Sur Au seuil de la vie, Ingmar Bergman s'entoure de comédiens avec qui il a pris l'habitude de travailler. Ainsi, Erland Josephson effectue sa troisième collaboration avec le réalisateur. Quant à Bibi Anderson et Max von Sydow, ils retrouvent Ingmar Bergman pour la quatrième fois.
Au seuil de la vie s'inscrit dans une tradition du cinéma scandinave de l'époque, qui visait à observer et à analyser subtilement les comportements individuels dans leur cadre psychologique et social.
Au seuil de la vie a été projeté au Festival de Cannes en 1958 et y a obtenu le Prix d'interprétation féminine pour Bibi Andersson, Eva Dahlbeck, Ingrid Thulin et Barbro Hiort-Af-Ornas, ainsi que le Prix de la mise en scène pour Ingmar Bergman.
Malgré ses multiples récompenses au Festival de Cannes, Ingmar Bergman a émis quelques réserves sur les qualités intrinsèques de son film : "Une histoire bien racontée, un peu longuette. Tout est honnête, chaleureux et sage, en gros fort bien joué, trop de maquillage, une perruque lamentable sur la tête d'Eva Dahlbeck, une photo par moments misérable et quelques accents un peu trop littéraires, un gentil film, bien brave, un peu naïf."