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    Control
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    288 critiques spectateurs

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    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Pas besoin d'être un fan, absolu ou moins, de Joy Division pour apprécier "Control". On se prend d'office à la vie de Ian Curtis, avec beaucoup d'émotions. Un grand bravo à Sam Riley.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    J'adore le film en noir et blanc. Super bonne idée. La musique bien sûr est géniale. Ca m'a fait un peu penser à "Walk the Line" mais en même temps Ian Curtis semble plus accessible. Il a une part d'humanité qui est très prononcée. Et j'ai trouvé l'actrice Alexandra Maria Lara très jolie dans ce film :'o, pourtant elle est assez banale habituellement... Et c'est bien dommage que l'histoire soit ainsi focalisée sur Ian et pas du tout sur les autres membres du groupe... Mais j'ai adoré quand même ^^
    al111
    al111

    19 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2007
    Dans la longue série des films consacrés à la vie d’un musicien de rock ou de jazz, ce Control, consacré au chanteur de Joy Division, ne fera pas date.
    Le choix du noir et blanc (image intéressante, un peu sale, avec un grain moyen mais lumineux) ne s’impose pas, ni par l’époque évoquée (fin des années 70), ni par le style de la mise en scène.
    Ne connaissant rien de la vie et de l’œuvre de Ian Curtis, le spectateur non averti ne peut que découvrir ce personnage, et surprise, il est plutôt fade et conventionnel. Dès lors, on s’attend à ce que le film explique l’opposition entre le caractère de ce garçon un peu propre sur lui et sa musique et ses textes, désespérés, désespérants.
    Les raisons finalement données, un mariage précoce mal assumé, une maladie (épilepsie) mal soignée, se révèlent un peu courtes, d’autant plus qu’on ne voit rien du processus créatif. Ian Curtis n’est jamais montré en train d’écrire, ou de répéter. Les relations avec ses musiciens qui semblent être ses amis, ne sont absolument pas creusées par le scénario, de même qu’il n’y a aucune piste pour comprendre la mélancolie grandissante de ce jeune homme que le succès dépasse.
    Le mystère Joy Division reste entier à l’issue de la projection, on ne saura pas pourquoi cette musique a changé la face du rock (comme il est dit dans la publicité) et, ce qui est encore pire, on se retrouve sans envie particulière d’en savoir plus sur le phénomène.
    C’est regrettable car les séances des concerts ont une belle énergie, avec un acteur étonnant, à la gestuelle empreinte de maladresse et de fougue mêlées.
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Une très bonne adaptation biographique à ne pas manquer. Le noir et blanc est un très bon choix, bien adpaté à ce groupe cold wave et à l'atmosphère dépressive d'ensemble. Si Sam Riley ne révèle pas toutes les facettes du caractère explosif de Ian Curtis (chanteur très difficile à incarner), son jeu n'en reste pas moins juste, et la performance est apparemment meilleure que dans "24 Hours Party People". Je n'enlèverai donc pas une étoile pour autant car ça reste à ce jour LE SEUL film-référence sur Ian Curtis et Joy Division (période 1976-1980). Les puristes qui crieront à l'exploitation marketing oublient que ça permet de faire connaître ce groupe à une nouvelle génération. Anton Corbijn, réalisateur passionné, s'en sort de main de maître. De plus, avoir réussi à faire illusion avec des acteurs non musiciens (qui interprétent les membres du groupe) relève de l'exploit! Rob Gretton, paraît-il, n'était pas aussi vulgaire qu'il apparaît (vengeance de Deborah Curtis?); en tous cas, Tony Wilson (le directeur de la télé locale et de Factory Records qui a soutenu Joy Division), co-producteur du film décédé avant sa sortie, a participé au visionnage des rushes et s'est montré très satisfait. On colle plutôt bien à l'esprit originel. Certes, on ne peut pas tout exprimer ni tout montrer, on focalise un peu trop sur la relation avec Deborah (la femme de Ian), mais il s'agit au départ de l'adaptation d'un bouquin écrit par Deborah et l'essentiel est présent. Ca aurait pu, certes, être plus trash. En même temps, il faut rappeler que Ian Curtis "jouait" aussi de sa maladie (épilepsie, dépression) sur scène et envers son entourage: Bernard Sumner d'ailleurs (le guitariste) a dit qu'il n'aurait pas imaginé une telle fin de la part de Ian (malgré ses deux tentatives de suicide). Ce film se regarde plusieurs fois sans qu'on en décèle d'erreur de style ou de faille d'interprétation. Les paroles des chansons de Joy Division, du coup, peuvent se redécouvrir avec plus d'attention. Fort.
