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    The Wicker Man
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    105 critiques spectateurs

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    Nicolas S
    Nicolas S

    39 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    Sur une petite île écossaise vit une communauté néo-païenne et libertaire, dont la symbiose est troublée par l'arrivée du Sergent Howie, un policier venu de la métropole et chrétien convaincu. Marqué par le mouvement hippie alors finissant, 'The Wicker Man' est une bizarrerie baroque, à la fois film musical et film d'horreur vaguement érotique, devant lequel on s'amuse beaucoup. Le carnaval final est particulièrement marquant.
    cylon86
    cylon86

    2 270 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Le sergent Howie se rend sur une île perdue dans la Manche, enquêtant sur la disparition d'une fillette. Découvrant rapidement que les habitants de l'île cachent des choses et qu'ils pratiquent des rites païens, le policier est encore loin de se douter de la nature du piège dans lequel il s'est fourré... Avec "The Wicker Man", Robin Hardy signe un film tout à fait troublant. L'ambiance, particulièrement soignée, est angoissante, jouant sur le contrepoint effectué par les morceaux musicaux de nature plutôt joyeuse. Efficace dans sa mise en scène et dans son scénario qui nous montre avec quel bonheur la population de l'île s'adonne à des rites païens, le film est un thriller original qui mise énormément sur son atmosphère et sur la trogne de ses acteurs. Parmi eux, Christopher Lee est angoissant en leader charismatique de sa petite communauté face à un excellent Edward Woodward en sergent catholique qui découvre avec horreurs les mystères cachés par cette île. Sans concessions, le film n'est pas prêt de s'oublier une fois vu, que ce soit à cause de la danse lascive de la charmante Britt Ekland ou de la scène finale, plutôt traumatisante.
    landofshit0
    landofshit0

    253 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2011
    Wicked man possède un scénario original et mets en avant un autre mode de vie et surtout de croyance.La façon de faire n'est pas génial,car c'est mal mis en scène c'est moche et ça joue plutôt moyennement,enfin la vf n’arrange pas les choses.Mais cette énigme policière pas très fine au début,reste plaisante surtout pour sa fin qui rattrape tout le reste.La coupe de cheveux arboré par Chrsitopher Lee vaut largement le fait de voir ce film.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    58 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    Film étonnant pour son sujet : des iliens ayant des pratiques et croyances décalées par rapport au continent. L'ambiance est très bien construite avec notamment un Christopher Lee parfait en "seigneur" de l'ile.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Jolie petite surprise. Quelque part, sur une île autour de la Grande-Bretagne, des gens vivent isolés et semblent ignorer le reste du monde. Une disparition inquiétante est déclarée et un enquêteur du continent est dépêché sur place. Caricature du bigot à l'esprit étriqué, ce policier, personnage principal du film est bien peu sympathique si on le compare aux autochtones. Car il faut la voir cette société déglinguée se trémousser en voile blanc dans des rites païens ou s'envoyer en l'air sur une musique d'une autre époque. Ce qui frappe, c'est le questionnement que pose le film quant à la vérité, à la foi dogmatique ou aux prétendus bienfaits de nos sociétés dites modernes. A ce titre, la confrontation entre le flic mal embouché et le Land-lord du coin (Christopher Lee, tout en rouflaquettes) est jouissive. Autre moment mémorable, il y a cette danse lascive, dénudée et hypnotique dans la chambre de l'hôtel. Un bijou. Mais le point fort du film est sûrement son ambiance tout à fait étrange et ces plans séquences décalés. Alors oui, ça a vieilli et le rythme s'en ressent mais ce serait dommage de bouder ce petit plaisir inattendu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2007
    Un film atypique qui joue sur le contraste et l'étrangeté sans jamais tomber dans le ridicule ou le lourdingue. Une réflexion aiguë sur le sens du religieux et de ses excès.
    Le casting est excellent (Christopher Lee en tête), le film passionnant. A découvrir absolument.
    Attention : à venir, un remake miteux avec Nicolas Cage (qui, décidément, se fourvoie de plus en plus dans des navets infâmes).
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2011
    Un film assez fascinant par son côté étrange, abordant un thème rarement vu au cinéma : des gens qui vouent un culte à une autre religion, sur une île en marge du continent chrétien. On suit les rites étranges avec le même malaise que le policier venu enquêter sur la disparition d'une jeune fille. Le film contient son lot de trouvailles (un bûcher géant terrifiant, des rites sexuels, un professeur qui enseigne la philosophie du phallus, des ébats sur la plage...) et un Christopher Lee dans un registre étonnant. Un film britannique devenu culte, il faut le voir, bien que certains peuvent ne pas aimer le thème.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 225 abonnés 7 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2008
    Un film étrange, qui oscille entre polar et musical (très réussi cependant !).
    Sur une île à la fois glauque et mystérieuse, une fillette a disparu dans d’étranges circonstances, un policier arrive sur place afin d’élucider cette histoire.
    On se retrouve au cœur d’une secte très étrange où l’orientation religieuse est dictée (de préférence paganisme) et où la nudité a apparemment une grande place.
    Si la mise en scène s’avère être assez lente, on se délectera du jeu des acteurs où Edward Woodward nous apparaît en flic perdu face à Christopher Lee. Côté bande son, là aussi le côté irréel du film ressort dans la musique où l’on passe d’une chanson paillarde à la gloire de la nature, sans oublier l’excellente complainte invitant aux plaisirs interdits (mémorable !!!).
    Robin Hardy réalise une œuvre hors norme, décalée et qui risque d’en surprendre plus d’un. A noter aussi l’existence d’un remake (2006) avec Nicolas Cage en rôle titre. Un film à fortement éviter tant il a été bâclé !
    7eme critique
    7eme critique

