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    Le Conformiste
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    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2009
    Le film le plus réputé de Bertolucci ne m'a pas plus convaincu que cela, comme les autres supposés chefs d'oeuvre de l'italien, tels Noveciento et Le dernier tango à Paris. Pourtant, comme souvent, le sujet est ambitieux et intéressant. Un italien qui ne cherche qu'à être comme les autres, peut-être pour s'alléger de toute responsabilité, est devenu fasciste sans conviction. On lui demande de partir à Paris tuer son ancien professeur de philosophie aux activités antifascistes. Le conformiste hésite, en particulier à cause de la femme du professeur... On devine bien le propos du réalisateur. Par contre, malgré de beaux plans et une interprétation de premier ordre, la démonstration n'est pas toujours convaincante. Le début, melting pot chronologique de ce qui va suivre, n'est qu'un effet de style. Les personnages sont assez mal définis, tant et si bien que la puissance du sujet se dissipe. Je peine à voir ce qui fait le prestige immense de ce film, même si c'est loin d'être une croûte.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Une belle réussite. Le scénario est très fort et nous montre un petit professeur fasciste par conformisme et acceptant une mission dont le dénouement va lui échapper et qui révélera sa lâcheté. Les décors italiens dans le style mussolinien sont assez prodigieux. La caméra donne le vertige, accumulant des travellings insensés et des plans séquences vertigineux. L'interprétation est excellente avec un Trintignant au top, Quant à Sandrelli et Sanda elles nous enchantent et les rares moments de nudité sont très joliment filmés. Certaines scènes resteront en mémoire, le fonctionnaire avec ses noix sur son bureau, le père dans son asile, la scène du bal à Nogent (une merveille), le final ou Trintignant pète un câble. Seul l'assassinat du professeur est un peu lourde, mais ça n'empêche pas le film d'être un réel chef d'œuvre de l'histoire du cinéma italien et du cinéma tout court.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2015
    "Le Conformiste" est un film bien étrange, partagé entre son histoire d'amour et de meurtre, avec une mise en scène qui refuse l'unicité pour s'adapter aux situations proposées. Celles-ci sont maigres d'intérêt, tout comme les personnages sont fades, globalement caricaturaux et inintéressants, incarnés (le mot est fort) par des acteurs peu convaincants (Trintignant troublant par moments mais le plus souvent mauvais dans un jeu outré qui ne lui va absolument pas). Ce film n'est pas aussi ignoble que "1900", mais laisse surtout indifférent, avec sa réalisation très tape-à-l’œil qui reflète une vision du grand Art désuète à souhait. Bertolucci se prend très au sérieux mais ne filme en fin de compte que des banalités, le tout de façon très démonstrative en dénonçant avec fureur le fascisme de façon plutôt douteuse (pour un pro-communiste, l'attaque est facile). Un film qui vise le chef-d'oeuvre mais qui n'a au fond que sa beauté très commune pour voiler sa vanité.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2015
    Une réussite sur le plan esthétique. Dominique Sanda est sublime, Trintignant troublant. Le problème, c'est, sur le plan politique, idéologique, psychologique, c'est complètement creux et raté. Le comble du ridicule est atteint avec cette militante antifasciste grande bourgeoise qui donne des cours de danse et s'habille chez les grands couturiers. Les personnages n'ont pas la moindre épaisseur et celui de Trintignant n'a aucune cohérence. Pourquoi donc un "conformiste", un homme médiocre qui veut faire comme tout le monde, prendrait-il le risque de s'engager dans une police secrète fasciste ? Ne serait-il pas plus logique qu'il suive le courant en se mouillant le moins possible ? On ne sait pas trop ce que veut nous dire Bertolucci sur le rapport entre la psychologie individuelle et le fascisme, mais il ne maîtrise pas son sujet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Encore une oeuvre admirable de Bernardo Bertolucci qui trouve ici toute sa vigueur d'expression où la perfection formelle s'allie à une analyse des motifs occultes d'un fasciste et son ècroulement à la fin de la guerre! Comme dans "La strategia del ragno", le thème de la trahison se retrouve ègalement dans "Il conformista", dont le hèros est un italien moyen! Le film est inspirè d'un excellent roman d'Alberto Moravia et retrace donc de nouveau l'histoire d'une traîtrise : Marcello (sans doute le meilleur rôle de Jean-Louis Trintignant) accepte de feindre d'être l'ami d'un intellectuel antifasciste, rèfugiè à Paris, afin de l'assassiner! spoiler: L'un des ressorts essentiels de l'intrigue est le traumatisme subi par le hèros au cours de son adolescence, celui-ci ayant ètè sèduit et abusè par un chauffeur homosexuel jouè par Pierre Clèmenti.
