Avis : The Game - Page 8

Un film diabolique et très prenant !!!

Un des meilleurs films de David Fincher. Un thriller atypique, dont l'organisation sera reprise dans "Fight Club", à savoir des situations ahurissantes et inattendues, des scènes qui s'enchaînent sans aucune ordre apparent et des personnages secondaires qui arrivent et qui repartent sans arrêt. Le pauvre Michael Douglas ne sait plus où donner de la tête et ça se comprend! Heureusement on a finalement le droit à des explications. Sinon j'ai beaucoup aimé le scénario. Même si la réalisation est très bonne, je pense qu'il faut être intéressé dès le début par ce scénario pour pouvoir vraiment apprécier ce film...

Le film est d'un scénario excellent !! Il nous fait littéralement tourner en bourrique, tout comme le personnage principal interprété par Michael Douglas! Franchement la fin est imprévisible! C'est fort, très fort!

Un film marquant, surprenant et admirablement porte par Mr Douglas .
Sean penn comme a son habitude est terriblement bon lui aussi
Un scenario tres bien travaille et une fin très interessante
Mr Fincher a encore une fois été plus qu a la hauteur
je recommande

Situé dans la filmographie de Fincher exactement entre ses deux chefs-d'œuvre Seven et Fight Club, The Game, plus méconnu, n'en reste pas moins un excellent thriller paranoïaque. Michael Douglas y est chahuté et manipulé de toutes parts et on angoisse avec lui au fur et à mesure que sa parfaite existence s'effondre jusqu'au dénouement. C'est évidemment légèrement tiré par les cheveux mais la critique acerbe du sensationnalisme et des faux-semblants du milieu est une petite pépite. En tout cas on ne s'ennuie pas une seconde et The Game mérite clairement d'être redécouvert.

Bon ce film m'a laissée perplexe, dans le sens où c'est très crédible dans la première partie, j'ai aimé cette ambiance sombre et oppressante, les rebondissements s'enchaînent, c'est pertinent, j'étais dedans. Mais la deuxième partie est tirée par les cheveux, et du coup le suspense se dissipe peu à peu pour, au twist final, laisser son spectateur sur sa faim, un peu comme un soufflé qui retombe...

The Game est un long métrage qui m'avais bien plus marqué que je ne l'aurais pensé. Plus de 10 ans me sépare de mon premier visionnage, peut être même plus, pourtant il m'était resté bien ancré. Je n'en conservais pas un souvenir fort agréable, cela m'avais déplu à l'époque pour autant il me fascine aujourd'hui. La critique de David Ficher et de ses scénaristes est cinglante et porte un regard plus que trouble sur un univers. Michael Douglas quand à lui trouve un rôle qui lui sied convenablement, celui qu'il incarne dans ces compositions les plus iconiques. L'évolution de son " état " tout au long du film est complètement renversante et l'immersion n'en est que plus étrange. Film à étudier de plus près pour en capter toute son essence, il ne me faut pas attendre dix ans avant d'y revenir tant le spectacle est spécial !

L'une des rares occasions de pouvoir me réjouir d'avoir mauvaise mémoire, c'est de pouvoir regarder ce film 3 ou 4 fois depuis sa sortie sans me rappeler du déroulement.
Le concept est génial et Michael Douglas au top avec l'élégance visuelle de David Fincher.

Le film est vraiment bon, le rythme, le personnage, cette descente aux enfers. Le scénario était recherché. On ne cesse de s'interroger sur le pourquoi du comment . Hélas je regrette la fin, car elle est un peu trop laisser au hasard

David fincher nous montre que c’est un génie du cinéma
Beaucoup trop rare malheureusement
Michael Douglas que j’aime pas livré ici une très belle interprétation
Je peux comprendre que l’on soit dérouté par un tel scénario surtout quand on a pas le recul nécessaire pour comprendre l’intérêt du film
Pour moi c’est un chef d’œuvre à voir et revoir

Auréolé du succès rencontré par "Seven", David Fincher réalise avec "The Game" un thriller machiavélique où le millionnaire Nicholas Van Orton se voit offrir un cadeau pour le moins particulier par son frère. Il s'agit d'un jeu orchestré à taille humaine dont il ne connaît ni le but ni les règles et très vite Nicholas va se retrouver plongé dans une spirale infernale où les ennuis vont s'accumuler et où la vérité va se brouiller. Mis en scène d'une main de maître par le cinéaste, le film est très fort quand il monte dans la tension mais tombe forcément un peu à plat quand vient la résolution finale. Heureusement pour nous, l'ensemble est diaboliquement bien ficelé et porté par un Michael Douglas au sommet de sa forme.