    zhurricane
    zhurricane

    69 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    Control est un biopic sur l'éphémère,mais immense groupe:Joy Division. Le noir et blanc est fort bien exploité et ingénieux sa représente bien la personnalité tourmenté de Ian Curtis(Sam Riley incroyable dans le rôle du chanteur). Le biopic est très intéressant,la BO superbe. Bref c'est dur de parler des biopics,c'est toujours la même chose. Mais il me reste qu'une chose à dire vive Joy Division.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2007
    Plus que jamais, le biopic est en vogue. Chanteur, écrivain, acteur, tout y passe. Face à la recrudescence de ce genre de films, l’un des enjeux est aujourd’hui de ne pas tomber dans la facilité, pondre une biographie classique et un peu plan-plan. Car si le genre biographique désamorce un certain suspens (la vie de l’artiste est sensée être connue par la plupart), c’est la façon dont le sujet est traité, le regard du réalisateur sur l’icône qui prime. C’est là que Anton Corbijn marque des points : le réalisateur ne cherche en aucune façon à idéaliser, voire sacraliser sa star, Ian Curtis, figure du rock devenue mythique. Choisissant le leader de Joy Division, le réalisateur est en terrain connu : il a côtoyé le groupe, a même réalisé un de leur clip… il connaît son sujet. C’est sans doute cela qui donne au film un côté authentique. Anton Corbijn recrée une ambiance, une ‘atmosphère’ (pour reprendre le titre d’une de leurs plus belles chansons), celle de l’Angleterre des années 70, magnifiée par un noir et blanc sublime. La photographie est tout simplement superbe, et certains plans inoubliables. ‘Control’ est un film habité, avant tout par la musique de Joy Division : le réalisateur réussit à mettre en images cette musique unique, trop souvent méconnue, et parvient à trouver l’équilibre juste entre les scènes de concert – intenses – et les passages plus intimistes. Côté distribution, Sam Riley est tout simplement bluffant, la ressemblance est souvent troublante (l’acteur reprenant la gestuelle si unique du chanteur), sa performance est magistrale. Ne cherchant pas à se complaire dans le ‘mythe Curtis’, on découvre un artiste touchant, avec son talent et ses failles, mal à l’aise dans son ascension et dans sa vie de couple. Samantha Morton, bien que rare, est aussi très touchante. Grâce à un acteur formidable et une symbiose parfaite entre la musique et l’image, Corbijn réussit un film d’une incroyable puissance émotionnelle : beau, vibrant, tragique, sublime.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Loin des paillettes de Dreamgirls, Anton Corbijn nous offre ici un biopic incontestablement de qualité, grace notamment à un noir et blanc qui permet de renforcer cette impression de proximité, de légende de Ian Curtis. Et pourtant, il faut reconnaitre que l'on s'eennuie tout de même pas mal devant ce portrait de ce chanteur, et on a bien du mal à s'identifier à lui pendant un moment. Et puis, à force d'insister, Corbijn sort de sa torpeur et on arrive un peu plus à s'intéresser à cette personnalité hors-normes, notamment par la sensibilité de l'ensemble, ainsi qu'aux scènes de concerts, très réussies et où l'on sent littéralemet l'apesanteur nous entourer. De plus, le portrait est nuancé, et on arrive en définitive à avoir une certaine sympathie pour ce personnage. Dommage alors que l'ensemble soit (beaucoup) trop long, l'ennui finissant hélas par revenir dans la dernière demie-heure... Des qualités donc, mais plombé par un rythme beaucoup trop inégal et qui en définitive ne pardonne pas. Amateurs de stars du rock déchues, revoyez plutot "The Rose."
