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    True Detective
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    115 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2015
    Très grand fan de la première saison, cette deuxième saison ma juste comblée . J'ai juste pas compris l'acharnement sur la saison 2 dont tout le monde utilise la saison 1 comme exemple alors que ça n'est pas comparable car il s'agit d'une série d'anthologie . Que dire 4 personnage principaux , une intrigue plus sombre que la première , une bande son remarquable au nom de Lera Lynn et un final explosif et sans Happy end . Perso mon choix et que j'ai plus accroché a la seconde saison face a la première.

    Comme toute série HBO au début c'est lent ça s'installe puis peut après ça devient très intéressent et a partir de l'épisode 4 l'enquête avance plus vite et on accroche.

    Mais le final que dire juste une tuerie je la classe dans mon top 5 des meilleurs final avec celle de Breaking Bad et The Wire a vrais dire voir sans arrêt des Happy end pour des Drames c'est lourd et quand j'ai vu celle de True Detective saison 2 avec le clin d'oeil face a Red Dead Redemption juste mythique je comprend pas comment on peut cracher sur cet saison énorme !
    Margothine T.
    Margothine T.

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2015
    Magistrale, sobre, divinement interprèté, prenante, sublime personnage je recommande vivement !
    Spider cineman
    Spider cineman

    117 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2024
    Évidemment après l excellente saison 1, il semblait difficile de faire mieux. Néanmoins, cette saison 2 n est pas forcément comparable, l'intrigue est tout aussi bien gérée et les épisodes addictifs. Le casting est remarquable. Ça reste d un très bon niveau, en tout cela surclasse en réalisation la grande majorité des productions concurrentes.
    Plume231
    Plume231

    3 511 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2015
    La première saison de "True Detective" est considérablement surestimée, ironiquement il était prévisible que la deuxième soit au contraire considérablement sous-estimée. Les défauts de la première ne manquent pas d'être minimisés alors que ceux de la deuxième sont au contraire amplifiés.
    D'accord la saison 2 est loin d'être parfaite. Le créateur Nic Pizzolatto donne l'impression qu'il aurait été mécontent s'il n'avait pas choisi vraiment comme protagonistes les personnes les plus tourmentés et au passé le plus glauque qui soit. De plus, il y a un petit creux dans le rythme vers le milieu de l'ensemble.
    Reste que les défauts de la première saison ont été sérieusement gommés. On a enfin un personnage féminin fort avec une flic badass, il y a moins de lenteur (enfin si on excepte le creux au milieu, il y en a pas !!!), le scénario ne tourne plus en rond, et la fin est une véritable fin, forte et intense bien comme on ne peut que les aimer.
    Côté casting, avec Colin Farrell, on sait très bien qu'on n'a pas le droit à la demi-mesure, soit il est brillant soit il est au contraire nul, là en flic tourmenté, corrompu et alcoolique, et là il est complètement brillant. La sublime Rachel McAdams (quand elle est en robe de soirée lors de la séquence de l'orgie, whhhhhhhhoooooouuuuaaaaaahhhhhh... !!!) est tout aussi brillante en flic nymphomane, alcoolique et tourmenté, un des plus grands rôles de sa carrière assurément. Taylor Kitsch ne manque de charisme en flic tourmenté qui a du mal à assumer son homosexualité et la présence d'une mère castratrice. Et dans le contre-emploi du rôle d'un gangster tourmenté (quel surprise !!!) et ambitieux en recherche de respectabilité, Vince Vaughn surprend agréablement en particulier dans la seconde moitié de la saison où son jeu se fait particulièrement puissant.
    Un beau quatuor d'acteurs qui sert admirablement l'ensemble. On ajoutera quelques scènes qui font forte impression avec la fameuse séquence de l'orgie, celle de la fusillade ou celles qui émaillent le dernier épisode, un générique de début superbe sous l'égide du grand Leonard Cohen et les quelques chansons interprétées par Lera Lynn sont mémorables.
    Je vais finir par dire ce qui pour certains apparaîtra comme une énormité, j'ai préféré cette saison, et j'ose espérer que le temps lui rendra justice et qu'on cesse de la descendre injustement en la comparant à la première.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    Je viens de voir l'épisode 3 de la nouvelle saison de True Detective.

