Avis The Fall S2

La première saison était formidable, celle-ci parvient à lui être (légèrement) supérieure. Le parti pris n'est plus le même, il ne s'agit plus de suivre le tueur mais d'entrer dans un chassé-croisé entre Anderson et Dornan, complexifié par le rôle extrêmement trouble de la jeune et talentueuse Aisling Franciosi (revue ensuite dans Games of Thrones) jouant le rôle de Katie Benedetto. Jamie Dornan qui jouait bien dans la première saison se surpasse ici à ce point qu'il nous fout la trouille avec son regard glacé (quel dommage qu'il ait ensuite gâché son talent dans les 50 nuances d'ennui) Gillian Anderson est toujours aussi lumineuse et les seconds rôles sont à la hauteur, on ne peut les citer tous, mais Archie Panjabi, quand même… quel regard ! La saison se termine par une fin d'épisode au suspense d'enfer et superbement maitrisé. Que reprocher ? Quelques longueurs c'est vrai, et puis la scène de l'inondation dans la maison, dans le genre effets spéciaux à la ramasse, c'est assez croquignolet… mais on s'en fiche !

C'est vrai que « The Fall », sans doute encore plus que durant la première saison, a quand même clairement tendance à diluer son intrigue au maximum, et ce parfois de façon assez évidente. Du coup, on a quand même un peu de mal à se passionner constamment pour cet affrontement à distance entre un tueur en série et la Superintendant chargée de l'enquête, les scènes fortes alternant avec des temps plus longs, certes rarement inutiles quant à l'approche de l'intrigue et des personnages, mais qui pourraient être réduits de façon conséquente. Mais il y a une raison pour laquelle je suis resté jusqu'au bout sans mal : elle s'appelle Gillian Anderson. Pourtant Jamie Dornan est vraiment convaincant en assassin, mais la magnifique rousse est juste... sublime. Ça n'a pas l'air de grand-chose, mais il y a toujours un regard, un geste, une expression, une démarche rendant cette héroïne ambiguë absolument fascinante. Ce à quoi s'ajoute une atmosphère étrange parfois saisissante, sans oublier une bande-originale étonnante, presque hypnotisante. Et si le dénouement semble un peu là uniquement pour amener une troisième saison qui ne semblait pas forcément se justifier, je serais de la partie, en grande partie pour Gillian (cœur avec les mains).

Après une première saison extrêmement réussie, la deuxième saison de The Fall démarre sur un rythme léthargique. La tension de ce thriller psychologique tient beaucoup à sa lenteur, mais les deux premiers épisodes en particulier sont à même de tester les nerfs des spectateurs les plus patients. Passé ce début cependant, le suspense et l'intensité augmentent crescendo. Spector s'étant engagé à ne plus tuer, la question n'est donc pas de savoir si les victimes vont s'en sortir mais si et comment la police va réussir à le capturer et à l'inculper. Avec ce postulat, The Fall maintient sa tension érotique latente, le jeu glacial et hypnotique de Gillian Anderson (souvent concentré dans l'expression de son regard dont le réalisateur use et abuse), ses ambiances sombres, froides, pesantes, malsaines et esthétisantes qui nous mettent mal à l'aise. Bref, une très bonne suite à la première saison où l'on continue de plonger en parallèle dans la psychologie et les obsessions du traqueur et du traqué (quoique les relations soient souvent inversées), leurs jeux de pouvoir et leurs rapports ambivalents alternant entre fascination, répulsion et mépris - qui font écho à notre propre ambiguïté face à ce tueur à la fois monstrueux et séduisant ou à notre voyeurisme face à la mise en scène plastique de ses meurtres de la première saison - avec toujours une atmosphère saisissante et une progression narrative habile.

Trop lente... rien ne se passe. sans cesse les mêmes plans, les mêmes dialogues... parcourus par une lenteur ennuyante. dommage

L’enquête ayant progressé et l’identité du coupable étant maintenant connue par la commissaire, l’omniscience du spectateur pose moins problème et les points de vue s’équilibrent. Tueur et policière se livrent à un jeu du chat et de la souris qui aurait pu être prenant si la mise en scène n’était pas aussi molle.

il y a un jeu du chat et de la souris , la trame principale s'étoffe . mais se perd un peu dans la psychologie du personne de la commissaire Gibson..... Fallait-il une saison 3? sans moi.

