Trouvant le chemin des salles plus de cinquante ans après sa réalisation, Bushman bouscule par sa dimension politique et son inventivité formelle, en même temps qu’il interroge la notion de frontière, tant dans son propos que dans sa mise en scène.
Pour son premier film, V. Musiedlak se propose de montrer le dessillement d’une jeune avocate apprenant à la dure la réalité du métier. Or, ce drame repose sur une protagoniste d’une candeur si désolante qu’il est impossible de croire une seconde à son histoire.
Amsterdam, racontée par le son pendant son occupation de 1940 à 1945, et par l’image en 2020, en pleine pandémie. Beau et profond, sans aucune afféterie susceptible de gâcher la démonstration, le film compose un magnifique tableau de la cité néerlandaise.
Quel plaisir de retrouver notre couple préféré à l’écran, impeccable en retraités au bord de la crise de nerfs... Servi par une belle distribution d’ensemble, le film peine hélas à surprendre véritablement, la faute à une vision trop étroite des choses.
Ce portrait sensible de Marilú Marini, comédienne depuis plus de cinquante ans, revisite un parcours d’une grande richesse tout en mettant en lumière, de la répétition à la représentation, les conditions concrètes de son exercice.
Sombre et gore, ce thriller de J. Maury et A. Bustillo, qui évoque furieusement Les Rivières pourpres, manque de nuances dans son approche des personnages, et l’intrigue se révèle invraisemblable. Les amateurs du genre passeront outre.
Construit sur deux temporalités, le film est porté par la force de ses deux acteurs. Néanmoins, la mise en scène catastrophique fait perdre beaucoup d’intérêt.
Ce biopic sur la vie amoureuse tourmentée d’Amy Winehouse est plutôt une bonne surprise, grâce à des comédiens très investis, des choix scénaristiques judicieux et, sans surprise, une bande-son au top.
Faute d’un récit consistant, le film ne tire pas grand-chose de son argument prometteur. Une proposition singulière et provocante, mais peu convaincante.