    Alors, franchement cette saison a du potentiel autant de potentiel qu'avait la première saison. Mais c'est normal que vous soyez déçus la plupart car malheureusement on a perdu l'effet de l'originalité de la série vu qu'on a déjà regardé la première saison (ça le fait à chaque fois).

    Dans le premier épisode de cette saison je me suis dit : "c'est mal barré". Mais en fait ils posaient d'abord les personnages avant de poser l'enquête cette fois-ci contrairement à la première saison. Et donc, à la fin de ce premier épisode, j'ai compris ce qu'ils ont voulu faire. En fait, ils nous narrent l'histoire comme une narration classique d'un livre: introduction du contexte, des personnages en posant un peu leur passé, leur caractère, puis vient l'élément déclencheur en fin de chapitre. C'est un bon choix du réalisateur parmi d'autres pour mettre en scène cette saison: il se repose un peu quand même sur la notoriété de la première saison pour faire ce choix, d'après moi.

    Après les épisodes se font crescendo sur l'évolution de l'intrigue, du passé et des caractères de ces 4 personnages:
    spoiler: - Ray Velcoro, personnage le plus torturé pour l'instant, flic violent, corrompu et divorcé, qui détruit sa vie par presque tous les vices possibles (alcool, tabac, drogues), suite au viol de sa femme (devenu ex) qui l'a fait basculer dans ce côté instable au service de la mafia locale. - Ani Bezzerides, personnage qui est un peu trop droite à mon goût, mais avec un passé familial dans une communauté assez sectaire qui a le potentiel de nous faire explorer une plus grande profondeur du personnage. - Paul Woodrugh, personnage le plus énigmatique de la saison pour l'instant avec un passé militaire qui s'est reconverti en simple policier en moto, une relation mère-fils particulière et une orientation sexuelle remise en question suite au 3e épisode. Il est en plus en proie à une affaire médiatisée qui pourrait rendre plus compliquer l'enquête en cours. - Enfin Frank Semyon, le gangster en proie aux doutes qui essayait de devenir respectable mais suite à la découverte de la première victime, son empire et son emprise s'émiettent petit à petit et tente de les reconsolider. De plus ses doutes se répercutent sur sa vie privée comme on pouvait s'y attendre.


    Donc une belle intrigue en perspective qui semble se complexifier avec un tueur mystérieux comme à la première saison.

    Seuls points noirs:
    - la relation de coéquipiers, qui pouvait nous esquisser un sourire si ce n'est plus que pouvait nous provoquer la relation Cohle et Hart (pour l'instant)
    - le bande son du générique ne m'emporte pas comme le faisait la première: au bout de 20 secondes, la chanson me laisse de marbre.

    Bref nouvelle saison qui ici sonne comme une nouvelle série (nouvelle intrigue, nouveaux personnages, nouvelle ville, nouvelle atmosphère) mais gardant à peu près le même style de réalisation si ce n'est en plus sombre.
    Xav B
    Xav B

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Je ne comprends pas cette avalanche de critiques négatives concernant la saison 2.
    On est sur un casting 5 étoiles, les acteurs sont plus que bons, le scénario tient très bien la route.
    C'est noir, c'est très noir, ce qui commence comme un simple "policier" se termine en véritable Thriller noir d'où on en ressort pas indemne, on s'attache aux différents protagonistes, on a vraiment envie qu'ils s'en sorte..... Bref je n'ai pas envie de spoiler mais pour ma part, c'est une excellente saison, il ne faut pas simplement pas tomber dans le piège de la comparaison avec la saison précédente dans le sens où il n'y a strictement rien à voir. Voilà pour moi c'est 5/5.
    Cendyleon
    Cendyleon

