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    Les Sept mercenaires
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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    La quintessence du western! Malgré quelques facilités scénaristiques et clichés psychologiques, le film incarne ce qu'est un western: les péripéties héroïques de mâles faussement bourrus à l'humour pince-sans-rire au milieu de somptueux paysages mi-désolants mi-fantasmagoriques. Là le propos de tolérance et de courage est servi par un casting d'excellence s'amusant des stéréotypes et attendus du genre. C'mon cow-boys!
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2020
    Faire découvrir un classique du genre à des préados nourris au numérique est toujours une gageure. Résultat: un fan enthousiaste jusqu'au combat final, et deux endormis en cours de route. Peu importe, la photographie reste superbe, la plupart des acteurs mythiques, la multiplicité des caractères bien vu, et la morale finale pas courante ( vit-on mieux comme paysan ou comme tueur à gages?). Voir de la qualité ne leur fera jamais de mal. DVD vf aout 2020
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Je n'ai pas vu les 7 samouraïs mais je dois dire que les 7 mercenaires tiré de ce film est plutôt très bien réussi. D’emblée dès le début, on assiste à un générique typiquement western mais c'est surtout cette musique qui nous enchante. Ensuite on nous projette directement au premier combat avec cette arrivée fracassante des bandits dans ce villages mexicains et qui sèment la terreur aux villageois en les pillant. Dirigé d'une mains de fer par le fameux Calvera, spoiler: cette scène se traduira déjà par la mort d'un villageois
    . Excédés, la habitants demande de l'aide à un certains Chris. Lui même va recruter 6 six hommes et les dirigera pour tenter de régner l’ordre dans ce village.

    J'ai beaucoup aimé le recrutement dans ce bar et leur tactique contre ces apaches,
    plutôt intelligent. Un beau décor, une belle mise en scène Mexicaine, un cadrage sur les personnages superbe et une musique qui nous transporte.

    Des acteurs sublimes et à belles tronches qui nous déçoivent pas. Horst Buccholtz, le gamin qui joue parfaitement son rôle et apporte une bonne dose d'humour au film ou encore Yul Brynner qui dirige droitement son équipe excepté Robert Vaughn que je n'ai pas trouvé trop concluant dans son rôle.
    Des scènes mémorables spoiler: comme celle du tir à longue porté de Vin et qui selon lui n'est pas son meilleur tir et il voulait visé le cheval ou encore celle ou les hommes se battent avec des chaises,
    des fous rires assurés. Les courses folles et les combats sont nombreux aussi, bref pas mal d'action et de violence malgré des moments un peu surjoué mais qui reste excellents.

