Mandy

Vous vous trompez de fiche : ici, vous êtes sur celle du Mandy d'Alexander Mackendrick, de 1952.

Il y a huit ans avec les mêmes ingrédiants Panos Cosmatos réussissai Beyond the Black Rainbow étrange film d'Almien beau dificile et hypnotisant Voici donc son deuxième film et c'est tout le contraire ; La bande originale ne s’énerve pas, le montage et découpage restent timide, aucune digression dans le cadrage, aucune folie technique ou de mise en scène qui va venir exploser, voire dynamiter l’œuvre. Oui formellement c’est toujours aussi beau, pour ne pas dire impressionnant, mais on l’avait déjà saisi avec les 15 premières minutes du film. Tension stable deux heures durant avec un électrocardiogramme qui sombre petit à petit vers le zéro malgré encore une fois quelques fulgurances fortement appréciables. La redondance pointe rapidement le bout de son nez, l’ennui aussi au point où on se demande bien à quel moment le film va gagner en intensité pour nous réveiller. Ce qu’il ne fait malheureusement jamais. Quand la lassitude gagne du terrain, elle vient soustraire tout intérêt pour ce qui jusque-là apparaissait comme intéressant. La bande originale, la direction artistique, le mixage sonore… tout le travail formel réalisé ne captive plus, n’intéresse plus, on s’ennuie purement et simplement.