Avis : Philadelphia - Page 10

Avec les films américains, on sait en général comment ça se danse entre morale, arrogance et sentence et ce n’est pas souvent la finesse qui émerge. Ici la subtilité est de mise et c’est la force de ce film : pas d’envolée lyrique dans le prétoire ni de coups bas qui renversent la situation, pas de pathétiques scènes de sensibleries compatissantes, c’est un habile équilibre qui est délivré et une véritable émotion qui nous touche. Le metteur en scène du « Silence des agneaux » pointe au bon endroit avec la focale adéquate pour engendrer le choc et faire vibrer l’authenticité, sublimés par la très belle bande son de Bruce Springsteen avec « Streets of Philadelphia ».

Andrew (Tom Hanks) est promis à une brillante carrière lorsqu'il découvre qu'il a le sida. Le cachant tant bien que mal à ses employeurs, ces derniers le licencient sous prétexte de faute professionnelle. Andrew va devoir prouver qu'il n'a pas commis de faute et engage Joe Miller (Denzel Washington), lequel est d'abord réticent lorsqu'il apprend le motif réel de licenciement (Sida). Joe sera alors tiraillé entre sa répulsion envers les personnes atteintes du sida et sa cause à défendre les laisser pour compte. Car le sachant atteint du sida, aucun autre avocat n'accepte de défendre Andrew qui prévoit donc de se défendre tout seul... Une réflexion sur le jugement hâtif qu'on porte à autrui basé sur des "on dit".

JE reconnais avoir légèrement été déçu par cette réalisation. Non pas, par le jeu d'acteurs ou de grand nom y sont représenté. MAis par le develloppement du scénario (pourtant bon sur feuille), qui ne se concentre ; ou du moins ; un peu trop sur le procé. LE film ayant évolué, on ne peut avoir ; le même point de vue qu'il y a plusieurs années. Là, ou à l'époque ; le coté audacieux et sa retrascription du film ; m'avait bluffé (le fait d'avoir osé). M'a, maintenant ; fait ; pu le même effet. Une prod, abordant ce sujet ; mais vue différemment pourrait être un excellent début de film. Car il faut reconnaitre, que ca a quand même vieillit. Mais le jeu de chacun est totalement réussit. Tout comme l'histoire et ce qu'il met en route pour pallier à ses collègues ; ou règne toujours le plus fort^^. Datant de 1993, le sujet à bien évolué et cela se fait sentir. MAis ce fut pour l'époque, le film qui amena au gout du jour ; ce problème de société. Donc beaucoup moins poignant et choquant qu'auparavant, mais toujours actuel. On va dire, que le Sida est traité ; façon Hollywoodienne et tout ce qui va avec... MAde in France, le film aurait sans doute vu le jour ; mais exploité d'une autre façon^^. LA manière dont le sujet est traité est totalement discutable (et ceux, à cause du temps de la sortie du film. DE l'évolution du sujet et de la maladie...) MAis le propos reste et restera en tout cas louable ; quoiqu'il arrive. Sans parler de l'interprétation et la musique qui sont excellente et de première force. Et même avec plusieurs dizaines d'années... Un film qui a franchit des decennies, mais qui reste toujours actuel et malheureux.

Même si il est assez académique, ce drame sur la lutte contre les discriminations est poignant. Le casting est formidable, la mise en scène de Jonathan Demme est sobre, élégante et efficace. Le tout accompagné par une très bonne BO (notamment le morceau de Springsteen, évidemment).

au delà du combat pour rétablir la vérité et obtenir justice, c'est une lutte contre les préjugés, pour la liberté. L'histoire est bouleversante tiré par un duo d'acteur au sommet de leur art dégageant beaucoup d'émotions.

Par moment un peu ennuyeux mais tout réside dans la puissante émotion qui est parfaitement dosée notamment sur le dénouement.

