Avis American Horror Story - Page 15

Je parle ici de la saison 2 intitulée Asylum

J’ai un aveu à faire : je connais mal le monde du cinéma d’angoisse. J’ai bien évidemment vu les classiques du genre (de Psychose à Shining en passant par Halloween) et ne refuse jamais une soirée bière avec les coupins autour d’un bon « Slasher » rigolo des familles. Pourtant, quelque chose me fait dire que je ne suis pas un « vrai »… Vous savez, les « vrais de vrais », ces mêmes personnes capables de vous ruiner un repas de famille sous prétexte que vous avez confondu « Rape and Revenge » avec « Torture Porn ». Non, je ne suis pas de ces gens là. C'est pour cette raison, et parce que je ne me sens pas de taille à affronter les quelques aficionados qui liront ces lignes, que je préfère m’abstenir de toute allusion aux genres, sous-genres, voire sous-sous-genres du cinéma d'horreur existant. Vous voilà prévenus.

American Horror Story est donc une série d’horreur provenant tout droit des Etats-Unis d’Amérique (fuck yeah !), diffusée depuis 2011 sur la chaine FX Network (Sons of Anarchy, Justified…), créé et produit par Ryan Murphy et Brad Falchuk. S’inspirant des légendes urbaines américaines, chacune des saisons s’attarde sur un lieu particulier à une époque particulière. Ayant souvent deux trains de retard, et n’ayant pas encore vu la troisième saison, j’ai décidé de vous parler d’Asylum le second chapitre de cette anthologie estampillée « horreur ».

Alors que la première saison nous embarquait dans les méandres d’une maison hantée, cette seconde histoire s’installe dans un hôpital psychiatrique privé, joliment nommé Briarcliff pour l’occasion, tenu par des nonnes dans les années 60. Le pitch de départ, suivant l'internement du meurtrier présumé Bloody Face (joué par Evan Peters) n’est finalement qu'un prétexte permettant de mettre en scène quantité d’autres personnages au sein de l'asile sans vraiment créer de protagonistes. Se côtoie alors dans ce conglomérat de dégénérés, des bonnes sœurs (Jessica Lange, Lyli Rabe...), un docteur aux méthodes plus que douteuses (James Cromwell), une journaliste homosexuelle (Sarah Paulson), ainsi qu'un psychologue progressiste (Zachary Quinto) pour ne citer qu’eux.

Vous savez, c’est vraiment compliqué de réaliser un épisode pilote. Il faut à la fois savoir poser les bases de l’intrigue sans trop en dévoiler, introduire le spectateur aux différents personnages, tout en lui donnant envie de revenir la semaine suivante. "Perplexe" est le mot qui convient pour définir mon état au sortir de ce premier épisode. C’est simple, ça va dans tous les sens. Durant ces 45 premières minutes, on assiste à un véritable défilé de stéréotypes en tout genre, passant d’un pseudo professeur Frankenstein à un serial killer, à des aliens spécialisés dans le kidnapping de femmes enceintes, et à une armée de saintes nitouches sociopathes saupoudrées de nymphomanie. Ajoutant à cela une time line complètement décousue, jonglant entre les sixties et aujourd’hui, on a vraiment l’impression de s’être égaré dans le subconscient d’un scénariste sous psychotrope de 8 ans d’âge mental ayant abusé du LSD. Tout ceci me faisant plus penser à un Plan 9 qu’à une véritable introduction de film d’angoisse, la première question que je me suis posée en atteignant le générique n’a pas été « c’est quoi la suite ? », mais « on est où là ? ».