    "Il conformista" comprend aussi des scènes spoiler: d'amour lesbien
    entre Stefania Sandrelli et Dominique Sanda, deux superbes actrices qui atteignent des sommets! L'une dans un train avec ce crèpuscule rougeoyant, l'autre dans une forêt avec sa brume matinale! Si l'homosexualitè fèminine est facilement admise comme objet de spectacle, depuis la danse lesbienne de "Die Büchse der Pandora" jusqu'à celle de "Il conformista", elle n'en demeure pas moins fascinante! De plus, le sujet est traitè de façon presque onirique, avec une grande intensitè poètique et un riche contenu psychanalytique! Une nouvelle fois passionnante èvocation d'une èpoque, celle du fascisme, mais se dèroulant en grande partie à Paris! Bertolucci y manifeste sa maîtrise de la couleur, son emploi savant des dècors (volontiers baroques) et le lyrisme des paysages (la forêt lors de la sèquence de l'assassinat). Après le chaos de "Partners", Bertolucci s'est senti attirè presque abstraitement par l'ordre de ce « conformiste » . La musique de Delerue, la photo de Storaro et les larges dècors vides rèussissent à crèer une atmosphère prenante, serrant au plus près ce « conformiste » qui cherche un sens à sa vie pendant la montèe du fascisme italien! Inoubliable...
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2010
    La photo, les décors, sont époustouflants. J.-L. Trintignant interprète avec une insondable efficacité la veulerie et le cynisme, le réalisateur a le sens du contrepoint ironique. Le problème est que la fable psychologico-politique n’est guère convaincante. Trop simple de ne voir dans le fascisme qu’une somme de veuleries, d’expliquer le grégarisme, la haine du hors norme par une agression homosexuelle durant l’enfance.
    tietie007
    tietie007

    35 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Superbe évocation de l'Italie fasciste. Trintignant est toujours aussi inspiré, transcendé par les magnifiques images de Vitorio Storaro. Un chef d'oeuvre !
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2010
    L'oeuvre est imparfaite et pourtant c'est un cinéaste au sommet de son art qu'on a derrière la caméra. Imparfaite à cause d'une psychologie qui n'est forcément tout le temps convaincante et du fait que le réalisateur ne nous épargne pas quelques-uns de ses traits marxistes. La scène avec la vendeuse de violettes est à ce niveau-là très agaçante. Et bien que le film soit une critique juste et sans concession du facisme, c'est ici la forme qui prend le pas sur le fond car elle est tout simplement splendide. La superbe photographie de Vittorio Storaro capte magistralement les teintes sombres, grisâtes et aussi très blanchâtres de l'aspect hivernal qui règne tout au long du film. Ceci et les plans très stylisés donnent un esthétisme visuel unique à l'oeuvre. La danse voluptueuse entre Dominique Sanda et Stefania Sandrelli et la très froide et marquante scène de meurtres en sont les meilleurs exemples. La musique tristement hantée de Georges Delerue achève de rendre l'ensemble magnifique. Jean-Louis Trintignant est impressionnant de complexité et ressortir de façon totalement admirable toute la tragédie d'un homme. Et Dominique Sanda et Stefania Sandrelli n'ont jamais été aussi sensuelles et aussi bien filmées. Une oeuvre élégante et magistrale qui prouve que Bertolucci est véritablement un très grand cinéaste.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2016
    Premier Bernardo Bertolucci pour moi, et constat assez déconcertant. D'un côté, difficile de ne pas être ébloui par la beauté glaçante de la réalisation et par une exploitation exceptionnelle des décors, quasiment chaque plan appelant au vertige du spectateur. Ne serait-ce que pour cela, difficile de lâcher l'image du regard tant l'expérience est intense et même assez unique. De l'autre, le sujet a beau être passionnant (l'itinéraire d'un fasciste obsédé par un souvenir de jeunesse et de se conformer à l'ordre établi), j'avoue ne pas m'être vraiment retrouvé dans ce traitement troublant, cérébral et libre à de nombreuses interprétations (en lisant d'ailleurs un peu par ci par là concernant le film, j'ai pu me rendre compte que de nombreux éléments avaient pu m'échapper, ce qui est rarement bon signe lorsqu'il s'agit de comprendre une histoire). Surtout, cela a beau être l'intérêt majeur de cette démarche, difficile de se sentir réellement concerné par un tel antihéros, qui, s'il incarne à la perfection cette période troublée qu'est le fascisme, ne procure que très peu d'émotion, pas plus d'ailleurs que son épouse, délibérément niaiseuse et naïve, et ce malgré le talent de Jean-Louis Trintignant et Stefania Sandrelli. Seule Dominique Sanda (dont je ne suis pourtant pas fou, habituellement) parvient à amener une réelle passion à travers ce qui est le personnage le plus attachant du film, quelques scènes parvenant même à être d'une beauté saisissante lorsqu'elle est présente, la composition musicale de Georges Delerue étant une fois encore un modèle. Le « pire », c'est que je ne peux même pas reprocher à Bertolucci ses parti pris, audacieux, intéressants, faisant de ce « Conformiste » une œuvre assez unique. Mais force est de constater qu'au-delà d'une esthétique somptueuse, sans détester le film (loin s'en faut), difficile de me reconnaître dans une démarche souvent difficile d'accès, et ce malgré plusieurs moments assez inoubliables. A voir quand même, ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2014
