et je tiens même à dire que ce film est meilleur que son original ! Le casting est énorme : Yul Brynner, Steve McQueen, Horst Buchholz, Charles Bronson, Robert Vaughn, James Coburn et Brad Dexter. Tous ces acteurs, peu connus au moment de la sortie du film, incarnent les sept mercenaires. Cependant, n'oublions pas Monsieur Eli Wallach qui est aussi de la partie : il joue le grand méchant de l'histoire. Comme dans tous les westerns, surtout ceux de Sturges ou de Leone, l'histoire est très prenante. On est au 19ème siècle dans une petite ville du Mexique. Un certain Calvera, bandit notoire, s'amuse à venir régulièrement dans cette petite ville pour intimider les habitants et par la même occasion, pour les piller. Trois habitants quittent alors la ville à la recherche de quelqu'un d'expérimenté qui pourrait les aider à faire déguerpir Calvera. Ils rencontrent alors Chris Adams qui leur promet de les aider. Celui-ci engage six autres personnes : le clan des sept mercenaires est formé. Ils font alors route vers cette petite ville mexicaine et en attendant l'arrivée de Calvera, ils forment les habitants à se battre. Que j'adore cette histoire : elle est simple mais claire et précise. Tout est expliqué, tout est montré ! La réalisation est superbe, bien qu'effectivement pas toujours réaliste (notamment au niveau de la représentation de la mort à l'écran mais n'oublions pas qu'on est en 1960 : cela signifie deux choses. Les moyens techniques ne sont pas encore ultra développés et aussi, la censure faire fureur à cette époque). Notons aussi que les dialogues sont absolument exquis : très empreints de cynisme et d'ironie. Les acteurs sont excellents : j'ai une préférence pour Horst Buchholz, mais le charisme de Steven McQueen et de Charles Bronson est tout aussi appréciable. Enfin, et je terminerai là, le réalisateur du film d'origine ("Les Sept Samouraïs"), Akira Kurosawa, a lui-même avoué que le film de John Sturges était meilleur que le sien. La musique d'Elmer Bernstein est magnifique !

Un western culte, une mise en scène sans reproche, un film disposant d'un casting extraordinaire, mention spécial à Yul Brynner !!!

J'en gardais un bien meilleur souvenir... C'est lent, c'est bourré de longueurs amères, il y a très peu d'action et de dialogues mémorables... Seule la scène d'ouverture avec le cimetière est à retenir.

Antoine Fuqua nous sert ici un très bon western. Surtout pour ceux qui n’ont pas vu la version précédente, de John Sturges. Fuqua se sert d’acteurs émérites, mais hélas, aucun d’eux n’a le magnétisme des légendes vivantes dont s’était servi Sturges. Les « gueules » de Bryner, McQueen, Bronson, Wallach, et Coburn sont tout simplement irremplaçables. Les dialogues de Sturges avaient également plus de résonance que ceux de Fuqua. Quand aux 2 scénarii, ils sont logiquement très similaires, mais celui de Fuqua ajoute de nombreux détails supplémentaires à celui de Sturges. Hélas l’intrigue de Fuqua patine un peu, dû au fait que trop de scènes sont trop étirées.