    466 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Le fond est plus que convaincant, la forme est un peu regrettable. "Le Dieu d'osier" livre un message bien plus profond qu'il n'y paraît. L'enquête sur cette disparition douteuse va nous emmener dans un monde mystérieux avec ces méthodes et rituels étranges. Coté mise en scène, c'est d'une simplicité hors-norme ; mais l'intérêt réside dans ce digne concept parfaitement bien ficelé. "Le Dieu d'osier" se fera une place dans la rubrique "scénarios talentueux".
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    163 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Le dieu d'osier est un film policier / d'horreur pas mal, mais qui a tout de même pris un sacré coup de vieux.
    L'intrigue est plutôt saisissante : une fillette qui a disparu sur une petite île où aucun des habitants ne reconnaît son existence et où l'on se rendre petit à petit que ceux-ci ont complètement renié les religions chrétiennes pour des pratiques païennnes.
    L'enquête est franchement intéressant avec une certaine forme de fanatisme religieux de la part des locaux générant une constante obstruction à l'enquête.
    L'atmosphère du film est très anxiogène avec cette permanente obstruction et ces étranges coutumes. On trouve déjà ce que fera plus tard Martin Scorsese avec Shutter Island (l'impression de mener une enquête dans un monde où personne ne semble être sensible à la raison et la logique).
    Si le film n'utilise pas d'effusion de sang pour générer la sensation d'horreur, ni de maquillage, il fait plutôt le choix pertinent de dépeindre une folie sectaire pour intimider son public.
    Cette communauté de dingues fait franchement flipper . Malheureusement, certaines dérives sectaires de ce genre existent de la même manière que les religions monothéistes actuelles ont connu ces dérives par le passé (à l'image du Christianisme, incarnée ici par l'inspecteur de police).
    Le film délivre un propos intéressant sur les sectes mais également sur la religion (la religion catholique y est également décrite comme bridante et intolérante).
    Le final est un peu décevant par rapport à ce que l'intrigue pouvait promettre spoiler: (si la mort du policier est brutale, la résolution de l'enquête aurait pu être plus surprenante)
    .
    Par contre, j'ai beaucoup de doutes sur le choix de parsemer le film de nombreuses chansonnettes : peu d'entre elles ne marchent vraiment et elles ralentissent le film. Ça n'apporte pas grand chose.
    Côté casting, beaucoup repose sur Christopher Lee, le meilleur acteur de méchants de film de sa génération. L'interprète de Dracula ne force pas son charisme ; il est génial en gourou charismatique fanatique.
    L'acteur principal (Edward Woodward) est lui aussi très convaincant en policier austère et homme de foi droit et incorruptible. Quant à Britt Eckland, son charme est absolument irrésistible.
    Après, au-delà de ces points, le film avance malheureusement un peu trop lentement avec une intrigue qui manque d'intérêt malgré une idée plutôt original. Et puis surtout, le film a plus de quarante ans et ça se voit. Si dans les années 70, il était considéré comme un film d'horreur, aujourd'hui, il n'a plus rien d'intimidant pour le public moderne.
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2014
    Averti de la disparition d’une jeune résidente, le sergent Howie débarque sur une ile perdue des Hébrides dont il ne tarde pas à découvrir les coutumes équivoques : ici pour une oui ou un non on chante, on danse, on boit, on baise. Le mouvement hippie a trouvé son El Dorado – les hommes rivalisent de coffre dans des couplets scabreux auxquels ils joignent le geste, les femmes fêtent le printemps en dansant nues autour d’un feu, devant un lac, et tout ce petit monde se retrouve à la nuit tombée derrière les grilles du cimetière, pour une partouze chaudement recommandée par la municipalité. C’est en lisant que Tim Burton lui voue un culte que j’ai voulu connaitre ce film. Je sais maintenant que la critique le classe dans le top 100 britannique et que Christopher Lee, Dracula pour les intimes, en fait sa meilleure expérience cinématographique. Il y a de quoi être quelque peu surpris. Affublé d’un budget épais comme une vidéo de famille, campé par des acteurs qui s’efforcent de masquer leur amateurisme, monté sous acide – ou plutôt sous kétamine, cet anesthésiant pour cheval dont se délectent les ravers de sofa, The wicker man ferait sans doute le bonheur des deux Michel tant il est lent et maladroit. On frôlerait même dangereusement les frontières du nanar si l’ensemble ne dégageait pas un certain charme suranné. Même si on ne peut retenir un bâillement, une petite faim ou l’envie d’uriner, on se laisse régulièrement happer par l’atmosphère mi-beatnik mi-vieille Ecosse, ou les papys roulent les R en fantasmant sur leur progéniture. Avis aux cinéphiles : ceci est une curiosité.
    jamesluctor
    jamesluctor

