Opus 66

Ce court-métrage de Lionel Delplanque est moyen car, malgrès un style et un esthétisme réussis, le scénario et la chute m'ont paru trop prévisible.
D'autant plus que le film est court (Cinq minutes) et qu'il se passe au final très peu de chose malgrès une intrigue vraiment prenante qui aurait mérité à être développé.

Présenté au Festival de Géradmer, ce court métrage de Lionel Delplanque témoigne d'une telle rage de faire du cinéma qu'on pourrait penser que son opus 66 serait un serment de faire de son oeuvre, un hommage au genre horrifique qu'il représentera ici durant ses quelques minutes. Car c'est en celà, l'âme du septième art : la passion.

5 minutes sans aucune faute, un véritable concentré de terreur pure, composé de quelques unes de nos frayeurs les plus primitives, et donc les plus intenses, qui jalonnent habilement le parcours de ces infortunés, véritable ligne droite allant crescendo jusqu'au coup de poing final qui laisse K.O. L'illustration la plus efficace de cette brutalité avec laquelle la vie peut à tout instant basculer dans l'horreur. Court, dense et ...
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