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AMCHI
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4,0
Publiée le 26 mars 2012
Diminué physiquement, victime d'une attaque cérébral c'est à moitié paralysé et en chaise roulante que Visconti réalisa son dernier film et L'Innocent a beau ne pas avoir la petite touche en faisant un chef-d'oeuvre ce film n'en est pas moins d'une remarquable beauté. Histoire d'amour dans l'aristocratie entre la reconquête amoureuse d'un couple devenu éloigné et la jalousie de l'adultère qui va mener au drame. Toujours la finesse et l'élégance de Visconti au service d'un film historique dans chaque instant et un plaisir pour les yeux. Laura Antonelli y trouve un beau rôle ou sa beauté éclate l'écran.
Les mots m'échappent... Même 4 étoiles ne suffisent pas à décrire ce merveilleux film qui n'est rien d'autre qu'un chef-d'oeuvre. Encore une fois Luchino Visconti m'aura emporter dans ses monstrueuses histoires d'amour! Merci à toi, même à travers les cieux!
Pour son dernier film, Visconti livre un sublime mélodrame, à la fois sombre et cruel, aux allures de requiem, portée par la gracieuse Laura Antonelli. 4,25
Voici une œuvre bourrée de romantisme, mais qui passe bien! Visconti détient l'art et la manière, l'adaptation du bouquin est donc réussie. Le dernier opus du "Maître Italien" installe le spectateur face à un couple bourgeois fin XIXe. On entre progressivement dans leur monde, cette époque encore très riche en tradition expose des problèmes sociétaux encore présents aujourd'hui -le bonheur ne s'atteint pas sans la compagnie de l'être cher aimé- avec des dialogues concis, l'émotion ressentie à travers les personnages rend très observateur, on perçoit alors mieux les couleurs mises en avant par delà les décors. Fantastiquement somptueux, et profond.
La forme Viscontienne est là. Décors somptueux, plans travaillés, lents panoramiques et zooms majestueux. Le film est un régal pour les yeux (et pour les oreilles grâce à une musique originale très « Mahlérienne »). Le ramage n’est pas au niveau du plumage. Bien sûr les découvertes de l’infidélité, puis de la grossesse sont délicates et savoureuses. Mais certains dialogues sont empesés, et l’histoire ne relève finalement que du fait divers, dans une bourgeoisie superficielle qui ne permet aucune empathie. Un bon film bien en retrait des chefs d’œuvre du Maître.
Hasard ou coïncidence ? J’ai vu coup sur coup deux films de Luchino Visconti que diffusaient deux cinémas d’art et d’essai du Quartier Latin dans le cadre de deux rétrospectives différentes.
Je connaissais déjà les principales œuvres de l’immense réalisateur italien : "Senso", "Rocco et ses frères", "Le Guépard", "Mort à Venise"…. Mais je n’avais jamais vu ces deux-là, moins connues.
"L’Innocent" est le dernier film tourné par Visconti, en 1976, que la maladie qui l’emporta ne lui laissa pas le temps d’achever. C’est l’adaptation d’un roman de Gabriele d’Annunzio. Son action se déroule dans la haute noblesse romaine à la fin du XIXème siècle. Son héros, Tullio Hermil (Visconti espérait qu’Alain Delon interprète le rôle mais dut se rabattre sur Giancarlo Giannini), est un monstre d’égoïsme qui trompe éhontément sa femme mais ne supporte pas qu’elle ait un amant et attende un enfant.
Le cinéma de Luchino Visconti est d’une folle élégance. Ce rejeton de la vieille noblesse milanaise a un temps flirté avec le communisme. Ses premiers films en portent la marque, qui s’inscrivent dans la veine du néo-réalisme italien : "Les Amants diaboliques", "La terre tremble"… Mais avec "Senso", en 1954, son premier film en couleurs, son œuvre tourne le dos au néo-réalisme et prend un tour qu’elle ne quittera plus : elle filme – comme dans "Le Guépard", comme dans "Mort à Venise", comme dans "L’Innocent" – la haute noblesse de l’Italie du Risorgimento confrontée, comme chez Proust, à l’imminence de sa décadence.
Quelques-uns de ses films se déroulent dans l’Italie contemporaine : "Nuits blanches", "Rocco et ses frères", "Sandra", "Violence et passion"… Mais ils ont le même raffinement que ses films d’époque et racontent des histoires semblables de familles déchirées et pourtant lucides sur leur inéluctable déclin. Le cinéma de Visconti, c’est une fleur en putréfaction : il en a la beauté et le parfum.
Dans les 30 premières minutes de film, je m'attendais a un film d'amour un peu chiant. Et puis arrive les évenement ou le titre du film prend tout son sens. On en ressort scotché, tellemnt le film est prenant dans cette deuxième partis de film. C'est superbement bien interprété et surtout par l'acteur principale. La réalisation est plus que bonne. Comme a son habitude on a le droit a une description des profondeur de l'ame humaine, avec Visconti. Personne sensible: s'abstenir
Je n'avais jamais vu ce film, peut-être parce-que au moment de sa sortie les critiques avaient été mitigées, et que l'auteur dont le film a été tiré, D'Annunzio, est quelque peu indigeste. Sans compter que Giannini et Antonelli ne sont pas forcément mes comédiens préférés.
Force est de reconnaitre que j'ai eu tort. Le film, qui gagnerait à être vu au grand écran, tant les images sont sublimes, est magnifique, je n'ai rien à rajouter aux critiques des spectateurs qui m'ont précédé. Et quel beau rôle Visconti a su donner à Laura Antonelli, magnifiant sa beauté et sa sensualité comme jamais aucun metteur en scène, en plus grande partie médiocres, avait su faire auparavant. Luchino lui a fait un précieux cadeau, et cela d'autant plus que la carrière de l'actrice s'est ensuite arrêtée à cause de différents problèmes de santé, qui l'ont amenée dans l'anonymat le plus total et l'indigence économique.
Une veritable plongee en enfer d un riche famille industielle durant le debut de la seconde guerre mondiale. Visconti comme dansla plupart de ses films montre lart de vicissitudes de la haute bourgeoisie il n y a rien a sauver dans cette famille ou les membres vont un a un se corrompre avec les nazis,et nous donne a voir la part la plus noir de leurs ames Un film glauque par excellence
Le dernier film de Visconti, une vénéneuse histoire de jalousie conjugale dans l' Italie de la fin du 19è siècle.Les acteurs sont excellents.L' atmosphère du film est assez perverse et mélancolique dans de sublimes décors.d' après un roman de Gabriele d' Annunzio.on ne s' ennuit jamais.Une magnifique photographie