    116 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2011
    C'est pas vraiment la mise en scène "classique" de la Hammer, mais ça reste fréquentable. Si Christopher Lee donne un peu dans le ridicule en dernière partie (avec une perruque longs cheveux noirs et le teint blanc poudreux, on croirait voir une icône du Hard rock (pas de noms !)), l'intrigue nous amène vers une petite histoire païenne sympathique dès qu'elle joue la carte de la conspiration. L'intrigue, un peu mollassonne au départ, a tendance à gagner un peu en intérêt, sans toutefois éviter les temps morts. La petite surprise en ce qui me concerne, ce sont les passages chantés, dignes d'une comédie musicale de cette époque là... Pas vraiment dans le ton, mais ça donne du charme... Pas génial, mais bon, je ne regrette rien.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2013
    Le Dieu d'osier ( The Wicker Man ) est un bon thriller au allure d'épouvante , on y suit un policier qui enquête sur la disparition d'une jeune fille dans un étrange village sur une ile .
    L'intrigue est menée de bout en bout jusqu’à la fin ou le twist final est plutôt surprenant et assez inattendu , le village dégage une ambiance malsaine , glauque et lugubre .
    Le film date de 1973 mais n'a que peu voir pas du tout vieillit ce qui est une bonne chose.
    Bref un film peu connu mais qui mérite bien plus et qui mérite vraiment d’être vu au moins une fois .
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    587 abonnés 2 763 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Parce qu’il ne cesse de désigner l’autre comme infidèle, parce qu’il refuse de s’ouvrir à une foi qui n’est pas sienne mais qui rassemble pourtant toute une communauté de fidèles, le sergent Howie, détenteur de la focalisation, apparaît au spectateur tel un être procédurier et aux qualités humaines plutôt maigres : son statut de personnage principal lui assure une légitimité durant la première heure, jusqu’à ce que le costume du fou ne le rende pleinement suspect. Lui aussi joue un rôle et répand autour de lui sa barbarie, une violence non pas physique (à la différence du sacrifice animal ou humain) mais verbale : il menace Summerisle de revenir en compagnie d’autres agents de l’ordre afin de mettre un terme à ce mode de vie qu’il juge dépravé. Son costume de policier se heurte à la nudité des jeunes femmes réunies en cercle ou se livrant aux chants divins, à la manière des sirènes homériques. C’est néanmoins un même dessin de lièvre que l’enfant et l’adulte, que l’adepte du celtisme et le chrétien, recouvrent de peinture ; la symbolique de cette scène initiale s’avère fondamentale : d’une part se tient une religion neuve, incarnée par la jeunesse, de l’autre une religion usée, dont Howie représente le dernier bastion bientôt renversé, de la même manière qu’il se tache de peinture. Ce que notre héros ne comprend pas, c’est qu’il entretient un rapport à la fiction similaire à celui des hommes, des femmes et des enfants vivant sur cette île ; seulement cette fiction, il l’a suffisamment intériorisée – en témoigne son expérience de la prêtrise – pour la considérer comme une vérité absolue. Il est, en somme, un fanatique incapable de tendre l’oreille vers ce qui, pour lui, dissone. Son séjour écossais le plonge dans un folklore où la voix élève l’âme et éveille les sens : elle envoûte le policier, le raccorde à sa nature première, là où la chair n’est pas un péché mais, au contraire, un cadeau du Ciel. Religion du corps et des désirs qui le fondent, le celtisme ici dépeint sait attiser, chez le spectateur, les peurs enfouies que suscitent des danses incongrues, le port de masques, les cérémonies en apparence libertaires. The Wicker Man donne chair et âme à des formes de croyances ancestrales qui retrouvent, par la caméra de Robin Hardy, leur souffle vital tout en renvoyant dos à dos deux fois religieuses, chacune à un stade différent de son développement. Une œuvre de religions comparées tout à fait pertinente, dont le visionnage féconde l’imagination par ses images et son atmosphère uniques.
    Chaill
    Chaill

    13 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Un policier est envoyé sur l’île de Summerisle afin d'enquêter sur la disparition d'une fillette. Très chaste et religieux, il va alors découvrir qu'il s'y déroule une série de rituels païens, le tout orchestré par Lord Summerisle, le maitre des lieux. Un excellent film, sympathique, aux paysages verdoyants, des personnages très attachants avec en tête un Christopher Lee flegmatique mais enjoué, allant même jusqu'à pousser la chansonnette en kilt. Un film un peu inclassable entre polar, opéra folk et épouvante, un agréable moment de cinéma.
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