Mais que c’est bon ! Malgré ce début pour le moins déroutant, Asylum nous conduit tout droit au purgatoire où folie et sadisme se côtoient tous les matins dans la salle commune, dans laquelle raisonne en boucle « Dominique, nique, nique ... » de Sœur Sourir. Scénaristes et réalisateurs réussissent ici l'exploit magistral de faire tenir au sein du même récit les plus grands délires de l'imaginaire collectif, tout en faisant en sorte que ceci ait un sens. Le risque avec ces canevas sans queue ni tête apparente c'est l'ennui, pointant le bout de son nez une fois la surprise de départ derrière nous. Pourtant, on ne lâche pas prise un seul instant, l’intérêt étant alimenté par des retournements de situation "whatthefuckesque", à la limite du random pour certains. La réalisation est tout aussi surprenante, s’autorisant de passer de scènes à l'érotisme chic et dégueulasse à la fois, à une plastique utlra cheap tout droit sortie d'un nanar des années 80. Pour être tout à fait franc, je ne pense pas qu'American Horror Story soit une série qui convienne à tout le monde. Elle fait parti de ces OVNI que l'on adore ou que l'on rejette en bloc. Je me suis d'ailleurs posée la question au début, partagé entre coup de génie et sombre étron. Pour ma part, le monde de la psychiatrie et des hôpitaux sont des thèmes qui m’angoissent vraiment. Je n'ai eu aucun mal à ressentir une profonde empathie pour les différents patients enfermés ici, le plus souvent malgré eux, et à plonger en apnée dans cette antre de la folie.

A mi-chemin entre Lost et Vol au dessus d'un nid de coucou, Asylum est une saison particulièrement atypique. En fait, dire qu'elle n'est qu'une série d'horreur serai vulgairement réducteur. Cette seconde saison d'American Horror Story est en fait une gigantesque fresque en hommage aux films d'horreurs et de monstres des années 30 à 80. Avec la quatrième saison, débarquant sur nos petits écrans pas plus tard que dans quelques mois (oui je n'ai pas plus précis), je vais m'empresser de m'ingurgiter Coven, la saison de cette année, dont le thème alléchant n'est autre que la chasse aux sorcières de Salem.

Ayllu

N'hésitez pas à me donner votre avis sur ma critique ou sur la série juste ici :

J'ai attendu d'avoir fini la série pour donner mon avis, le voici donc. Tout d'abord, la seule raison pour laquelle je ne donne pas 5 étoiles, c'est parce que j'ai connu des séries qui ont été de véritables coups de coeur et que ce ne serait pas juste vis-à-vis d'elles de mettre la même note à AHS. MAIS cette série est très plaisante et on devient rapidement addict. Il est vrai que American Horror Story est très appréciable car les séries d'horreur manquent cruellement (alors que le cinéma américain est très prolifique en la matière). Premier bon point. Le premier épisode laisse à penser que l'on va avoir droit à une série dramatique : une famille qui bat de l'aile qui prend un nouveau départ... Mais c'est sans compter sur leur nouvelle (et magnifique) demeure à Los Angles. A partir de là, les intrigues et les personnages pleuvent. Je comprends que certains disent que la série est brouillonne. Cela tient du fait que beaucoup de personnages et d'histoires parallèles apparaissent. Mais cela n'en fait qu'une série encore plus riche. Gore juste ce qu'il faut, rien de vraiment insoutenable. Une très bonne ambiance musicale qui fait penser aux classiques du genre. Le générique est à vous glacer le sang ! Je crois bien que c'est le seul générique que je trouve aussi flippant, moi qui suis fan du genre horrifique. On revient aux sources du cinéma d'horreur dans la façon de filmer, bien loin de REC ou du Blair Witch Project. Mais cette façon de filmer est la bienvenue et ne nuit aucunement à la dimension terrifiante ! Le scénario a tout pour plaire, toujours de nouveaux secrets et de nouvelles révélations sont au rendez-vous. Le casting est ensuite très bon ! Vraiment leurs prestations sont excellentes. Mention spéciale à Evan Peters dans le rôle de Tate Langdon. Il est vraiment impressionnant dans le rôle du psychopathe attachant ! Très belle performance également pour Jessica Lange (Constance Langdon). Les autres acteurs sont aussi à la hauteur. Une histoire d'horreur comme on les aime portée par des acteurs de haute voltige. A consommer sans modération, dans le noir de préférence...

Une série qui rend limite fou par ses scènes de perversions, d'horreurs et d'épouvantes.
L'histoire est superbe et garde un bon rythme pendant les 12 premiers épisodes.
Je la recommande aux passionnés de sensation forte.

Très tordu cette série mais elle vaut la peine d'être regarder pour les petits ou grand amateurs d'histoires qui fond peur :) j'espère qu'elle continuera encore ! ☺️

La saison 1 est vraiment prenante mais je reste mitigée pour la saison 2. Quand à la saison 3, je n'ai vu que les premiers épisodes et j'ai été pas mal surprise. Même si je ne suis pas trop fan des histoires de sorcière, je suis impatiente de voir la fin de la saison !