    La fin de la bataille fini tragiquement pour beaucoup d'entre eux mais elle restait prévisible quand à la scène finale des retrouvaille entre le gamin et cette femme conclue par une touche sentimentale et poétique au film.
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Quand les américains s'emparent du chef-d’œuvre d'Akira Kurosawa, cela donne "Les Sept mercenaires" ! Les samouraïs sont ici troqués contre des cow-boys charismatiques (avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson et James Coburn au casting, c'est obligé) qui défendent un village de paysans mexicains des attaques de Calvera, incarné par Eli Wallach. Si ce remake n'a pas la puissance de l’œuvre dont il tire son inspiration, on ne pourra que constater l'efficacité du scénario qui prend le temps de s'attarder sur la psychologie des personnages (le mercenaire paralysé par la peur, celui qui se lie avec les enfants) sans négliger l'action pour autant, allant au plus simple. Si aujourd'hui, les scènes de fusillade sont un peu datées et que le manque de rythme dans la mise en scène de John Struges se fait sentir, il n'empêche que le film reste un classique qui se voit avec plaisir, ne serait-ce que pour savourer son casting 4 étoiles.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Si l'on s'en tient à son unique qualité cinématographique, on peut à coup sûr estimer que "Les sept mercenaires" occupe une place flatteuse dans toutes les anthologies du western qui le citent systématiquement comme une référence. Cette aura tient sans doute plus au succès phénoménal du film et au pont qu'avec Sam Peckinpah et Robert Aldrich, John Sturges tend entre le western classique des grands anciens (Walsh, Ford, Hawks, Mann, Daves ou Boetticher) et le western spaghetti de Sergio Leone et de ses nombreuses émules. La légende qui l'accompagne désormais entretenue par deux suites et de nombreuses diffusions télévisées, continue de nourrir le mythe. Vaguement inspiré du film d'Akira Kurosawa, "Les sept samouraïs" (1954), lui-même né de l'admiration de maitre japonais pour les westerns de John Ford, le film a connu une production assez mouvementée, parsemée de déchirements autour de la paternité du projet et de la distribution des rôles. Si un temps Anthony Quinn, Clark Gable, Stewart Granger, Glenn Ford ou Anthony Franciosa ont été envisagés pour le rôle principal c'est Yul Brynner devant initialement diriger le film qui sera choisi. John Sturges déjà rodé au western arrivera sur le projet après que Martin Ritt a jeté l'éponge, décrochant par là même le titre de producteur aux côtés de Walter Mirisch. La présence roborative des sept mercenaires et d'un méchant caricatural de choix (Eli Wallach) pour se démarquer du film de Kurosawa, permet de réunir autour de Brynner star confirmée, toute une pléiade de jeunes pousses qui vont se faire connaître grâce au film après s'être "tiré la bourre" sur le tournage. On sait notamment que Steve Mac Queen fera tout pour voler un maximum de plans à Yul Brynner comme le confirme les gesticulations du héros ambitieux de la série "Au nom de la loi" en arrière plan de l'acteur chauve qui prit assez mal la chose. Le scénario écrit à trois mains (William Roberts, Walter Newman, Walter Bernstein) montre aujourd'hui ses faiblesses narratives et ses carences quant à l'approche psychologique des personnages dont les dialogues sont aussi pauvres qu'ils sont rares. Chacun enfermé dans un stéréotype semble jouer sa partition de son côté comme si John Sturges tout à son rôle de producteur n'avait pas vraiment voulu prêter attention à la directeur d'acteurs. La fluidité narrative ajoutée à quelques incohérences scénaristiques n'est donc pas au rendez-vous. Comment expliquer alors le succès du film à sa sortie et son aura encore bien réelle alors que les critiques en ont depuis longtemps exposé les faiblesses ? Sans doute parce que dans les années 60 le public du western était en partie composé d'enfants de sexe masculin. Et il faut bien admettre que si le jeu hiératique des Coburn, MacQueen, Bronson ou Brynner peut paraitre outré et sans nuances à un public adulte, il en va tout autrement pour de jeunes garçons qui n'ont qu'une hâte de rejoindre leur copains à la fin du film pour reproduire certaines des scènes de bravoure. C'est sans aucun doute ce qui peut rendre "Les sept mercenaires" sympathique si l'on veut bien le regarder avec un brin de nostalgie. Le film tire alors paradoxalement toute sa force de ses faiblesses. Toujours dans l'esprit de cette vision enfantine, on peut se féliciter de la morale pacifiste prônée par Sturges qui souligne via chacun des sept mercenaires la vacuité de cette vie sans attache passée à tuer des hommes pour de l'argent qui vous oblige rapidement à toujours regarder derrière vous si un jeune ambitieux n'en veut pas à votre réputation (personnage interprété par Robert Vaughn très symptomatique à ce sujet). Pas certain que de nos jours tant de précautions soient prises par les scénaristes dans les films à effets spéciaux qui visent essentiellement le public préadolescent. "Les sept mercenaires" occupe donc une place bien à part qui lui a permis à une période où le western se mourrait à Hollywood d'offrir une synthèse à grand spectacle, certes un peu grossière et naïve mais aussi très rafraîchissante de tout ce qui avait pu ravir les spectateurs des petits westerns de série B des années 30 à 50.
    Audrey L
    Audrey L

