La Gloire et la peur

Farouche opposant à la guerre en Corée durant son exécution, Gregory Peck n'en est que plus motivé à donner un film pacifiste, qui démontre l'absurdité, la barbarie, l'incompétence des généraux, tout en glorifiant les actes de bravoure de ces hommes. Il s'attache pour cela les services du vétéran hollywoodien Lewis Milestone, celui-là même qui avait signé un film qui l'avait profondément marqué : "A l'Ouest, rien de nouveau", ...
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Bon film de guerre basé uniquement sur l'assaut de Pork Chop Hill. Le contenu de "La Gloire et la Peur" n'est donc certes pas trés varié mais trés prenant. En effet, on s'immerge rapidement au coeur de cette bataille de la guerre de Corée. En bref, beaucoup d'action, un petit souffle patriotique (sans faire dans l'excés), un bon rendu visuel avec de bons effets spéciaux et le choix judicieux du noir et blanc composent ce long métrage de ...
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Nous avons là un film de guerre à l'état brut, pas de femmes, pas de flash-back, (presque) pas de clichés, juste une opération militaire pendant 90 minutes. Milestone ne juge rien, il montre, et il montre bien, un groupe de soldats qui essaient de faire leur boulots en appliquant des ordres débiles, tandis que les officiers supérieurs se chamaillent pour des broutilles. Assez éprouvant mais bien foutu, Gregory Peck est très bien.

Lewis Milestone est un réalisateur Américain, aujourd'hui oublié, mais qui rencontra un fort succès grâce à ses films de guerre, son genre de prédilection. On lui doit quelques bon films sur la seconde guerre mondiale (« Okinawa », « Le commando de la mort »...) mais son chef-d’œuvre incontournable, « A l'ouest rien de nouveau » est un film sur la première guerre mondiale. Vers la fin de sa carrière, il s'intéresse ...
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