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    La Vierge des tueurs
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    25 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    En posant ses caméras en Colombie, Barbet Schroeder revient dans le pays de son enfance. Un pays qui lui est cher donc mais qu'il n'épargne pas en traitant, dans "La vierge des tueurs", de la violence permanente régnant à Medellin une poignée d'années après la mort de Pablo Escobar. Mon avis est fortement partagé sur ce long métrage. Parlons tout d'abord des points positifs et le premier d'entre eux est le scénario. L'intrigue de "La vierge des tueurs" est formidablement bien écrite et recèle de dialogues croustillants pour la plupart venant du Fernando, un écrivain cynique, aigri mais qui ne manque pas d'esprit. Un bon scénario, dans un film, c'est important mais ce n'est pas tout. Malheureusement, deux éléments, tout aussi primordiaux, viennent le plomber : la réalisation et les acteurs. Soit, Barbet Schroeder est, avec ce long métrage, un des premiers à tourner en HD numérique mais l'image est laide, très laide. Elle est d'autant plus moche que la mise en scène est également catastrophique. Ce qualificatif n'est pas exagéré puisque la qualité de l'image et de la réalisation est telle que l'on a l'impression de regarder un long épisode d'une quelconque telenovela. Les quelques scènes d'action sont d'ailleurs ridicules et le cinéaste ne réussit jamais à insuffler l'émotion et l'intensité nécessaire à ce genre d'histoire. Du coup, c'est plat et on ne peut compter sur les acteurs pour donner du relief à ce drame. Si l'acteur jouant Fernando s'en sort plutôt bien, les deux amateurs incarnant Alexis et Wilmar sont mauvais.
    Bref, dans d'autres mains, "La vierge des tueurs" aurait pu être un excellent film mais le traitement que lui inflige Schroeder est immonde. Dommage...
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2019
    Une claque… et pourtant le début du film faisait craindre le pire, non pas en raison de l'homosexualité des protagonistes, mais parce ce couple ne parvient pas à susciter l'empathie et parce qu'on se demande où le film va nous emmener. Et tout d'un coup la violence éclate, gratuite, irraisonnée, imprévisible et surtout d'une banalité terrifiante, et ça n'arrête plus… et quand c'est fini ça recommence. Ça nous cloue dans notre fauteuil, nous fait froid dans le dos et… ne donne pas envie de passer ses vacances en Colombie. Mais là n'était pas but de réal, le film pouvant se regarder comme une réflexion sur la valeur de la vie… Pas très optimiste le père Schroeder, mais quel film coup de poing !
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Schröder a le talent particulier d’aborder les sujets les plus sulfureux et dérangeants avec délicatesse, sans provocation ni pathos, et d’en faire des œuvres très significatives du monde contemporain. « La vierge des tueurs » dresse le portrait d’une ville gangrenée par une violence qui défie la simple raison (on finit par se tuer littéralement pour rien, pour des prétextes totalement futiles) et montre en même temps le parcours d’un intellectuel homosexuel vieillissant fatigué de l‘existence. Le registre réaliste est superposé par l’hallucinatoire, et même une forme de fantastique (avec les thèmes du double, des répétitions de situations déjà fantasmées) prolongeant le baroque des églises colombiennes. Le film rend compte de l’individualisme et du consumérisme ambiant à travers les personnages de jeunes des rues, mais plus subtilement encore, à travers la misanthropie du personnage central, pourtant en apparence décalé de son environnement. Toute l’émotion finale est dans la manière dont cette misanthropie se trouvera submergée par la perception de la souffrance… une forme de rédemption.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2009
    Tirè du roman autobiographique de Fernando Vallejo, Barbet Schroeder rèalise l'un des premiers longs métrages tournès en HD numèrique, sans artifice, qui dèlaisse l'analyse au profit des faits bruts! "La Vierge des tueurs" est avant tout un document sur une Colombie plongèe dans le chaos, sans conscience ni avenir, sur la misère de ses enfants des rues, droguès, livrès à eux-mêmes! Argent, dèsir, sentiments: union de l'adolescent Anderson Ballesteros, symbole du prèsent, et de l'ècrivain German Jaramillo, symbole du passè! Prèsentè à la Mostra de Venise en 2000, Schroeder, camèra à l'èpaule, y brasse la mort, le sexe, le dèsordre, le deuil, la foi, sur fond de passion troublante qui ignore les âges et les règles! Une oeuvre âpre et dèsespèrèe...
