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Synopsis
Dernier jour du Lieutenant Shinji Takeyama et de son épouse Reiko. N'ayant pu participer au coup d'état du 26 février 1936 mené à Tokyo par des officiers. Le lieutenant se considéra déshonoré, et décida alors de se faire harakiri.
Produit, réalisé, écrit et interprété par l'immense écrivain japonais Yukio Mishima, l'artiste préfigure sa propre mort dans ce court-métrage dont une partie présente un suicide par seppuku. Le film, entièrement muet, est entrecoupé d'intertitres très finement calligraphiés et s'il se réfère au théâtre nô il est très cinématographique par son soin scrupuleusement esthétique. Les premières minutes utilisent habilement la ...
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benoitparis
94 abonnés
1 277 critiques
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3,5
Publiée le 15 février 2012
Une curieuse mystique militaro-nationaliste, qui s’épanouit en fait dans celle du suicide. Le plus intrigant, ce qui rend le film réellement émouvant, c’est la confrontation de l’amour et de la mort. La pulsion érotique est d’autant plus exacerbée qu’elle s’accomplit consciemment dans l’éphémère, dans la proximité de l ‘anéantissement. Le couple s’unit jusque dans le mort commune consentie. Comme beaucoup de films ...
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Marc H
54 abonnés
508 critiques
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5,0
Publiée le 10 décembre 2008
en un film, mishima accède au rang des plus grands réal's nippon, mise en scène à la fois arty et sans concession, musique sublime, et une écriture remarquable. a ranger à coté des kurosawa d'urgence.
NoSerious Man
163 abonnés
178 critiques
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4,5
Publiée le 14 janvier 2018
Un véritable court métrage choc. Je ne m'attendais pas du tout à ça de la part des Japonais, dans le sens ou je m'attendais à un court métrage pas spécialement intéressant dans ce qu'il montre. Les acteurs sont très bien mis en valeur, en particulier leurs émotions, grâce aux plans rapprochés ; par ailleurs, chaque plan est un tableau, tellement ils sont beaux. Certaines images, notamment la dernière, sont à couper le souffle. Un ...
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25 Novembre 1970 : Le jour où Mishima choisit son destin
Queimada
Commentaires
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Moumoute Helmut
Tourné alors que la société japonaise est encore marquée des désillusions de l'après-guerre et en prise de conscience d'une certaine puérilité de ses traditions, entre théâtre No, musique wagnérienne et peut-être challenger dans la course à la controverse de l'art contemporain international de l'époque, ce film foncièrement artistique et probablement politique est parfaitement inabordable pour le spectateur lambda occidental. Ajouté à cela son caractère macabre prémonitoire qui le rend narcissique et super glauque mais qui, par la même occasion, rend son message contraire à ce qu'on en pensait, et on devient complètement perdus.A éviter, sauf pour les amoureux d'Histoire de l'art, à la rigueur.A lire (très intéressant) : https://www.larevuedesresso...