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Difficile de ne pas comparer les saisons de True Détective, la saison 2 bien ancrée dans l'Amérique urbaine nous plonge dans une histoire où l'associé d'un caïd local qui essaie de décrocher du business et superbement interprété par Vincent Vaughn est retrouvé mort dans d'horribles conditions.
    On dépêche un trio de flics interprètés par Colin Farrell, Rachel Mc Adams et Taylor Kitsch pour essayer de découvrir ce qu'il s'est passé.
    Le vrai duo de flics est cette fois constitué de Colin Farrell et Rachel Mc Adams bien torturés évidemment et qui petit a petit vont apprendre à se connaître a se respecter et s'apprecier.
    Ici pas de montagnes Ozark de bayou ou de base en Arctique et pas de mysticisme trop élaboré, une enquête avec de la corruption dans la ville de Vinci fictive, près de Miami. Des acteurs prestigieux. des échanges somptueux, manipulés ou non et de l'amour aussi. Une superbe musique et un final a couper le souffle.
    killxx
    killxx

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2015
    Magistrale. A tous ceux qui on un avis mitigé sur les premiers épisodes de cette saison 2, j'étais comme vous mais je vous conseil vivement d'aller au bout de cette saison qui monte en puissance d'une manière incroyable.
    Pour moi elle dépasse même la saison 1 même si son scénario est trop complexe et parfois brouillon.
    L'épisode 8 de 86 minutes est monumentale.
    Décidément cette série est un diamant, un nid d'acteurs géniaux, qui nous offre un cinéma d'exception.
    Léa A
    Léa A

    42 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2015
    Après le grand succès de la première saison, le retour de True Detective était plus qu’attendu par les fans, impatients de découvrir si la suite de la série serait aussi bonne que la première. Le grand pari de Nic Pizzolatto est d’avoir créé une série dont l’unité peut être caractérisée par le genre (policier/thriller) et la forme, mais qui donne une singularité à chaque nouvelle saison, en renouvellement toute l’intrigue, les lieux, et les personnages (donc les acteurs). Nous ne sommes plus dans le cas d’une figure classique des séries qui organisent une histoire à travers différents chapitre (saisons) – qui marquent chacun une étape particulière dans l’avance du récit – mais dans une restructuration complète de l’objet sériel. True Detective offre un nouveau modèle d’exploitation de ce forme série, qui permet d’approcher son essence au plus près tout en le diversifiant.

    Quant est-il alors de cette saison 2, qui a la lourde tâche d’égaler, sinon de surpasser, la première pour ne pas perdre ses spectateurs face à ce chamboulement narratif. Je dirais que ce premier épisode annonce une deuxième saison prometteuse. Premièrement, le spectateur n’est pas totalement dépaysé. True Detective reste une séries télévisées, et cette deuxième saison prolonge ce qui faisait le succès de la première : un générique repris de la première saison mais singularisé par les images et la nouvelle bande originale ; une esthétique HBO toujours impeccable qui installe du mystère dès les premières images ; et de vrais personnages dans lesquels se fondent complètement leurs interprètes (Colin Farrell, Rachel McAdams, Vince Vaughn et Taylor Kitsch). Dès leurs premières apparitions, on est impatients à l’idée de voir naitre une relation entre eux aussi particulière que celle qu’entretenaient Rust et Martin dans la saison 1. La série est installée sur ce principe d’une représentation de rapports humains, qui brisent les lignes bien définies des caractères auxquels nous sommes habitués. Et malgré des personnalités qui semblent s’opposer, ces personnages de détectives trouvent quelque chose chez l’autre, un renvoi vers leur propre image qui les intrigue comme elle peut les angoisser. Ce premier épisode tend à nous montrer la singularité de chacun, et suscite notre imagination quant à la rencontre et la naissance d’une relation entre ces personnages. Une rencontre qui, au-delà de données scénaristiques, s’effectue autour d’une même problématique : l’effondrement du système judiciaire. Car c’est de ça que traite la série, comme beaucoup d’autres d’ailleurs (Les Nouveaux méchants, quand les séries américaines font bouger les lignes du Bien et du Mal, François Jost, Bayard). C’est autour d’un désir de justice que se rapproche Rust et Martin dans la première saison, et on peut deviner, au vu de ces premières images, que c’est ce qui rapprochera ces nouveaux personnages.