Atmosphère pesante, haletante, pratiquement étouffante.
Une série réussie, Gillian Anderson impressionnante, Jamie Dornan, impressionnant. Des seconds rôles très étoffés, une poursuite sans temps mort malgré une lenteur calculée.
Images aux tons sourds, gris et froids.
Balade mortifère et parallèle entre deux êtres complexes, qui s'attirent et se repoussent à distance, mise en situation de manière magistrale.
Je recommande cette série ultra maîtrisée, aux détails soignés.

La chasse à l’étrangleur de Belfast reprend là où la BBC Two nous avait laissé une année auparavant. Au terme d’une première saison précise, parfaitement maîtrisée, l’étau s’était à la fois resserré sur le criminel et sur une institution policière dans la tourmente. Autant vous dire que durant cette seconde saison, plus longue d’un épisode, six au total, tout découle de la même logique. La Commissaire de Police face à son ennemi du moment, un pernicieux tueur de sang froid qui, après une sérieuse alerte, prend ses distances pour mieux revenir. Le suspense est parfaitement dosé, la narration parfaitement logique et tout découle d’une forme de perfection dans le domaine du polar.

Seul écueil, cela reviendra sûrement à l’avenir, quelques sous-thèmes mis en avant durant la saison initiale, sont mis au rencard. On se concentre, pour notre plus grand plaisir, sur un face-à-face relativement éreintant entre deux fortes têtes en omettant de poursuivre les quelques pistes narratives lancées plus tôt. Espérons que la production reviendra là-dessus durant une troisième saison que l’on espère voir arriver le plus rapidement possible. Inutile de s’épancher plus longuement sur une chronique de cette seconde saison, au risque de laisser échapper quelques spoilers. Disons simplement que The Fall doit être vu, sachant qu’il s’agit là d’une toute bonne série policière, toujours aussi bien interprétée durant cette seconde saison. 16/20

Une atmosphère plus prenante, pesante, étouffante que la première saison et c'est peux de le dire . Gillian Anderson est plus que satisfaisante , quand a Jamie dorman est parfait en tueur de femme . une saison 2 qui se termine avec beaucoup de question en suspend . hâte de voir la troisième saison .

Me voici de retour après ma critique sur la saison 1 . Ce que je doutais est arrivé. Pour cette saison 2 pas de magie et comme un goût de déjà vu. La saison 2 clos la saison 1. Face a True Détective où l'on part dans un voyage intemporel inoubliable avec The Fall j'ai vraiment été déçu. Un seul bon point quand les inspecteur arrive et qu'ils mettent leurs combinaisons blanche, leurs masques,leurs chaussons et leurs gants en latex pour ne pas contaminer la scène de crime. Tout l'inverse de certaines séries où les inspecteurs arrivent habillés en tenue de soirée et ne prenant aucune protection. The Fall reste une série très réaliste et le face a face Gillian Anderson contre le tueur finit par nous faire douter de qui est le plus saint entre les deux. L'homme qui hait les femmes et la femme qui hait les hommes. Le final où ces 2 prédateurs vont se retrouver en face a face étant liés sur cette terre

Je trouve que cette série est vraiment bien faite et le suspens est bien présent mais par moment je trouve que c'est un peu lent. Gillian Anderson et Jamie Dornan sont très bons dans leurs rôles mais la série n'est pas composée uniquement de ces deux acteurs ! Pour moi certains acteurs "moins important" sont bien meilleurs que les acteurs principaux. C'est le cas pour Colin Morgan qui a intégrer le casting lors de la saison 2 et qui est vraiment exceptionnel ! Il est tout en retenu mais il arrive a faire passer plein d'émotions avec ses yeux et son visage. Colin Morgan est un acteur exceptionnel qui mérite que l'on parle plus de sa performance extraordinaire ! J'espère qu'il sera dans la saison 3 et qu'il aura un rôle plus important car il le mérite !