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    Dès la 1ère scène, montrant Ian Curtis à 16 ans rentrer chez lui pour écouter "Aladdin Sane", j'ai su que "Control" parlait de moi. De nous, qui avons aimé Bowie en 73, les Sex Pistols en 77, et... Joy Division juste un peu trop tard, en 80. Anton Corbijn était là, lui, dans la noirceur de l'Angleterre Thatchérienne, pour assister à la naissance improbable, inexplicable, d'une musique immense, qui marquera le siècle. Comme le génie est incompréhensible, Corbijn se contente de filmer un jeune homme, simple comme nous, bouleversé et torturé comme nous par les conflits les plus élémentaires de l'existence : un mariage trop hâtif, un bébé incompréhensible, l'amour que l'on ne peut pas "contrôler" : ajoutez la malédiction de l'épilepsie, le sentiment grandissant de ne pas pouvoir donner tout ce que l'on attend de vous, il ne reste que le suicide comme issue. On est chez Loach, pas à Hollywood, on est loin du mythe malsain, on est dans un beau film, qui ne nous apprendra donc rien que nous ne savions déjà.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Je ne connaissais que She's lost control, mais j'aimais beaucoup cette chanson.
    C'est pendant le Festival de Cannes que j'ai vu la bande annonce et que ce film m'a d'abord intrigué puis intéressé.

    J'ai été relativement déçue.
    Je ne dis pas par là que je n'ai pas aimé le film encore moi que je l'ai détesté mais je l'ai trouvé étrange.
    Peut-être que si j'avais davantage connu ce groupe ce film m'aurait plus.
    Techniquement ce film est parfais. Très bien filmé, très bien joué (mention spéciale a Sam Riley), le noir et blanc et rend très bien.
    C'est apparemment un premier film pour Antonin Corbijn. (Mais allociné oubli souvent des choses.)
    Les musiques sont très prenantes.
    Je dois reconnaitre que la vie de Ian Curtis était vraiment horrible.

    Je m'attendais a mieux. Cependant on ne peut qu'être touché par ce film et par la vie de cet artiste qu'était Curtis.
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    Biopic minimal et atmosphérique, où les errements amoureux schizophrènes d'un jeune épileptique façonnent la légende du rock, ainsi naquit Joy Division. Anton Corbijn, grand pourvoyeur d’images pour la new-wave depuis ses débuts, force le trait, appuie là où ça sonne (bien), suit les textes à la note, traduit méthodiquement chaque code du groupe pour le grand écran. Les acteurs sont très ressemblants, dans leur physique, dans leur gestuelle, dans leurs états d’âme sans doute aussi. Et elles sont sombres, ces pensées, adeptes de nihilisme, lourdes de reproches, distantes par conviction profonde. Heureusement on souffle devant les inserts de lives, immersifs, qui offrent un brin de chaleur à cet objet malade, lent et en même temps si envoûtant. C’est sûr, le très beau noir et blanc et l’impeccable caméra du cinéaste ne sont pas étrangers à cette forme de plaisir que nous procure le film. Ils transforment une complainte fragile et répulsive en un diamant brut, étrangement beau derrière ses facultés neurasthéniques. Love will tear us apart, chantait Curtis.