    Justin Lin (Fast and Furious) succède à Cary Fukunaga pour la réalisation. C’est un point important pour la série, qui a su se démarquer des autres par son style très cinématographique. Ce changement ne saute pas aux yeux dans le premier épisode, car on garde une certaine homogénéité dans la forme, notamment à travers la reprise de plans aériens sur les routes américaines. Espérons que cela dure…

    Cette seconde saison semble intéressante car elle se place dans le prolongement stylistique de la première, tout en se démarquant au niveau du récit et de l’organisation de l’intrigue autour de quatre personnages.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    124 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Après une enquête ésotérique au sud de la Louisiane, on reprend les mêmes (Matthieu McConaughey, Woody Harrelson) et on recommence ?

    Non, cette saison 2 signe un nouveau départ pour cette série d'anthologie : de nouveaux personnages - et donc un nouveau casting -, une nouvelle ville - et donc une nouvelle ambiance -, une nouvelle enquête.

    Fi des réguliers allers-retours dans le temps et d'un récit centré sur deux détectives pour laisser la place à un récit plus choral, plus linéaire - ce qui n'empêche pas l'utilisation de flashback - mais toujours aussi complexe.

    Dans la saison 1, l'auteur nous présentait rapidement les deux personnages de la série. Alors que dans le pilote de cette nouvelle saison, il fait durer le plaisir, prend son temps pour nous décrire l'univers de chacun de ses personnages avant de nous montrer le premier cadavre - vu dès les cinq premières minutes du pilote de la saison 1 - que l'on attendait tous et qui déclenche alors véritablement l'histoire.

    Quid du casting ? Est-il aussi réussi que celui de la saison 1 ?

    Après les impressionnantes performances de Matthew McConaughey et Woody Harrelson, la barre a été placée très, très haute. D'où peut-être cette envie chez Nic Pizzolatto de s'appuyer sur un quatuor cette fois-ci.

    En tout cas, au début du pilote, on aurait pu penser que Colin Farell aurait remplacé Matthew McConaughey par son accent, son apparence d'homme brisé et surtout après la mystérieuse scène d'interrogatoire du début. Mais même s'il n'est pas aussi charismatique et aussi totalement investi dans son rôle que son prédécesseur, il , il s'en sort plutôt bien en flic corrompu, violent et divorcé.

    De même pour Taylor Kitsch en soldat devenu policier et Vince Vaughn en gangster devenu respectacle.

    La vraie surprise est l'inclusion d'une femme dans l'univers masculin de Nic Pizzolatto, dans la lignée de ces femmes qui prennent le pouvoir dans les films d'action (cf. Mad Max Fury Road).

    Mais fallait-il tout changer ?