    550 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Le remake des Sept Samouraïs (1954) d'Akira Kurosawa en version cowboys et mexicains est vraiment plus facile d'accès que son prédécesseur nippon. Avec "à peine" deux heures de durée contre 3h30, Les Sept Mercenaires est un condensé d'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer, et on ne résiste pas au beau casting qui nous est proposé : Yul Brynner, Charles Bronson et Steve McQueen, dans des rôles taillés sur mesure. Chaque membre de cette union de justiciers a un profil propre et facilement identifiable, la construction des personnages est assez surprenante car elle s'affirme rapidement et efficacement : en tout juste 40 minutes, voilà notre troupe formée solidement, et les premiers échanges de coups de feu éclatent déjà avec les bandits, là où l'on se rappelle (la goutte au front) avoir patienté plus de 2h45 dans l'original pour en arriver au même stade. Même si l'on n'est pas un aficionado des westerns, Les Sept Mercenaires se regarde avec un plaisir commun aux plus férus, grâce à ses phrases immédiatement cultes (la blague du "gars qui se jette d'un immeuble de dix étages" qui nous laissera en héritage la réplique "jusqu'ici ça va", ainsi que sa reprise dans le film La Haine), ses combats copieux à coups de fusil (pelles, bâtons et chaises, pour diversifier les plaisirs), ses personnages attachants (le jeune téméraire qui s'accroche à sa passion, le brave cowboy qui apprend la vie à des enfants mexicains adorables, qui signent sa perte... Triste moment) mais aussi sa belle morale qui oscille délicieusement entre la soif de justice et l'aide d'autrui de façon désintéressée (ces mercenaires acceptent le périlleux travail pour la modique somme de 20$, soit uniquement pour l'honneur). La musique, même en n'étant pas signée du célèbre Morricone, impose ses notes aux plans larges de paysages magnifiques et devient indispensables aux chevauchées qui s'ensuivent. En si bonne compagnie, les deux heures passent bien vite... Jusqu'ici, ça va.
    Sylvain P
    Sylvain P

    300 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2009
    Western d'anthologie, Les sept mercenaires est une formidable galerie de portraits, interprétés par Steve McQueen, Yul Brynner, Charles Bronson et le magnifique Horst Buchholz. On ne s'ennuie pas une seconde dans ces paysages du grand Ouest. La morale, très américaine, et quelques clichés du genre peuvent prêter à sourire, mais un grand film reste un grand film.
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 925 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Première transposition en western du célèbre Les 7 Samouraïs, Les 7 Mercenaires de John Sturges s'avère être un très honnête western, pas le meilleur c'est certain mais sans doute une bonne adaptation avec en sus un casting alléchant, Steve McQueen a vraiment une classe folle ! Après le scénario est d'une simplicité confondante et l'émotion n'est pas forcément au rendez-vous, la faute à des personnages trop peu creusés au final avec des intentions plutôt flous, une chose bien mieux mis en valeur dans le remake d'Antoine Fuqua par exemple. De belles fusillades nous attendent quand même ainsi que des dialogues intéressants et une belle ambiance, en revanche les musiques, toutes sympathiques soit-elles, ne sont pas toujours à la hauteur. Dans l'ensemble John Sturges réussit son adaptation et nous livre un bon western, cependant près de 60 ans plus tard, il faut bien reconnaître qu'il a pris un petit coup de vieux malgré toutes ses qualités. A voir.
    tisma
    tisma

    255 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    Film qui reprend le concept des 7 samouraïs pour l'adapter en Western ! On perd ce côté authentique et précieux du film originel mais on y gagne tellement en terme de dynamisme et en effaçant des longueurs. De plus, on est plongé dans un univers de western agréablement superbe !
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    The Magnificent Seven, très inspiré d'Akira Kurosawa ( petit euphémisme ) est un Classique, un très grand Classique !

    La première scène du film qui débouche sur la conversation - je résume trivialement - d'une société en récession, au bord de la décadence par celui qui se révèle déjà comme antagoniste démontre une prise de conscience et un lien immense signée de John Sturges et de son équipe à concrétiser les maux concret d'un monde qui se replie. Les vues qui suivront iront encore plus dans ce sens, souvent de par la voix de Calvera d'ailleurs ... Eli Wallach dans un ton sobre et un même temps exubérant donne un relief à la donne de son personnage. spoiler: Les mots qu'il prononce lors de sa mort à Chris ont vraiment une portée loin du manichéisme de base. A l'image de tout le film !