Revu après des années et l’émotion est toujours aussi intense et subtile

Probablement un des plus grands role de T. Hanks où il est exceptionnel tout en émotion. Dans un rôle où finalement il a assez peu de texte

Idem pour le grand Denzel où il a moins de présence que dans d autres grands rôles mais où tout se concentre sur de nombreux plans rapprochés

Bien sur c'est larmoyant mais indispensable et venant juste de voir (revoir) le film je me rends compte que les films d'enfants qui passent après la mort et que l'on pourrait penser superflus ne le sont absolument pas vous avez 4 enfants vous les élevez tous de la même façon et il y a un (une) gay et alors ??? il est où le problème ce film sert à ça aussi,à montrer que c'est comme ça c'est tout ...

Une interprétation de haut vol sur fond social engagé arrive tout de même à nous émouvoir. Mais il faut pour cela de très gros artifices.

Le romantisme dans ce qu'il a de pire... Du sentimentalisme dégoulinant comme la musique empoisonnante de ce film. C'est très médiocre. Les acteurs sont bons même si Tom Hanks en fait des tonnes au point d'en être une caricature. Ce film sera un document intéressant pour les sociologues du XXIIe siècle qui étudieront le romantisme de la fin du XXe. Ce remake de 12 hommes en colère ne vaut pas l'original.

Film magnifique où je pleure toujours aux mêmes moments. Des acteurs époustouflants. La bande son y est aussi pour beaucoup.

Un classique qui a marqué son époque. C'est le film qu'il fallait faire au moment T. Le tout est très efficace, un très bon scénario, des acteurs au Top, une superbe bande son , qui restera culte. La grande force d' Hollywood , à savoir saisir une thématique contemporaine , à batir un projet complet tout autour, et à en faire un grand succès populaire.

Encore aujourd'hui, "Philadelphia" constitue toujours une belle histoire malgré le traitement du sujet un rien désuet à notre époque. Car oui, heureusement, l'approche du Sida et de l'homosexualité a beaucoup évolué depuis 20 ans, ici, on a parfois l'impression d'en être à l'âge de pierre, on tombe également un peu trop souvent dans le caricatural, mais c'est le problème récurrent des sujets de société traités au cinéma et que l'on revoit après quelques années. En revanche, s'il y a une chose qui n'a pas bougé, c'est la qualité du duo en tête d'affiche, Denzel Washington joue juste et Tom Hanks livre une prestation tout simplement remarquable. Le cheminement est bien amené avec l'apparition de la maladie puis le procès et on ne décroche jamais malgré quelques moments qui trainent en longueur, la bande originale est quant à elle superbe avec notamment la chanson de Springsteen, "Streets of Philadelphia". Un très beau film, émouvant et touchant sur un sujet traité avec intelligence et qui a heureusement beaucoup évolué depuis cette époque, le tout sublimé par les interprétations des différents acteurs, à voir et revoir.

Un des grands films des années 90 qui a su parler sans fausse pudeur - et surtout sans jugement - du sida et de ses ravages, soit un thème terriblement d’actualité lors de sa sortie en 1994. Mais "Philadelphia" ne se limite pas à ce simple statut de film précurseur puisqu’il brille également par la qualité de son interprétation. On retrouve ainsi Tom Hanks dans son premier rôle d’exception, l’acteur prouvant de la plus fantastique des manières qu’il n’est pas qu’un gentil garçon bon à tourner des comédies familiales. Son personnage d’Andrew Becket, avocat homosexuel se découvrant séropositif et s’engageant dans un retentissant procès suite à son licenciement, restera comme son premier coup d’éclat mais aussi comme son rôle le plus bouleversant. Face à lui, Denzel Washington campe un avocat gouailleur au charisme démentiel qui laisse néanmoins apparaître des failles étonnantes (à commencer par son homophobie latente qui permet au personnage d’éviter le piège de l’angélisme) et s’offre même une réplique culte ("expliquez-moi comme si j’avais 5 ans"). Parmi le reste du casting, on retiendra un Jason Robards épatant de dureté, une Mary Steenburgen impeccable en avocate glaciale, le jeune Antonio Banderas en compagnon fidèle ou encore Charles Napier en juge. Les passionnés de film judiciaires en seront pour leurs frais, le procès étant passionnant de bout en bout et riches en rebondissements (les révélations sur la vie sexuelle d’Andrew, la terrible scène du miroir, la dégradation de son état de santé…). L’intrigue judiciaire est, en outre, agrémentée de séquences plus intimes dévoilant la vie privée d’Andrew (avec son petit ami, avec sa famille…) et s’achevant par une déchirante séquence d’adieu qui arrachera forcément quelques larmes aux spectateurs. Sur le plan de la mise en scène, Jonathan Demme est fidèle à son style si reconnaissable avec ses qualités (les plans séquences, les dialogues puissants, l’image glaciale…) et ses défauts (les incontournables mais pourtant si académiques face-à-face entre personnages, un certain goût pour l’onirisme…). Enfin, la petite valeur ajoutée de ce Philadelphia restera bien évidemment la superbe chanson de Bruce Springsteen ("The streets of Philadelphia"), devenu depuis un symbole de la lutte contre le sida. Plus qu’un film, un classique aussi bouleversant qu’incontournable !