Des saisons inégales ce qui renforce ma note moyenne qui pourrait se décrire par un grand ... mouais ! une saison 1 fantastique, une saison 2 encore meilleure, une saison 3 pas mal, une saison 4 qui devient catastrophique et une saison 5 qui traîne malgré quelques bons passages, american horror story a un potentiel monstre mais ne l'utilise parfois pas et a du mal à retrouver le charme qu'elle possédait à ses débuts, malgré tout, AHS reste une bonne série d'horreur qui se laisse regarder sans problèmes !

Les deux premiers épisodes ne m'ont pas du tout séduit et j'avoue que je trouvais cette série très malsaine, mais finalement, j'ai continué à la regarder car mon copain voulait quand même voir ce que ça donnerai.

Grande surprise, finalement je deviens fan...! Il m'aura fallu un temps d'adaptation pour me mettre dans l'univers noir de cette série !

Une des meilleurs séries du moment drôle, caustique, flippante et déjantée.....à ne pas manquer! L'histoire d'une maison hantée, d'une famille d'intellos bourgeois déménageant dans cette Home Ghost Home, où les fantômes,ex habitants de cette baraque, revenant de diverses époques troublent leur vie déjà compliquée...Originale, cette satyre de l'american way of life, au suspens et à tiroir, vous fera mourir de rire et trembler...Le générique est super,sa musique bien glauque..Les acteurs géniaux.Vivement la seconde saison!!!

Cette critique ne repose que sur la première saison... L'idée de cette série repose en grande partie sur le thème de la "maison hantée", qui fait fureur dans les pays anglo-saxons (moins en France) et sur les démêlés de ses nouveaux propriétaires... Un thème classique, qui a fait ses preuves.

Au lieu de faire de la maison le personnage principal, l'intrigue se concentre sur la nouvelle famille, composé d'un psychiatre talentueux mais infidèle, sur son épouse vieillissante et dépressive et sur leur fille adolescente mal dans sa peau, douée de talent médiumnique...

Rapidement, l'intrigue repose essentiellement sur l’infidélité chronique de Monsieur et de la rancœur de sa femme... Sur un épisode, pour présenter les personnages, on peut comprendre, mais au bout de 4 épisodes centrés sur cette thématique, cela commence à devenir lourdingue, d'autant que les dialogues sont répétitifs :
Elle : Tu m'as trompée, tout est de ta faute, j'aurai dû te quitter, salaud...
Lui : Oui, je suis un salaud, je t'ai trompé, je suis coupable de l'échec de notre famille, mais je t'aime, pardon...
Et le spectateur à envie de leur crier : cassez la vaisselle, quittez-vous, tuez-vous, réconciliez-vous, mais passez un autre disque, merde !!!

Pour le reste, quelques bonnes idées (la bonne Moira, qui est interprétée par deux actrices d'âge différent, des flash-back sur le sombre passé de la maison...) mais trop vite noyées dans de bons sentiments sirupeux, qui étouffent toute vraie montée d'angoisse.

Les comédiens font ce qu'ils peuvent avec un scénario répétitif... L'ambiance est là, mais l'horreur reste en arrière plan. Cependant, au fil des épisodes, l'histoire prend forme et réussit à se maintenir jusqu'à une fin reflétant l'Américan Way of Life...

La preuve est faite : les américains sont en perte flagrante d'imagination car ils pompent piteusement des films des années 80 ou 90 pour boucler certaines séquences de leur série. Ainsi, Hayden, la maitresse du psychiatre fait irrésistiblement songer au personnage interprété par Glenn Close dans Liaison Fatale...
Je ne pense pas que celà soit une coïncidence...
La décadence est amorcée.

AHS est LA série à voir pour les déçus du genre "horreur". Il est difficile de tout résumer mais ce qui m'a marqué c'est d'abord les scénarios déroutants et les personnages très développés et ambigus (mention spéciale à l'interprétation magistrale de Jessica Lange). Cette forme d'horreur psychologique, négligée dans la plupart des films d'horreur, fait penser à un autre chef-d'oeuvre du genre : les trois premiers jeux de la saga Silent Hill.
L'autre élément fort de la série qui la distingue des autres productions du genre est la beauté de l'image qui contraste souvent avec les nombreuses scènes choc, ce qui fait que l'horreur reste longtemps dans la mémoire.