    Dans l'Italie des 30's, un homme obsédé par l'idée de devenir "normal" rejoint une police secrète fasciste, et se voit chargé d'abattre son ancien professeur devenu activiste politique. "Il Conformista" est un film ambitieux, qui mêle avec aisance d'une part une critique du régime fasciste, violent et intolérant, et d'autre part la psychologie d'un homme étrange, rongé par une culpabilité qui le pousse à se "conformer" à la norme jusqu'à mettre ses idées au placard. Jean-Louis Trintignant incarne ce personnage tout en retenue et en subtilité, que ce soit dans la froideur meurtrière ou la passion amoureuse. Mais le film captive surtout par sa forme. La photographie de Vittorio Storaro est magnifique, et donne lieu à de superbes images (décors hivernaux ou nocturnes, jeux d'ombres, etc.). Tandis que la réalisation de Bertolucci est fluide et soignée, livrant plusieurs clins d'oeil à l'Antiquité, offrant de très beaux plans, et exploitant à merveille l'architecture de l'époque. En somme, ce mélange de film noir et de thriller est à retenir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Les images sont magnifiques malheureusement le film n'est pas facilement abordable et on finit par le visionner assez distraitement. Du coup difficile de se faire un avis sur le personnage qui va comme un gant au jeu de Trintignant et sur le film. Je pense tout de même qu' il y a pas mal de mou pour le chat mais bon ...
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2012
    Véritable portrait de l'homme qui veut survivre à tout prix, "le conformiste" raconte l'histoire d'un homme italien fasciste durant la période de Mussolini qui travaille dans les services d'espionnage. Jean-Louis Trintignant incarne cet homme qui se veut opportuniste, qui se soumet aux circonstances, qui ne ressent absolument rien pour personne, ni amitié ni amour. Seule la survie compte pour lui. Bernardo Bertolucci dresse une critique virulente contre les fascistes, le protagoniste le premier n'est qu'un traître et un lâche. Toutes les scènes comptent, toutes les phrases des différents personnages traduisent leurs différentes personnalités et l'on devine tout de suite qui sont les moutons et ceux qui ne veulent pas se soumettre à l'autorité de l'époque. Dominique Sanda incarne une femme courageuse, forte de caractère, belle comme le jour, séduisante, s'opposant à tous les principes des conventions, bref une femme qui croque la vie tout en défendant une vision contraire à l'ordre fasciste. Le film possède un scénario riche en profondeur, propose un rythme rapide et figure comme l'un des premiers longs-métrages engagés contre l'idéologie du parti fasciste. Bertolucci nous montre comment un homme qui se dit amoureux d'une femme peut la trahir au point de la voir se faire massacrer sans tenter d'intervenir. Le fasciste pour le réalisateur est un homme ignoble, qui accepte les avantages et les inconvénients certes de son parti, mais qui n'hésite pas à tourner sa veste lorsque la politique change de camp dans son pays. Cette image de l'homme au vingtième siècle durant la période la plus raciste de son temps durant la seconde guerre mondiale prouve qu'il n'est qu'un barbare, qu'un tueur, qu'un être qui ne respecte rien ni personne du moment qu'il puisse vivre. Ces hommes sont des collaborateurs, ces hommes sont cruels, ces hommes apprécient ce parti qui leur permet de s'attaquer aux minorités, leur violence est volontaire, leurs actions sont la torture et le meurtre bref Bernardo Bertolucci rédige et réalise un portrait virulent et réaliste de cette période de crise économique qui a laissé place à la haine et à la barbarie, un long-métrage essentiel et toujours d'actualité. Un chef-d'oeuvre du réalisateur italien!
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Un homme perturbé mais à l'apparence tout à fait normale, cherche à rythmer sa vie, en devenant fasciste. Mis à part ça, et le dernier plan que je trouve génial, je n'ai pas retenu grand chose d'autre du chef d'œuvre supposé de Bertolucci...
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Certes la tension est énorme et les regards à couteaux tirés mais c'est ennuyeux comme un serpent se mordant la queue.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Bertolucci signe un film vraiment intéressant, non seulement c'est une critique du fascisme, mais en plus la psychologie de Marcello est vraiment bien développée. De plus, je trouve le scénario vraiment original. La réalisation est fluide et travaillée, créant ainsi des plans très beaux. Mais il y a aussi la photographie magnifique et l'excellente musique de Georges Delerue.
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