En réunissant Sabine Azéma et André Dussolier, Yvan Calbérac s'est offert un couple de comédie vif-argent. Las, la partition qu'il leur a composée, en plus d'être parfaitement convenue, flirte volontiers avec le balourd.
D'emblée, on est happé par cette histoire de citadins venus à la campagne, chercher un nouveau départ et dont l'enthousiasme tourne court, avec l'arrivée de voisins aussi envahissants que grossiers dans la maison mitoyenne.
Trop soucieux de coller à des préoccupations féministes modernes, le film paraît un rien précipité dans l'évolution du personnage. Il n'en reste pas moins élégamment austère dans sa forme (...).
La cinéaste signe ainsi une vivifiante comédie romantique et sociale, sans pathos ni didactisme, qui nous décille les yeux sur la réalité du travail associatif et le drame des migrants, trop souvent réduits à des chiffres.
Cette comédie sans prétention, mais souvent jouissive, repose également sur son tandem féminin mal assorti, la coincée et la délurée, campées avec délectation par Geraldine Viswanathan et l’actrice montante Margaret Qualley.
Sans jamais chercher à justifier ou à excuser l'acte de cette mère abandonnée par la société, le téléfilm initié par Samuel Le Bihan permet de mettre sobrement en lumière l'immense détresse des aidants en France.
[Un] remake nettement plus musclé, avec un héros désormais ex-champion de MMA, histoire d’attirer la nouvelle génération. Les personnages – dont le méchant, moins charismatique – y perdent hélas en profondeur.
Bonne nouvelle, le roi de la manchette gourmande est de retour, et il n’a rien perdu de sa force de frappe comique. Le plantigrade n’a pas gagné en sagesse mais se réinvente philosophe !
Sans doute Teddy Lussi-Modeste aborde-t-il trop de sujets au risque d’alourdir son film, mais le message est fort et porté par un François Civil ultrasensible.
Un réquisitoire aussi édifiant que révoltant contre le scandale de la déforestation, dont Alexandra Lamy porte haut le message engagé, en mère courage bouleversante.
Peu inspirée niveau mise en scène, et non exempte de clichés (le snobisme pédant des riches, la solidarité des plus pauvres), cette fable, néanmoins, donne envie de croire à la réconciliation entre les classes sociales, grâce à son entrain.