    L'impôt, la condamnation sommaire, les brimades et la tyrannie sont des leviers morales à la révolte de ses fermiers mis dans une situation extrême. La trajectoire de leurs parcours passent par la terreur, l'angoisse avant de transiter vers la fanfaronnade, l'espoir de leurs première victoire avant de sombré dans la trahison et de découvrir la rédemption libératrice. A l'image la encore des dernières paroles de nos Cowboys, il s'agit dans le fond du récit de leur émancipation, de la victoire de ses types qui regardent enfin leurs courages dans le fond des yeux. Qui doivent prendre des décisions et les assumées !

    J'ai à titre personnel été fasciné par l'escorte du cadavre par Chris et Vin dans le patelin qui refuse au mort son entrée dans le cimetière pour des raisons de croyances, croyances racistes de surcroit ... Il y'a dans le geste de l'un, puis de l'autre une brèche qui les amènent à confronter les délires de l'étroitesse, avec un certain panache qui plus est.

    Le recrutement de l'équipe est un autre passage assez délectable, d'ailleurs pour moi la première partie du long métrage est vraiment la meilleure. Le duel de Britt, l'échange avec Bernardo sur les temps difficiles sont raccords avec les difficultés de l'époque. " Les cimetières sont pleins de gars vraiment trop jeunes et fiers ". Cet phrase est une autre affirmation d'une époque dont la violence est rependu à droite et à gauche.

    La vie au village offre une parenthèse, un parallèle sur les rêveries de fortunes diverses, d'une autre vie, entrevue et abandonné en chemin. La réflexion et l'empathie de nos héros sont d'ailleurs des idéaux, un risque à courir pour une cause qu'ils ont embrassé, quoi qu'il en coute !

    The Magnificent Seven avec son casting tout simplement énorme donne des gages certains ! Yul Bryner, Charles Bronson, Steve McQueen, Robert Vaughn, James Coburn ainsi que touts les autres viennent faire de sacrés tours. L'alchimie entre cette bande de bonhomme fonctionne et livrent des scènes inoubliables.

    La beauté des décors et de la musique de Bernstein sont d'autres images d'Epinal du Western dont l'âge de transpire pas une seule seconde. Un intemporel, comme le vent qui viens et s'en và ...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Voilà un western purement commercial, simple à comprendre ; du pur divertissement ; ne cherchez pas d’autres choses. 7 mercenaires, 7 acteurs formidables, 7 caractères hyper stéréotypés. De la sélection de chacun d’entre eux dans laquelle on décèle force et faiblesse au grand gunfight final ; aucune évolution des personnages, chacun dans son rôle jusqu’au bout avec à chacun sa scène forte et mémorable. Et un méchant que sera le méchant du western post 60’s avec Lee Van Cleef : Elli Wallach. Tout est réuni pour passer un agréable moment sans prétention avec du rythme un samedi soir en famille. Et formidable de voir que presque 60 ans après çà marche encore ; mon fils de 10 ans ressorti a l’occasion ses playmobiles pour mettre en scène le final du film…. Avec une préférence comme son père pour Steve Mc Queen. A voir en famille.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    82 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Classique du genre et du 7ème art de manière générale, le film de John Sturges ("La Grande évasion") a acquit ce statut en distillant une recette orchestrée avec intelligence et qui demeure tout bonnement imparable. L'histoire met en lumière un groupe de 7 mercenaires se mettant au service de fermiers mexicains afin de les débarrasser de bandits les persécutant, malgré une paye dérisoire et des risques élevés, qu'ils aient besoin de se faire discrets ou par simple grandeur d'âme, tous acceptent pour des raisons qui leur sont propres. Comme atout numéro un, "Les 7 mercenaires" présente une distribution d'exception où quasiment chacun des membres incarne un personnage que le script prend le temps de développer. Que ce soit la fragilité chez le personnage interprété par Bronson, la gueule patibulaire de Yul Brynner ou le flegme de Steve McQueen... tous jouent des qualités qui ont fait d'eux des monstres sacrés du cinéma. Au final seul Robert Vaughn semble léser malgré un rôle entouré d'un certain mystère. Entre son ambiance de camaraderie et ses scènes de fusillades intenses, cette œuvre livre également une réflexion touchante sur la condition des portes-flingues, parfois trop appuyée mais qui donne à voir les dilemmes de ces hommes tant fantasmés pendant l'enfance. Le casting est sans faille, le spectacle, rythmé et extrêmement divertissant, est capable de ravir tout spectateur, néanmoins, malgré ses indéniables qualités, "Les 7 mercenaires" n'est pas le chef d'œuvre que laissait entendre sa réputation. Un grand film, certes, mais pas un chef d'œuvre.
    mistermyster
    mistermyster