Totalement accroc!!!! Surprises, rebondissements, excellente mise en scène, comédiens fabuleux et c'est de mieux en mieux au fils des saisons!!! Il y avait longtemps que je n'avais pas été fan à ce point d'une série...

Très bonne série dans son ensemble offrant un divertissement de qualité malgré des facilités scénaristiques parfois, qui ternissent l'arc narratif d'intrigues pourtant majeures.
Saison 1 : Très bonne ambiance, issue imprévisible et satisfaisante, flash backs glauques à souhait, tease de l'avènement de [spoiler]l'antechrist[/spoiler]. Peut-être un peu trop de personnages à la fois. 4/5
Saison 2 : Pour moi la plus mauvaise. Ambiance excellente certes, mais un scénario absolument incohérent où [spoiler] les extraterrestres viennent sauver les culs de sacs scénaristiques, des criminels nazis font des expériences incongrues, un mec se tape deux femmes à la fois et tout le monde est heureux, l'héritier d'Ed Gein est en fait un grand sentimental et où on passe 3 épisodes à regarder Jude devenir folle. Aucune trame narrative.[spoiler] 2/5
Saison 3 : Celle que j'ai le plus aimé, l'ambiance est addictive, les personnages charismatiques, les enjeux très clairs. 4,5/5
Saison 4 : Ambiance très réussie, mais je lui reproche un peu de niaiserie dans le comportement de certains Freaks et celui de Dandy, qui manque clairement de charisme malgré le personnage efficace qu'il représente. Trame scénaristique un peu bancale et prévisible. 3,5/5
Saison 5 : Ambiance glauque mais poussiéreuse, pas très originale je dirai. Scénario très lent à poser mais qui va offrir des rebondissements très satisfaisants par la suite. Morbide comme on aime. 3,5/5
Saison 6 : Très bonne saison, ambiance parfaite, effrayante et oppressante. Scénario complètement incohérent néanmoins mais qui n'entâche nullement la qualité de divertissement de la saison car elle est filmée comme une télé-réalité, ce qui privilégie le visuel et l'ambiance au contenu. 4/5
Saison 7 : Une très belle découverte ; un scénario excellent avec un personnage central extrêmement charismatique et fascinant, une très grande richesse dans le développement de sa personnalité. Intrigues secondaires tout aussi intéressantes, une ambiance malsaine, un message politique bien rodé derrière. 4,5/5
Saison 8 : Scénario très engageant, un premier épisode haletant, les suivants certes un peu monotones mais qui entraînent un bouleversement du schéma narratif inédit dans AHS. Les enjeux restés en suspens dans la saison 1 sont dénoués assez honorablement, mais auraient mérité un peu plus de profondeur. Le personnage de spoiler: l'antechrist
est efficace mais son cheminement intellectuel et l'intervention de la société de spoiler: robotique
est difficile à justifier. Issue originale et intéressante. Le suspense est gardé tout le long. 4/5

Les deux premières saisons sont superbes, surtout la deuxième : l'angoisse et le gore, parfait mélange. L'asile psychiatrique est un lieu plein de suspens, et l'intrigue est assez originale. Cependant, la saison 3 est décevante, avec tous ces morts qui ensuite sont ressuscités... ; j'attends donc beaucoup de la 4e, qui devrait ce déroulait dans un cirque, prometteur !

Série vraiment bien réalisé!
Des acteurs géniaux, qui arrivent a s'adapter a leurs personnages, même ceux qui ont fait plusieurs saisons!
Cette série est parfois dérangeante parfois touchante mais vraiment énorme! A voir a tout prix

excellent ! une des meilleures series du moment avec un bemol ,vu que la saison 2 tournera pas autour du mythe de la maison hantée ,je suis pas sur que ca marche autant mais bon . cette saison 1 reste superbe ,quand j'en vois qui disent qu'a l'episode 6 ca part en live ,c'est justement a partir de la qu'on a des reponses , faut apprendre a ouvrir les yeux ...