Toolbox Murders 2

Je viens de le revoir, et ça ne change pas pour moi. Comme votre commentaire, la technique (visuelle) et l'ambiance sont bien réussies ! bien lourdes et sanguinolentes ! Par contre le récit connait des faiblesses, un peu fouillis avec quelques zones floues... Un petit peu d'effort sur la narration aurait été la bienvenue... surtout en cette époque où les effets numériques sont parfois trop propres pour du gore, ou (dans la majorité des cas) complétement ratés !

Film mal joué avec un scénario improbable (femme qui se fait bruler le bras et qui reste toujours consciente) (femme qui arrive à exprimer son chagrin par de longues phrases, avec absence d'émotions) Film à éviter sauf pour les amateurs de scènes gores

Plus connu comme maquilleur, Dean Jones se retrouve derrière la caméra pour filmer une vraie fausse suite au Toolbox Murder de Tobe Hooper. La question est...pourquoi ? le film du cinéaste de Texas Chainsaw Massacre (1974) était plutôt mauvais et indigne de celui qu'il fut jadis. Rebaptisé Coffin Baby par des producteurs avisés, le long métrage de Jones me laisse une impression mitigée : si l'atmosphère et les décors sont de bonne tenue, le montage (spécialement les raccords ainsi que l'articulation du récit) et les performances globales des acteurs me laissent perplexe. Samantha vient de perdre sa soeur dans des circonstances dramatiques, la police l'interroge. Elle est bientôt kidnappée par un homme masqué qui la retient prisonnière dans une usine. Comment en est-on arrivé là. Qui est cet individu qui n'hésite pas à démembrer ses victimes ?... De son côté les forces de l'ordre enquêtent. Voir Coffin Baby n'est en soi, pas une mauvaise idée. D'abord, Jones imprègne son film d'un climat froid que le filtre de la caméra rend encore plus intense. Le ton terne tend vers une distance glacée. Visuellement la pellicule réussie donc à participer de l'ambiance chargée. Ensuite, les séquences gores sont d'un bon niveau. On sent les talents de Dean Jones. Malheureusement, Coffin baby étonne avec ses raccords (la petite fille qui part avec Samantha et tellement d'autres) et puis le montage lui-même. La construction du récit se voulant un peu plus ambitieuse, Jones se complait dans une narration éclatée qu'il gère mal. Entre un début fouillis et un développement assez mystérieux, le spectateur peut perdre son calme. J'ai tout de même éprouvé du plaisir à suivre ce film. 2,5/5

J'attends la suite : )