    A vous de le découvrir avec cette nouvelle saison et ces nouveaux authentiques ("true") détectives !
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    166 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Après une première saison vraiment novatrice dans le genre, HBO a relancé la série pour une seconde saison. Une seconde saison décriée et décevante pour certains, que j'avais tout de même hâte de regarder. Si le résultat n'est pas à la hauteur de la première enquête, il reste néanmoins convaincant.
    Tout d'abord, le scénariste et créateur de la série Nic Pizzolato n'a pas eu le temps de rédiger un récit de qualité, la trame scénaristique est alors confuse et fouillie. En effet, à cause de la production trop rapide voulue par HBO, l'enquête que mène les trois détectives Ray Velcoro, Antigone Bezzerides et Paul Woodrugh se perd dans des conflits politiques et financiers de la ville fictive de Vinci. L'histoire est compliquée à suivre dans son ensemble, malgré des explications plus ou moins claires et évidentes. Heureusement, la résolution ne se montre pas totalement prévisible (en effet j'ai vu le coup venir à l'avance). Venons donc aux personnages : Ray Velcoro, flic corrompu et meurtri à cause de ses problèmes familiaux est un homme déjà vu dans le genre du polar. Ses problèmes sont classiques, tout comme son alcoolisme. Cela n'empêche toutefois pas au personnage d'être attachant, cela grâce à la très bonne performance de Colin Farrell ("Prémonitions"). Son charisme et sa prestance sont efficaces. Antigone Bezzerides est quant à elle interprétée par la belle Rachel McAdams ("Il était temps"). Si son rôle est un peu effacé, il reste agréable à suivre sans égaler Ray. Paul Woodrugh, ancien soldat torturé, porte le charme de Taylor Kitsch ("John Carter") mais ne parvient pas à être utile au récit. En effet, ce détective est sous-exploité, pas assez mis en avant et à mon grand regret car il dégageait une part mystérieuse intéressante à l'égard de son passé. Ces 3 détectives forment donc un trio qui se laisse suivre, mais sans égaler la grandeur du duo McConnaughey-Harrelson. Vince Vaughn ("Les Stagiaires") nous prouvent quant à lui qu'il peut jouer des rôles variés. Frank Semyon, ancien malfrat devenu entrepreneur, est tout aussi fascinant à suivre que Ray Velcoro. Son personnage est développé, suffisamment pour que l'on s'attache. La prestation de Vince Vaughn est excellente, nous offrant même des séquences d'une forte intensité. Kelly Reilly ("Eden Lake") est quant à elle sa superbe femme. Elle est belle, souriante et toujours sensée. L'actrice est aussi très convaincante dans son rôle. Les problèmes de chacun sont en soi intéressants à suivre, mais leur regroupement dans une enquête bordélique atténue les sentiments que l'on aurait pu éprouver si la production avait été plus souple avec le scénariste.
    Ensuite, la forme est toujours heureusement aussi magnifique. Débutant sur un générique graphiquement supérieur au premier accompagné par la musique "Nevermind" de Leonard Cohen, la série est toute aussi esthétique. Cependant, n'ayant plus un unique et seul réalisateur mais plusieurs, cette seconde saison ne fait preuves que de quelques fulgurances remarquables. La réalisation ne se suit pas toujours dans ses cadrages. La tension est forte et présente durant certaines séquences, mais le reste ne fait preuve de dramaturgie ou de violence, les personnages ne faisant que discuter. Certains plans, symboliques et parfaitement orchestrés, sont heureusement forts en émotions et pensés. Les mouvements de caméra sont majoritairement fluides, bien composés ; les décors de la Californie sont parfaitement exploités. Les autoroutes et les entrepôts de Vinci sont superbement filmés par hélicoptère, les prises de vue enchantent. L'ambiance est certes moins immersive pour cause de quelques longueurs (le premier épisode n'est par exemple qu'une longue exposition des antihéros), mais elle reste par moments poisseuse, dépressive et très plaisante. Les conflits politiques sont nombreux, les faces à faces aussi, de même pour les fusillades ; la série regorge quand même de surprises.
    Enfin, la bande originale est assez décevante. Celle de la première saison était bonne, variée et entrainante, alors que celle de cette saison-ci ne se fait remarquer. Si l'on retient les musiques de Lera Lynn (personnage à part entière) qu'elle interprète magnifiquement qui accompagnent le visuel avec beauté et féérie, le reste n'est que des instrumentaux orchestrés par T Bone Burnett qui ne marquent pas.
    En conclusion, cette seconde virée dans les différentes magouilles politiques de "True Detective" ne se montre pas aussi complète que la première, et moins philosophique. Nic Pizzolato a été pris par le temps et a écrit un récit certes assez intéressant mais confus, inabouti. Heureusement les acteurs font avec et se débrouillent très convenablement, de même pour la mise en scène et la mise en image. J'espère que la saison suivante relèvera le niveau, et que HBO aura compris ses erreurs scénaristiques et de planning.
    Boomster
    Boomster

    39 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2015
    Quelle déception ! True Detective m'était apparue comme une série incroyable, diaboliquement efficace dans son histoire, sa réalisation et sa narration faite de sentiments sincères et touchants. Je suis bien vite retombé sur Terre. Les deux premiers épisodes m'ont cependant scotché à mon siège, j'admet volontiers que cette saison démarre très fort ! Mais ensuite, True Detective n'a pu me faire trembler. Je ne me suis pas beaucoup attaché aux personnages, l'intrigue est certes intéressante mais n'évolue que très peu, la réalisation est en somme plutôt banale et les scènes fortes sont trop peu nombreuses. Je ne retiens de cette saison qu'une histoire contenant trop de protagonistes et de complots différents, qu'un quatuor de personnage n'évoluant que dans un type de situation personnelle, que des dialogues intelligents et bien écrits mais ne contenant que trop peu d'enjeux ; et qu'un goût de nostalgie pour Hart et Cohle, héros de la première saison. Attention, cette saison n'est pas non plus une bouse à éviter. Mais soyez prévenus.
    David M.
    David M.

