Avis sur Outland

"Outland - loin de la Terre" c'est un peu "Le Train sifflera 3 fois" dans l'espace... Ou alors "l'inspecteur Harry" sur Jupiter, à vous de voir... Ce film méconnu est pourtant captivant, et sophistiqué. Le suspense est très présent, et très prenant, grâce à la mise en scène, à la musique, et à l'ambiance. Les effets spéciaux sont assez impressionnants, surtout pour un film de cette époque, et le casting - bien que restreint - est au top. Le scénario est habilement mené, la trame copie un peu "Le Train sifflera 3 fois" mais en transposant l'histoire dans une station minière sur Jupiter. Sean Connery se la joue donc un peu Shérif à la Gary Cooper et arrive à rester très crédible. Un film original et surprenant.

Le seul élément SF de ce film est son cadre, en effet l'histoire se passe dans une base minière de l'espace mais cela aurait pu se passer sur Terre il n'y aurait pas eu beaucoup de changement. L'atmosphère à la fois oppressante et déprimante est bien retranscrite, on retrouve les mêmes couloirs sombres d'Alien, et le suspens est bien entretenu. Sean Connery est impeccable en flic incorruptible venu mettre son grain de sel dans un système corrompu. Contrairement à "Silent Running", c'est une bonne surprise. (Pas mal)

Outland est un bon film, à mon avis injustement oublié...Avant de le voir, j'avais des a priori négatifs, sans doute un peu bêtes, sur ce film qui a été réalisé voila quarante ans: j'avais peur notamment au sujet des effets spéciaux et des décors, par exemple, et de me trouver de quelque chose de suranné. J'ai donc eu une excellente surprise...Le film, qui a été réalisé un an après Alien, nous montre le même type de décors, avec une station minière dont les coursives rappellent le Nostromo (les décors sont excellents et n'ont pas vieilli). En fait, il y a tout un travail de construction d'un univers, qui ressemble beaucoup à celui d'Alien, avec des durs à cuire isolés dans une immense station spatiale qui est finalement le huis-clos parfait (aucune échappatoire...), les compagnies commerciales sans scrupule...qui sont finalement les seuls capables de supporter la promiscuité et de braver le danger permanent (qui est bien retranscrit à l'écran). La présence de l'espace, ce milieu froid et hostile, est constamment rappelée; le sentiment de solitude aussi, surtout sur un plan social: il y a beaucoup de monde sur cette station, mais on voit bien que c'est du chacun pour soi. Dans cet univers, Sean Connery incarne un policier fort sympathique, et pour lequel on a de la compassion dans ses malheurs, et justement pour cette solitude à laquelle il est confronté...Ce film, c'est un peu une autre manière de dire "Dans l'espace personne ne vous entendra crier"...

A ceux qui pensent que dans ce film la SF n'intervient que comme cadre, on répondra que la SF n'est souvent qu'un cadre (Star Wars pourrait sans dommage être un film de corsaires). Le scénario est simple, simpliste même, il n'en est pas moins efficace. Les décors sont biens vus tels cet enchevêtrement de boite à sommeil ou cet immense cabaret. Bien sûr la dernière scène est très longue... et contient quelques invraisemblances. Mais l'ensemble reste très correct.

Véritable thriller westernien futuriste, Outland est une petite merveille qui a à peine vieilli. Située sur une colonie minière d'une des lunes de Jupiter, l'intrigue nous entraîne dans l'investigation minutieuse et perdue d'avance d'un shérif spatial enquêtant sur une mystérieuse série de suicides présumés dans ladite base. Face au laxisme de ses supérieurs et au refus d'obtempérer des habitants de la lune, notre shérif solitaire va devoir faire des pieds et des mains pour élucider ces soi-disant suicides et surtout rester en vie... C'est donc sur cette sobre mais brillante base que se trame l'histoire imaginée par Peter Hyams (Capricorn One), avançant progressivement vers l'inévitable. Et si le film ne regorge pas de scènes d'action ou de batailles interstellaires, il possède cependant un suspense à toute épreuve et une tension palpable du début à la fin. Le scénario nous entraîne dans cette colonie minière de l'espace où, dans la constante obscurité, les habitants tentent de s'échapper de leur vie monotone et dénué de lumière en travaillant sans relâche, allant au bar ou se tapant des prostituées. Une vie parallèle à celle (apparemment) paradisiaque de la Terre. Et c'est dans cet effort de justice et de droiture que notre héros, campé par un Sean Connery au top de sa forme, va essayer d'empêcher cette série de décès seyant si bien à l'entreprise minière. De questions sans réponses en menaces de plus en plus lourdes, la tension va crescendo dans cet univers métallique de toute beauté, bien inspiré par les intérieurs du Nostromo d'Alien, allant jusqu'à un final palpitant où, tel un vieux western, notre héros seul contre tous va affronter une ribambelle de sbires sans pitié dans les méandres de la base obscure. Se focalisant sur son intrigue, Hyams ne livre pas un film de science-fiction mais plutôt un véritable thriller aux décors futuristes dont les éléments technologiques ne servent qu'à replacer la situation dans un autre contexte. Ainsi, avec son thème universel mis en scène avec brio et porté par une interprétation haut de gamme, Outland reste un must en la matière à (re)découvrir sans tarder.