    35 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    Une bande son que l'on reconnait instantanément, et, tout de suite une scène d'ouverture d'anthologie, nous voilà plongé dans ce western du début des années 60. Période qui annonçait le déclin des westerns traditionnels, et qui allait faire place au western spaghetti. D'ailleurs à sa sortie au US, le film ne fit pas recette et fut déprogrammé très rapidement, un petit tour en Europe et en France où le succès fut immense, et revoilà le film sur son territoire d'origine, pour à son tour devenir un succès et le grand classique que l'on connait. Il ne faut pas oublier, que toutes ses légendes du cinéma, ne faisaient que débuter ici, (à part Yul BRYNNER), ce n'était que des jeunes qui ne s'était pas encore fait un nom; prise de risque maximal, et résultat maximal lui aussi. Un genre indémodable, le western, sublimé ici par les années et la nostalgie du genre.
    scoubi2004
    scoubi2004

    15 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bof, tellement décu par ce film. Je trouve qu'aucun des acteurs ne sort du lot, excepté peut étre Eli Wallach (même Steve MacQueen joue très mal). L'histoire est trés banale et le scénario pas très convaincant. Bref du western bas de gamme. Pour évaluer la valeur de ce film, comparez le au Bon, la brute et le truand et vous aurez peut-être une idée de la nullité de ce film. J'ai mis une étoile (car je pense qu'il aurait mérité 0) pour le casting.
    NeoLain
    NeoLain

    4 241 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2008
    Remake du somptueux Shichinin no samourai du maître Akira Kurosawa, sorti 6 ans auparavant (1954), cette transposition de John Sturges dans l'univers très codifié du western mérite le détour, déjà pour son immense respect envers l'oeuvre de "l'Empereur".
    Certes, on peut regretter que l'atmosphère "huis clos" de l'original se fasse moins sentir, le village mexicain après transformation ne devenant pas la forteresse du village japonais. Ce détail mis à part, auquel on peut ajouter le passage en couleur et un film d'un tiers moins long que l'original, subsiste un des meilleurs westerns de tous les temps.
    Voir déambuler des monstres sacrés tels que le cow-boy tout de noir vêtu Yul Brynner, réel ange de l'apocalypse descendu sur terre, le beau gosse souriant Steve McQueen, l'irlandais au grand coeur Charles Bronson ou encore un James Coburn aussi impassible que mortellement dangereux est un vrai régal pour les yeux.
    On pourra toujours reprocher le fait qu'Eli Wallach ne soit pas assez employé, mais bon, c'est vraiment chercher la petite bête. On ne se lasse pas de ces scènes d'anthologie, qui se succèdent sur le magnifique thème musical d'Elmer Bernstein qu'on a tous fredonné au moins une fois dans sa vie. En un mot, du western comme on les aime.
    Les points forts : Le respect dont John Sturges a fait preuve envers la version originale d'Akira Kurosawa. Le thème de légende d'Elmer Bernstein. Une galerie de "gueules" impressionnante.
    Les points faibles : On ne peut pas ne pas comparer le film à l'original, et même si ce remake de John Sturges est très réussi, il est loin d'égaler son modèle.
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