    10 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Une saison 2 à laquelle j'ai un beaucoup beaucoup mois aimé que le première, le scénario est moyen, le jeu d'acteur est bon mais un légèrement moins que la première un casting qui justement est très bon, Colin Farrell, Vince Vaughn, Rachel McAdams et Taylor Kitsch sont au centre de cette histoire.
    La réalisation est moins bonne que la première certes ce n'est pas la même ville étant donner que c'est une nouvelle histoire à chaque saison mais les prises de vue sont moins bonne que la saison précédentes. L'histoire reste assez prenante par moment mais pas assez à mon gout dommage sa aurai pu être mieux je pense.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    481 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2019
    Lancée début 2014, True Detective est également la série qui a le plus marqué l'année dans le paysage télévisuel. Au milieu de créations déjà en place et destinée à enquiller les saisons (Game of Thrones, House of Cards, The Walking Dead, Homeland), elle fait presque office d'électron libre. Son format anthologique (l'intrigue s'achève en huit épisodes) l'écarte des standards actuels. Mais c'est bien évidemment sa qualité formelle qui a contribué sa renommée. Son créateur et scénariste, Nic Pizzolato, emballe un récit d'investigation colossal (évoquant David Fincher et Kant, entre autres) et d'une qualité d'écriture inouïe. La réalisation intense de Cary Fukunaga (unique réalisateur de la saison) a offert une partie des scènes les plus fascinantes de l'année (tout format confondu). Et bien sûr le duo formé par Matthew McConaughey/Woody Harrelson (tous deux prodigieux), devenu aujourd'hui iconique. Un triomphe critique et public, qui laissait peu de place aux doutes: une saison 2 verrait le jour.
    Et c'est le cas. Mais attaché au principe du renouvellement, Pizzolato coupe les ponts avec la végétation luxuriante de la Louisiane et dit au revoir à la paire Rust Cohle/Martin Hart. Cette saison 2 établit domicile dans le paysage Californien et comprend 4 personnages principaux. Ray Velcoro, flic du comté fictif de Vinci, divorcé et en lien avec un ponte de la mafia, Franck Semyon. Puis Ani Bezzerides, enquêtrice hard-boiled et sans attache du service de Ventura. Et enfin Paul Woodrugh, officier de patrouille pour les autoroutes Californiennes au passé militaire trouble. Le jour où le corps de Ben Caspere, City Manager de Vinci, est retrouvé sans vie, les 4 personnages se retrouvent mêlés à une sombre histoire de corruption qui va prendre des proportions insoupçonnées.
    Là où la précédente saison offrait une perspective verticale (où l'on s'enfonçait dans le passé pour résoudre une enquête au présent), la nouvelle histoire privilégie l'approche horizontale, partant d'un point central (la mort de Caspere) pour étendre l'intrigue sur ses nombreuses ramifications (à l'image de ces voies d'autoroutes qui s'entremêlent, souvent filmées en plans aériens). De plus, le décor florissant et coloré a laissé place ici à un environnement aride et terne. Cary Fukunaga avait offert une mise en scène élégante et précise sur la première saison. Cette fois, 6 réalisateurs se sont succédé pour raconter la seconde. Le rendu est à l'image de l'environnement: abrupte et sec. Mais l'efficacité est là et comporte son lot de scènes remarquables. Et vient la différence la plus évidente (et sûrement la plus controversée) entre les deux saisons: l'écriture. Une des principales caractéristiques de la première résidait dans les longs et magnifiques discours de l'atypique Rust Cohle (qui partait volontiers dans le pessimisme métaphysique). La seconde se refuse à en faire une formule, inutile donc de s'attendre à de nouvelles réflexions philosophiques (même si on peut détacher plusieurs phrases fortes). De la même manière, aucun des personnages présents ici n'offre un caractère aussi atypique que Cohle. Tous les 4 semblent appartenir à des archétypes, mais certains de leurs traits de caractères les font petit à petit sortir de leurs cases. Et les thématiques diffèrent sensiblement.