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2021
    Un film choc et atypique qui dépeint de manière quasi-documentaire la violence urbaine à Medellin, porté par une interprétation convaincante.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Cinéaste éclectique qui n’a jamais eu peur de tourner à l’étranger et de se lancer dans de nouveaux projets, Barbet Schroeder adapte ici un roman de Fernando Vallejo. C'est l’histoire d’un écrivain revenant dans la ville de Medellin pour y mourir avant de rencontrer l’amour en la personne du jeune Alexis, adolescent des quartiers pauvres qui travaille en tant que tueur à gages... Leur amour, entraîné dans une spirale de violence, va les mener vers de dangereux terrains... Tourné en haute définition, caméra à l’épaule et à Medellin même, "La Vierge des tueurs" est un film totalement atypique, un peu comme tous ceux réalisés par Schroeder. Le cinéaste aime bousculer les codes et jouer avec nos attentes. Ici il fait contraster l’amour liant les deux personnages avec le réalisme documentaire de la mise en scène. Déambulation de plus en plus désabusée face à la violence des rues, le film nous dresse un portrait terrifiant de Medellin, une ville où plus personne ne s’émeut de voir quelqu’un tué sous ses yeux. Filmant chaque errance de ses personnages comme si c’était la dernière, Schroeder laisse sa caméra virevolter dans les rues, captant l’énergie de la ville et de ses acteurs, essentiellement des non-professionnels qui ne font que renforcer le réalisme de l’histoire et sa façon qu’elle a de nous prendre aux tripes. Onirique, violent, teinté d’homosexualité et de religion, "La Vierge des tueurs" est un film romanesque qui frôle parfois le malaise, confrontant ses personnages au pire en laissant peu de place au bonheur, si fragile...
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Parfois y a des réals, ils se transcendent tout d'un coup. Parce que quand on regarde vite fait la filmo de Barbet Schroeder, rien ne pouvait laisser penser qu'il ferait un tel film. Le film est pas génial (il est bon hein), mais il est complètement étrange, barré, intriguant... rien de tout ça ne me semblait présent dans les films que j'avais vu de Schroeder jusqu'à présent. Du coup ça me donne envie de continuer à voir sa filmo pour voir s'il y en a d'autres des comme ça.
    Le film est vraiment intriguant, il y a une ambiance tout du long, c'est un truc très lancinant, on ne sait jamais vers où le film va basculer, il y a une sorte de fascination de cette déshumanisation, c'est vraiment troublant. C'est bien foutu en terme de mise en scène, car la réalisation met vraiment en avant cette ambiance.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Subversif, sulfureux, fascinant et tout aussi impénétrable que le jeune héros du film. La Vierge des tueurs confirme le talent du grand Barbet qui avec peu de moyens nous fait côtoyer les bas fonds de Medellin, les moindres conflits qui ailleurs se régleraient en deux trois échanges verbaux mais qui se terminent ici en de vastes déflagrations qui dégénèrent immanquablement en gigantesques bains de sang. Avec naturellement des signes religieux omniprésents....
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2019
    Quand le chaos du verbe rencontre la frénésie urbaine. La Vierge des tueurs met en scène un écrivain insupportable du nom de Fernando Vallejo, incapable de se taire et piètrement interprété par German Jaramillo. Sa lassitude existentielle se voit contrebalancée par la passion dont il s’éprend pour un bel éphèbe, ange extrait des enfers terrestres et condamné, malgré les présents, à y retourner. La grande force du film tient ainsi dans l’entrelacs de l’intime et du public, des sentiments amoureux et de la violence quotidienne, offrant ainsi une peinture à la fois réaliste – aidée en cela par la caméra numérique – et romanesque de la (sur)vie à Medellín, terre de contrastes. Cohabitent ainsi un quinquagénaire revenu pour mourir et un jeune homme qui semble tout connaître et en même temps tout ignorer de l’existence, cohabitent une fervente piété et une barbarie endémique dans cette ville au visage bigarrée, meurtrie par les disparités et la précarité. Barbet Schroeder aborde le bruit qu’occasionne Medellín comme des preuves de vie, plonge son protagoniste principal dans un profond tourment lorsque, la nuit, il n’entend rien, seulement les ronronnements incessants de sa conscience. Une radio crache des sons hideux, les taxis font hurler des chansons populaires, Maria Callas produit chez son jeune auditeur une impression d’étouffement, d’agonie. Le bruit empêche de penser, conduit les êtres à agir de façon instinctive, en deçà de toute civilisation. Œuvre épuisante, La Vierge des tueurs dissémine çà et là des parcelles d’onirisme qui colorent le métrage de tonalités rugueuses, vaporeuses, instables, comme des jets de sang sur les murs ou le sol. Seul bémol néanmoins majeur, la prestation de German Jaramillo nuit aux intentions du cinéaste, puisqu’elle martèle un jugement critique aussi détestable que malvenu, conférant à l’ensemble des relents de mépris et un nombrilisme sentencieux dommageables.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 juillet 2007