Ca aurait pu etre un super thriller mais quand on voit comment cela finit sans rentrer dans les détails, on reste un peu sur sa faim !!!! Aprés le succés du chef d'oeuvre culte "Seven", David Fincher continue sa route dans le film noir et paranoiaque avec "The game" qui ménage le suspense à tambour battant avec régal. Un homme d'affaire suit les conseils de son frère d'intégrer une curieuse société qui change la vie le jour de son anniversaire mais une fois entrer dans le jeu, les ennuis commence popur l'homme teigneux et solitaire... Intriguant de bout en bout, David Fincher réussit à jouer des tours aux nerfs de cette homme et celui qui regarde le film, on se pose cette question de savoir qui organise ça et le but précis. Michael Douglas trouve un role à sa mesure de ses compétences comme il l'a impeccablement jouer dans sa filmographie aux cotés de Sean Penn, Deborah Kara Unger (actrice trop rare à l'écran mais trés douée) et Raymond J. Barry. La fin, pour ma part, est décevante, je m'attendais à autre choses devant tant de suspenses, ce qui classe le film dans le bas de l'échelle de la filmographie du réalisateur.

"Film de jeunesse" de David Fincher, The game n'a pas le caractère sulfureux de Fight Club, ni l'ambition artistique du magnifique Zodiac. L'idée de départ du film est la suivante : un homme (Sean Penn) offre comme cadeau d'anniversaire à son frère (Michael Douglas) une participation à un jeu grandeur nature dont le joueur ne connait pas les règles et qui doit l'amener à se surpasser lui-même au gré des aventures qu'il va vivre.
Ce pitch excitant donne une première partie de film très réussie dans laquelle la mise en scène épurée mais très caractéristique de David Fincher fait merveille. La prestation de Michael Douglas en businessman impitoyable est très convaincante.

Les péripéties s'accumulant, le suspense faiblit quelque peu. Le rôle manipulateur de Christine apparaît en effet très rapidement. Les ficelles sont un peu grosses et on se doute un peu (beaucoup) de la fin à partir de l'épisode mexicain, car à ce moment-là il devient évident que Van Orton n'est pas la cible de tueurs. Ainsi, dans la dernière partie, la scène du toit n'est que très prévisible.

Le twist final de la chute essaye de faire rebondir une dernière fois l'intrigue, malheureusement en l'entraînant dans l'invraisemblance la plus totale.

Une bonne réalisation et un moment pas déplaisant, malgré une intrigue claudiquante qui n'atteint pas, et de loin, la perfection millimétrique de celle structurant Fight Club.

D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Après un "Seven" à l’ambiance délicieusement poisseuse, David Fincher confirme qu’il est l’un des maîtres dans l’art de créer des univers sombres et oppressants. Avec "The Game", il soigne tout particulièrement ses éclairages (et privilégie les scènes de nuit), le rythme (sans temps morts mais avec un ton lancinant comme écho à l’état de confusion du héros) et ses rebondissements souvent inattendus. Une fois encore, Fincher réussit à captiver l’attention de son public avec une intrigue riche en faux semblants et particulièrement retors, où se mêle constamment la réalité et le mensonge mais qui se permet également une réflexion intéressante sur la réussite et le pouvoir. Et quelle grande idée de scénario que cette Société CRS et son mystérieux jeu grandeur nature, permettant à l’imagination fertile du réalisateur de faire des merveilles. Cette qualité est également la limite du film qui va parfois un peu trop loin dans la facilité scénaristique (les manipulations sur la télé de Van Orton ou son saut final dans le vide sont un peu gros). Néanmoins, pour peu qu’on ne souffre pas d’un esprit trop cartésien, ce petit défaut est largement compensé par la magnifique interprétation de Michael Douglas, qui fait une croix sur ses rôles sexuellement chargés (Liaison fatale, Basic Instinct…) pour revenir à un jeu plus froid et cynique qui n’est pas sans rappeler le grand Gordon Gekko de "Wall Street" (la scène de squash fait – involontairement ? – le lien entre les 2 films). Son personnage d’homme d’affaire imbuvable et rongé par ses traumatismes d’enfance rappelle que l’acteur dispose d’un talent et d’un charisme exceptionnels. Il est épaulé par l’excellent Sean Penn qui campe un frère maudit insaisissable dont on ne peut que regretter qu’il n’apparaisse pas davantage à l’écran. Le reste du casting (Deborah Unger, James Rebhorn et Armin Mueller-Stahl…) est d’ailleurs un peu étouffé par l’aura des 2 comédiens vedettes. Une véritable réussite donc, aussi original dans son traitement que surprenant dans sa conclusion (ouverte à toutes les interprétations) mais qui n’a pas eu le succès mérité.

Un excellent david Fincher sur un thème qui lui est très cher : Le jeu !
The game est un très bon thriller ou l'illusion et la réalité se melent l'un à l'autre. Malgré quelques grosses erreurs (comme une bouteille qui se brise suite à un tir de balle à blanc...) cette réalisation nous fais réfléchir aux véritables sens de la vie à travers un jeu de rôle très hard . Le tout servi par un casting de choix (M. Douglas, S. Penn).