Avant de devenir un cinéaste jetable torchant au mieux des nanars, P. Hyams a eu une carrière assez riche qui lui a permis de s'attaquer à pas mal de genres. Au niveau de la SF, il signe cet excellent "Outland" porté par un S. Connery en grande forme. L'exposition est impeccable, la mise en place progressive parfaite et quand le film se muscle un peu, ça envoie du lourd avec notamment une poursuite à pied dans la station tout simplement éblouissante et très rythmée, grâce au montage du spécialiste S. Baird. Excellente musique (signé du grand J. Goldsmith), scénario bien écrit, violence pas vraiment édulcorée, mise en scène impeccable, rythme prenant, c'est une très très bonne série B, solide et efficace, pas vraiment surprenante dans son ultime rebondissement mais divertissante et bien interprétée. D'autres critiques sur

Outland : Un western spatiale vachement sympa et prenant a l’ancienne car a l’époque, il avait le génie pour filmé et mettre en scène une bonne ambiance. Et pourquoi un western spatiales qui est d’ailleurs l’un des atouts majeur du film. Car, l’ambiance, la réalisation et le personnage me fond pensé a un western. Car, c’est un gars solitaire qui va se battre seul contre tous. C’est un peu un marginaux qui dans le film va aller contre les méthodes de l’entreprise dans l’espace qui par la suite va essayer de la tué car il gène trop. Et puis, comme je disais, ce qui fait très western aussi : c’est la réalisation et la mise en scène. Comme a un moment, quand le personnage rendre dans un bar et que tout le monde le regarde : ça fait très saloon dans les westerns et tout ça dans l’espace dans ce film. Sinon, la réalisation est soignée, tout comme la mise en scène. Et les effets spéciaux, décors… : on pas trop veille et reste encore bien foutu pour l’époque. Et pour en revenir au scénario qui est très bon car il est rythmé par de l’action et un bon humour a l’ancienne. Et le film est aussi porté par un Sean Connery qui est toujours aussi charismatique qui soit jeune et un peu plus vieux comme dans ce film. Sinon, il forme un bon duo avec Frances Sternhagen qui joue aussi bien et c’est ce duo qui apporte un bon petit humour rival entre homme et femme. Donc voila, un film de Sf/Action vraiment sympa, pas exceptionnelle et transcendant. Mais, c’est maitrisé et il nous diverti et nous met dans l’ambiance comme il se doit.

Peter Haymes réalise un excellent film science-fiction sur un huis clos dans l'espace avec le grand Sean Connery dans le rôle principal qui est dans une navette très loin de la Terre !!!

En reprenant l'intrigue du "Train sifflera trois fois" tout en la transposant dans l'espace, sur une station de forage se trouvant sur une lune de Jupiter, Peter Hyams réalise un film efficace, qui ne surprend pas par son histoire mais qui bénéficie de la présence solide de Sean Connery dans le rôle principal. Celui-ci, découvrant peu à peu les dessous de la réussite de la station, entreprend de donner la justice dans un endroit où tout le monde ferme les yeux sur tout tant que la productivité et que les salaires augmentent. Sous couvert de la science-fiction, Hyams critique le capitalisme à travers le personnage de Peter Boyle, qui joue ici un beau salaud. Si les maquettes ont pris un sérieux coup de vieux, les décors de studio sont toujours aussi grandioses et participent sans conteste à la réussite de ce film dont les dernières trente minutes sont un vrai morceau de bravoure.

Transposant un canevas de western dans un univers de SF, Peter Hyams nous fait suivre la lutte d'un marshall solitaire contre le dirigeant corrompu d'une exploitation spatiale. Le film bénéficie avant tout de la présence de Sean Connery, impeccable dans son rôle de policier déterminé mais sous pression et presque sans assistance. On notera également des décors bien travaillés, qui avec la BO de Goldsmith parviennent à renvoyer une ambiance glauque et asphyxiante. Hyams nous offre également quelques scènes d'action très efficaces (notamment le final). En revanche, l'ensemble contient quelques invraisemblances assez grossières (les armes qui tirent dans l'atmosphère de Io, la gravité qui redevient normale avec la pression, etc.). Au final, "Outland" est un bon divertissement de SF, assez original et maîtrisé.

