Avec ses prises de risques constantes, "La Bête" fascine. La mise en scène assume ses nombreuses influences, mais trouve sa propre identité grâce à des séquences d’une rare puissance.
L’émotion de ce long-métrage, qui n’est pas sans rappeler "Le château ambulant" ou "Le voyage de Chihiro", naît de son histoire bouleversante, de la magnifique musique de Dou Peng et des images époustouflantes.
Titre original
Feng shen Di yi bu: Zhao ge feng yun
Un foisonnement de plans truqués avec des images de synthèse dont le rendu inégal reste cependant assez impressionnant pour que se succèdent les sensations fortes.
Un film bouleversant qui nous projette un siècle en avant dans un futur que la science-fiction a prédit maintes fois, simplement en observant le pire dont on sait l’Homme capable.
Palpitant, inventif, beau, toujours surprenant, "Dune : Deuxième partie" traite des thèmes éternels avec une intelligence rare. L’ampleur et l’impact émotionnel de ce grand spectacle donnent souvent la chair de poule.
Le film qui bénéficie d’un jeu d’acteurs, vedettes de premier plan, s’avère convaincant de bout. Il tient son audience en haleine avec une réalisation au plus près des émotions des personnages, tout en offrant un éventail de lectures qui en fait tout son intérêt.
Pour son premier long-métrage, le Français Benjamin Rancoule, après la réalisation de nombreux clips-vidéos et courts-métrages primés, surprend et émeut avec cette belle réflexion poétique et métaphorique mâtinée de SF sur le sens de la vie, la mémoire, l’identité et l’amour dans nos sociétés technicistes, industrielles et trop souvent désenchantées.
Borgki jongle admirablement avec son sujet, créant un univers parfaitement crédible et cohérent malgré le contexte loufoque, encore une fois soutenu par Nicolas Cage, dans ce qui constitue probablement la meilleure performance de ce dernier depuis "Sailor & Lula".
Sébastien Vanicek prouve qu’il a un savoir-faire incontestable en matière d’horreur et d’épouvante. Et qu’il s’impose comme un auteur à suivre dans le septième art hexagonal.
Sous des aspects de films pour enfants, "Mon ami Robot" est une poignante étude de sentiments et d’émotions qui vont de la joie, de l’euphorie de partager les bonheurs de l’existence avec son alter-égo, au désenchantement et l’amertume de l’abandon, jusqu’à la reconstruction grâce aux hasards de la vie et la faculté de résilience.
Le courage et la maîtrise de la proposition de Turi au sein du paysage cinématographique français font de ce troisième long-métrage une œuvre positivement singulière (et socialement pertinente) qu'il convient de soutenir.
Bien ancré dans son époque, le cinéaste français fait rimer spectaculaire et intelligence, jongle avec maestria sur des thèmes universels tels que l'Évolution, le racisme, la perte d’un être cher, le passage à l’âge adulte, la filiation père-fils…