    Portrait de la Colombie, pays déchu, rongé par la délinquance et la loi du plus fort. Il faut dire que Barbet Schroeder donne dans la complaisance et la suffisance et a la fatuité de croire qu’il fait autre chose qu’un constat.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Comme Barbet Schroeder y a passé une partie de son enfance, la Colombie est le pays de son cœur. Il a adapté le livre éponyme de Fernando Vallejo, écrit à 52 ans (8e roman) en 1994 et largement autobiographique. Le film a été tourné (en Haute Définition, ce qui a permis d’avoir une grande profondeur de champ, mettant en valeur les montagnes entourant la ville) à Medellín, 2e ville de Colombie et capitale du département d’Antioquia. Ville dangereuse à l’époque (le baron de la drogue, Pablo Escobar est mort 7 ans auparavant). L’écrivain revient, après 30 ans d’absence à Medellín, ville en proie à la violence et qu’il ne reconnaît plus. spoiler: Il couche avec un jeune homme, Alexis, originaire d’un quartier pauvre de la ville. Ils s’installent tous les 2 dans un appartement, l’écrivain essayant de lui faire découvrir l’opéra (Maria Callas dans « Casta Diva », extrait de « Norma » de Vincenzo Bellini) ou la littérature. Alexis n’hésite pas à tuer pour se défendre ou ceux qui les gênent, tel un voisin punk jouant de la musique tard la nuit. Il finit par être tué à son tour par un autre jeune qui circule en moto. L’écrivain, déjà déprimé par la violence de sa ville natale (une scène est tourné dans la commune de Sabaneta où un panneau indique devant un fossé qu’il est interdit de déposer des cadavres (pourtant présents !), erre dans la ville et rencontre un autre beau garçon, Wilmar, tueur également et qui vient habiter chez lui…
    L’écrivain, quinquagénaire, sans illusions sur lui et le monde qui l’entoure, est attachant. A la façon d’Alfred Hitchcock, Barbet Schroeder apparaît fugacement dans la 1ère scène du film. Clin d’œil, peut-être aussi, à son film, « Vertigo » (« Sueurs froides ») (1958) où James Stewart, après la mort de Madeleine (Kim Novak) la blonde, retrouve Judy, son sosie, la brune…
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2010
    Véritable plongée en enfer dans le quotidien colombien , tourné en semi documentaire pour faire paraître un réalisme encore plus fort, avec des acteurs a la hauteur de leur tache et une mise en scène superbe, cette vierge des tueurs est tout bonnement un très beau film. Toujours tourné autours de deux personnages différents, l'un revisitant son ancienne ville avec son architecture l'autre constamment sur la sellette prêt à tuer n'importe quand, le scenario tiré du livre de Vallejo est d'une finesse même dans les scènes les plus choquantes. Barbet Schroeder réalise ici une somptueuse oeuvre sur la dure vie de la rue colombienne.
    thethythy
    thethythy

    11 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2007
    Si l'objectif de Barbet Schroeder dans ce film a été de faire un constat sur l'effondrement des sociétés fondées sur le traffic de narcotique, alors le but est atteint. Mais s'il a voulu faire un film pour raconter une histoire qui tienne debout alors c'est raté. Car on est peu intéressé par le personnage principal, romancier désabusé par la vie mais qui ne peut pourtant pas vivre sans chercher la compagnie intime de jeunes à peine majeurs. On est peu intéressé par ce personnage peu reluisant et égoïste qui renie la vie mais jouit d'elle par tout ses sens.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2009
    Par la description d'un milieu frappant surtout par sa viciosité et à l'intérieur duquel seul l’argent fait la loi et ou les autorités en charge engendrent des fausses allégations ainsi que de fausses informations afin de totalement éradiquer les 'délinquants' ce film, loin des traditionnels éloges critiques, avec son univers et son héros, rappelle des temps qu'on croyait + éloignés. Presque allégorique l’intrigue suit de toute façon un dévellopement exhalant une vérité jusqu’à la fin cynique & presque tragique.
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    35 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    d'un sujet dérangeant Schroeder arrive à y apporter une subtilité qui renforce le dramatique de cette histoire. 13/20
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