    girondins59
    girondins59

    37 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2007
    Joy Division, un groupe de rock anglais pas forcèment connu en France et qui pourtant en a inspiré tant. Ian Curtis, le charismatique chanteur du groupe fait ici l'objet d'un biopic très réussi signé par le néerlandais Anton Corbijn. C'est Sam Riley qui se glisse dans la peau du chanteur au destin tragique. Entre crises d'épilepsies et profonds moments de déséspoir dus à un choix impossible à faire entre deux femmes qu'il aime, la vie de Curtis ne fut pas toute rose. Le film quand à lui est tourné dans un somptueux noir et blanc donnant un aspect assez déprimant du nord de l'Angleterre au tout début de l'ère Thatcher. Riley, bluffant, incarne à merveille un chanteur mélancolique, dont la musique passa après l'amour qu'il porta aux deux femmes de sa vie. Pour constituer sa BO, Corbijn ne s'est pas contenté des magnifiques chansons de Joy Division, il fait aussi intervenir divers chanteurs de l'époque tel Iggy Pop ou encore David Bowie. Doté d'un pouvoir contemplatif exceptionnel, d'une BO du tonnerre et d'un casting tout aussi réjouissant, "Control" s'inscrit sans problême au panthéon des biopics les plus réussis.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Remarquable biopic retraçant l'existence èphèmère d'Ian Curtis, leader du groupe Mancunien mythique Joy Division, qui s'est suicidè le 18 mai 1980 à l'âge de 23 ans! Filmè dans un noir et blanc lumineux et saluè par une mention spèciale par le jury de la Camèra d’Or de Cannes en 2007, le cinèaste Anton Corbijn signe un film tout en retenue et en pudeur, avec des images qui parlent d'elle mêmes! Ian Curtis ètait un jeune homme dèpassè par les èvènements, aussi bien personnels (mariè et père trop jeune), que professionnels (il n'a pas supportè la pression du succès qui commençait à poindre) et surtout son impuissance devant sa maladie: des crises d'èpilepsie aussi redoutables qu'imprèvisibles! De plus, il ne pouvait choisir entre sa femme et sa maitresse (la très belle Alexandra Maria Lara)! La vie ordinaire d'un destin qui ne le sera pas...Ian Curtis - où Sam Riley, acteur dèbutant, habite magistralement le personnage - est de ceux à qui la mort aura apportè la gloire! Excellente prestation ègalement de Samantha Morton pour cette oeuvre sur l’amour et l’impossibilitè de choisir que vient sublimer une B.O superbe dont une reprise de "Shadowplay" par le groupe The Killers! Une rèussite...
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Le réalisateur nous montre une époque rebelle de la Grande-Bretagne où les groupes de rock se sont crées. Joy Division était un leader emblématique de la musique des années 70. Le film est en noir et blanc.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2011
    Percutant ! L'atmosphère lourde est omniprésente, le noir et blanc accentue le côté désespéré de l'histoire de cet homme qui, comme il le dit, a commis une erreur dont il n'aurait jamais imaginé les conséquences en se mariant à l'âge de 19 ans... Grâce à une réalisation superbe on sent tout ce qui a pu peser sur Ian Curtis, de sa culpabilité à ses problèmes d'épilépsie. C'est sur, ce film n'est pas gai, mais il sublime son héros. En plus tout est très fidèle à la réalité, les acteurs sont parfaitement choisis et vivent leurs personnages. Sam Riley transcende son rôle, je retiendrai les scènes où il effectue la danse du papillon crevé de Curtis, où la frontière semble si fragile entre comédie et réelle crise d'épilepsie. On ne peut pas rester insensible face à Control, on rentre à fond dans l'univers de ce groupe légendaire et ses tourments... Et maintenant, je vais écouter Love will tear us appart d'une toute autre oreille...
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2007
    CONTROL est un excellent biopic de cet excellent groupe qu'est Joy Division, et qui se démarque clairement d'un portrait "mythifiant" comme on peut en faire à Hollywood. Anton Corbijn nous montre soigneusement les troubles du jeune chanteur avec des plans superbes et des changements de rythme qui, étonnement (surtout pour un film musical), donne encore de la puissance au film. Dans le rôle de Ian Curtis, Sam Riley est parfait, complètement possédé dans ses danses endiablées et épileptique, et très spontané.
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