Outland a été perçu comme un remake très libre du Train sifflera trois fois. Il est vrai que le film de Peter Hyams a tout du western intersidéral avec, à l’image de film de Fred Zimmerman, un homme seul, trahi ou abandonné, luttant contre des ennemis implacables. Le film est très brillant sur le plan des effets spéciaux, de l’interprétation (Sean Connery, implacable, Fred Boyle, en salaud cynique...) Le film est d'une grande richesse visuelle avec cette usine où travaillent un grand nombre d’ouvriers se tuant à la tâche. L’idée de mêler une affaire de drogue utilisée pour améliorer le rendement des employés est géniale et augure d’un futur très sombre (le film date de 1981). Les scènes de violence ou de poursuite sont reproduites avec le plus grand soin et une efficacité optimale. Outland s’inspire aussi très directement d’Alien (le cadre, la même gestion des personnages (routine, impression de travail répétitif) sans compter la toujours efficace musique de Jerry Goldsmith). Le film est d’un des meilleurs du genre même s’il souffre dans son ultime partie de quelques longueurs. Peter Hyams, auteur de quelques bons films lors des années 80 (tels La nuit des juges, Capricorne One, 2010) n’a pas recouvré depuis une telle inspiration artistique.

Sûrement motivé par le récent succès du premier "Alien", Peter Hyams se la joue ici Ridley Scott et tente de recréer l'ambiance enfumée et poisseuse du classique de la S-F, Jerry Goldsmith à la musique comme appui. Remplaçant le xénomorphe par un shérif de l'espace traquant le trafiquant de drogue et le monster movie par le western anticipatique, Hyams accouche au final d'une bonne petite série B un peu oubliée du début des 80's qui vire carrément au remake galactique du "Train sifflera trois fois" dans sa seconde partie. Si l'ensemble souffre d'un rythme neurasténique, "Outland" reste tout de même efficace et visuellement travaillé, porté par la classe ultime de Sean Connery.

Outland, avec le grand Sean Connery, est loin d'être mauvais. Mais il ne s'approche pas pour autant du grand film. Tout d'abord, il réussit à faire partie de ces films de science-fictions qui ne vieillissent pas si mal. Mais bémol, c'est peut-être parce que la science-fiction n'y est pas très présente. Ensuite l'ambiance crasseuse est plutôt bien réussie, grâce à de bons décors. Là encore bémol, au final on ne verra pas beaucoup de paysages différents. Pour ce qui est du scénario, il commence vraiment bien avec une série de morts assez étrange, que notre héros cherchera à élucider. Mais hélas, plus on avance, plus le scénario va s'essouffler. On n'y trouvera plus que très peu d'intérêt à partir du milieu. deux points forts tout de même : La solitude du personnage est très bien retranscrite. On le sait seul face à tous, déterminé à accomplir son devoir. Deuxième point fort, la prestation de Frances Sternhagen plus que convaincante mais qui malheureusement ne sera pas plus exploitée. Un divertissement réussi, qui aspirait sans doute à plus

« Outland » est la preuve qu'on savait déjà faire de bons films de science-fiction dans les années 1980, avant les effets numériques à tout va. Très soigné visuellement, ce film nous projette dans une exploitation minière située sur une planète éloignée et inhospitalière ; Les effets spéciaux sont sidérant pour l'époque et ils ont vraiment bien vieillis ! L'atmosphère glauque et poisseuse de cette station est parfaitement rendue (un peu à la manière du vaisseau spatial d'alien) et le résultat est tout à fait crédible. Le scénario raconte l'histoire d'un policier qui tente seul contre tous d'assurer la sécurité dans cet environnement dangereux et stressant ; Le suspense est constant dans ce huis clos étouffant et quelques scènes d'action viennent pimenter agréablement l'ensemble appuyées par quelques effets sanglants parfaitement réalisés. Et puis, il y a le plaisir de retrouver ce bon vieux S. Connery dans un rôle taillé sur mesure pour ce grand acteur. L'excellente bande annonce de Jerry Goldsmith parachève ce superbe film de SF qui a marqué ma jeunesse et que j'ai eu grand plaisir à redécouvrir.

Tout commence comme étant de la bonne science-fiction à l'ancienne, avec décor en carton et des ordinateurs à matrices. Un huis clos dans une station minière sur Io ; une critique de la société du profit avant l'homme ; de la corruption généralisée. Mais la sauce ne prend pas : très vite, des lenteurs s'installent, et le mythe du héros typiquement US s'impose. Seul contre tous, incorruptible, bon père de famille, des valeurs bien comme il faut. C'est dommage, car ces clichés viennent tout gâcher : alors qu'on a le droit d'espérer une certaine originalité, on ne peut être que déçu de ces topos déjà-vu.