    D'une certaine façon, la saison 1 parlait de pères dysfonctionnels mais sublimes. Celle-ci s'intéresse aux enfants glorieux mais tragiques. Le legs d'une génération à une autre, les erreurs du passé qui gangrène toujours le présent, la quête identitaire au milieu d'un environnement faux et désespéré,... Beaucoup de sujets certes, mais traités avec une certaine finesse, en dépit de certains passages peu inspirés. Et les comédiens savent donner une vraie épaisseur à leurs personnages. Colin Farrell trouve l'un de ses meilleurs rôles en Ray Velcoro, charismatique et fréquemment touchant. Vince Vaughn, d'une sobriété à toute épreuve (à l'opposé de ses nombreux rôles comiques), excelle en Franck Semyon. Rachel McAdams est intense comme jamais en Ani Bezzerides (l'épatante actrice trouve là son meilleur rôle). Taylor Kitsch fait également forte impression en Paul Woodrugh. Et on peut aussi détacher les parfaits Ritchie Coster (le maire Chessani) et James Frain (lieutenant Burris).
    Bien sûr, certains défauts sont là: la narration aurait gagné à être plus resserrée, la réalisation n'est pas aussi mémorable que sur la première, et certaines répliques ne sont pas des plus originales. Il est également possible de trouver certains éléments bâclés. Par contre, dire de l'intrigue qu'elle est incompréhensible me semble aberrant. Pour peu qu'on regarde cette saison de la même façon que la précédente, on comprend vite les tenants et aboutissants et on assemble le puzzle à mesure qu'on nous donne les différentes pièces. Un joli puzzle sous de jolies influences (Michael Mann, James Ellroy période Le Grand Nulle Part).
    Les attentes étaient très hautes, c'est certain. Peut être même déraisonnables. Mais au final, Nic Pizzolato a rempli son objectif pour moi: raconter une nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages et une identité qui lui est propre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Après le succès en 2014 de « True Detective », la série imaginée par Nic Pizzolatto et diffusée par HBO, le concept est décliné dans la foulée sur une deuxième saison toujours écrite par Pizzolatto mais qui n’invite à son casting aucun des acteurs principaux de la saison 1. On quitte la Louisiane pour le comté de Ventura près de Los Angeles et le duo formé par Matthew McConaughey et Woody Harrelson est remplacé par un trio de flics émanant de trois brigades différentes interprétés par Colin Farrell, Rachel McAdams et Taylor Kitsch. Le meurtre d’un gérant municipal retrouvé sur une aire d’autoroute atrocement mutilé va progressivement diriger l’intrigue vers les pratiques mafieuses qui gangrènent toute une région, autour d’un projet de voie ferroviaire qui attise tous les appétits. Contrairement à la première saison dont l’ensemble des épisodes avait été réalisé par Cary Joji Fukunaga, la deuxième invite différents metteur en scène sans que l’unité graphique ou narrative n’en souffre. Si encore une fois les deux premiers épisodes n’offrent pas une lisibilité permettant au spectateur de s’impliquer d’emblée, les choses se mettent progressivement en place autour d’une intrigue se nourrissant au lait de la corruption à tous les étages, des parcours personnels torturés, du sexe dévoyé, des addictions, de la vengeance, ou de la trahison mais aussi de certains principes ayant trait à l’honneur qui jaillissent de-ci de-là pour éviter de plomber définitivement une atmosphère déjà très viciée. Les plans aériens des nœuds autoroutiers qui scandent l’action sont comme autant de rappels de l’inextricabilité des jeux de pouvoir, de sexe et d’argent qui rythment la vie de la grande mégalopole qu’est Los Angeles. Les acteurs comme souvent dans les séries américaines sont très impliqués avec une mention spéciale pour Vince Vaughn, plutôt habitué à œuvrer dans le domaine comique qui livre une interprétation très subtile du personnage le plus complexe de cette deuxième saison. Son autorité est impressionnante, rappelant par instants celle qu’imprimait le grand Orson Welles à chacune de ses prestations. Colin Farrell certes convaincant a toujours du mal à se délester de sa tendance au cabotinage. Rachel McAdams, Kelly Reilly et Taylor Kitsch sont quant à eux très justes. Une deuxième saison assez captivante qui se bonifie au fil des épisodes sans éviter pour autant une fin un peu convenue et à certains égards, grandiloquente.
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