Un film assez dur à regarder et l'interprétation sublime de Tom Hanks accentue cette dureté. Les silences, la musique et les plans sur les visages et les regards sont impressionnants et prennent parfois au coeur. Le début est, selon moi, le seul défaut de ce long métrage, manquant un peu de rythme et doté d'une réalisation un peu confuse et saccadée. Pour le reste, c'est excellent!!

Il faut bien se souvenir qu’il y a une vingtaine d’années l’homosexualité et le sida étaient deux phénomènes encore plus méconnus que de nos jours et comme à chaque fois lorsque l’homme ne comprend pas, il rejette et marginalise les personnes qui s’en trouvent concernées. Dans ce domaine le film de Jonathan Demme fait office de véritablement précurseur, on y suit un avocat promit à un brillant avenir qui se voit licencié pour faute professionnel alors qu’il est évident que ses employeurs n’ont pas supportés le fait qu’Andrew Beckett ne leur ait pas avoué son homosexualité et qu’il était atteint du virus du sida. Il décide donc de faire valoir ses droits en poursuivant en justice ses anciens employeurs afin de montrer l’exemple et ainsi combattre les préjugés et les injustices subits par cette communauté. "Philadelphia" aurait pu aisément se perdre dans des effets pathos de mauvais goût mais Demme s’en tire à merveille en évitant ces pièges. Il peut également se reposer sur une interprétation de Tom Hanks bouleversante d’émotions car tout en retenu qui trouve son apogée lors de la scène où il écoute de l’opéra opéra après la fête. Son oscar est loin d’être volé comme celui du Boss Bruce Springsteen interprétant la bande-originale. Déchirant, profondément humain et faisant appel à la tolérance, le genre de film qu’il faudrait faire passer dans les écoles. A découvrir absolument ou à revoir sans tarder.

UN film qui a marqué toute une génération, premier à traiter du sida et de la discrimination au travail. Discrimination contre le sida, contre l'homosexualité, contre la différence. La force de ce film est de rester dans le sobre. Rien ne semble exagéré; Tom Hanks et Antonio Banderas ne sont pas victimisés à outrance pour faire ressortir encore plus une haine de l'homosexuel ou du malade. L'accent reste ainsi posé sur la banalité de la discrimination sociale, dans le monde du travail, par des gens qui d'ailleurs ne savent même pas de quoi ils ont peur. POur répondre à certains commentaires, je ne trouve pas que Philadelphia soit particulièrement hollywoodien. Il y a bien sûr des scènes où les personnages sont davantage dans l'effusion, ce qui est logique : une personne est en train de mourir, je vous rappelle.
Alors bien sûr, aujourd'hui on pourrait traiter du sujet de manière encore plus réaliste d'un point de vue médical et social mais Philadelphia reste un film culte, qui tire sa force d'un scénario sobre mais efficace et de la performance des acteurs.