Avis Narcos S1

Vraiment une belle découverte je n'ai pas encore terminé la première saison mais je suis déjà conquis. C'est bien écrit et bien interprété par les acteurs. 4,5/5

Narcos, il y'avais longtemps que l'envie de découvrir cette série me trottais en tête ! C'est dorénavant chose faite, du moins en ce qui concerne la saison 1. Narcos est ambitieuse dans son récit, sur sa trame tout particulièrement. Tout est très ordonné, étape par étape le fil se tisse et délivre les indices de la " guerre " entre le Cartel et les Gouvernements successif Colombien et Américain. Tout tient très bien la route, l'histoire est assez passionnante, il y'a néanmoins un hic ... Les personnages sont touts de mêmes très caricaturaux et sortent rarement de leurs partitions. La mise en scène souffre aussi de ce même problème surtout en comparaison avec des séries de calibre similaire, Les Soprano, The Wire ou bien encore les Game of Thrones, True Detective, Dexter ... Une satisfaction toutefois, je vais très vite me retourné vers la suite avec beaucoup d'attentes en stock !

Cette première saison de Narcos est juste dantesque ! Il y a un rythme de fou, la même vitesse à laquelle les narcotrafiquants ont dominé la colombie et toute l'Amérique ! Un vrai raz de marée réussi par Netflix : Complot, drogue, tuerie,... tout ce que l'on aime regardé, des acteurs concernés, de la musique, une réalisation au top ! Bref, une saison 1 incontournable !

Une très bonne série sur les trafic de drogue et l'histoire de Pablo Escobar traitée avec une grande qualité et un vrai suspense.

Excellente première saison de "Narcos". L'infime déception réside dans le fait que cette série n'est pas la première oeuvre à s'intéresser à Pablo Escobar, et que la forme pour aborder l'industrie de Medellín et de son mentor n'est ici pas une surprise: on y retrouve la violence, une DEA pugnace, et cette forme d'admiration à Escobar malgré l'horreur de ses crimes. Mais contrairement aux films qui ont fait le boulot, ce 1er opus de "Narcos" s'étale sur 10 épisodes, et prend donc le temps d'en raconter un maximum avec un rythme soutenu. L'approche de Escobar et de son industrie est très documentée et subtilement romancée pour en faire un personnage plutôt qu'une personne: sans jamais oublier qu'il est un malfrat aux mains sales, on s'étonne à être admiratif à ce personnage odieux. Parallèlement, sa traque par les Américains donne une touche de thriller qui s'affine au fur et à mesure des épisodes, le combat (géo)politique est également intéressant, et la constante évolution des faits et rebondissements contribuent à générer suspens et surprises. Les jolis moyens mis à disposition et des décors plus vrais que nature donnent une forme d'immersion qui nous rappellent à la véracité de l'ensemble. "Narcos" n'est pas la première approche sur l'industrie de la drogue en Colombie et des magnats qui règnent sur le trafic, mais cette première saison met immédiatement en condition par son aspect documentaire. Quitte donc à se pencher sur Escobar, autant commencer par "Narcos", les autres oeuvres sur le sujet vous paraîtront bien fades ou incomplètes.

Excellente saison ! Très bien écrite et réalisée. On est dedans à 100% et ainsi on en apprend un peu sur la vie "du plus grand trafiquant de drogue de tout les temps". Cet empire était quand même complètement hallucinant !

La saison 1 ( 2015) qui traite de l'ascension de P.Escobar à la tête du cartel de Medellin, pendant les années 80 en Colombie est une réussite.

On suit avec intérêt ce parcours criminel de haut vol qui repose sur de nombreux faits largement documentés.

Les dix épisodes sont tous remarquables ( le septième est même encore au dessus du lot).

Bientôt il y aura autant de films et de séries sur Pablo Escobar que sur Henri VIII, roi d'Angleterre. Et forcément ils racontent tous la même histoire. La série arrive après Paradise Lost avec Benicio del Toro, réalisé en 2014, puis Infiltrator de Brad Furman en 2015, et le Loving Pablo avec Javier Bardem, Les deux premiers films sont assez réussis avec une brutalité et une tension palpables tout le long des films, et même l'interprétation de Javier Bardem et de Penolope Cruz est de loin bien meilleure que les celle des acteurs de la série Narcos. D'ailleurs tous les acteurs de la série Narcos, semblent des acteurs de seconde zone (particulièrement la distribution américaine). Il ne faut pas oublier non plus que la série s'adresse au public américain d'où la narration en anglais en VOST, mais aussi à la forte communauté hispanique aux États-Unis qui s'exprime an Espagnol (en Castillan) qui est devenu de fait la seconde langue officielle (officieusement) de manière effective aux États-Unis. C'est le même processus avec la pop latino provenant des États-Unis. On est envahi par cette musique car elle provient des États-Unis. Donc si Narcos est un produit destiné à la population latino des États-Unis, il devient aussi un produit d'exportation. Alors avant nous étions submergés par la culture américaine en langue anglaise, là c'est de même fonctionnement, avec cette langue espagnole. Mais devons-nous nous hispaniser comme les latinos aux États-Unis qui refusent les codes (notamment la linguistique) de la culture américaine du nord ? A nous d'être vigilants.

La première saison est excellente, rien que dans l'histoire et la reproduction du réel est impeccable, sans compter que le jeu des acteurs qui nous plongent encore plus dans l'histoire.

Avec cette série on plonge dans la vie de Pablo Escobar.
Un nom mythique auquel on n'a pas toujours beaucoup de références à y associer.
Cette série a le mérite de nous faire découvrir la vie rocambolesque de ce criminel mégalomane.
On est plongé dans l'univers de la drogue, de la guerre des cartels, et de la DEA qu'on retrouve si j'ose dire, plus forte et musclée que dans Breaking Bad.
Le rôle des forces de l'ordre colombiennes est aussi très bien mis en avant.
C'est donc la DEA, la police colombienne contre Escobar, lui-même livrant une guerre des cartels avec le gouvernement colombien au milieu.
Cela aurait pu être un peu plus géo-politique, mais c'est plutôt didactique avec la voix off qui est là pour donner des explications, avec aussi des images d'archives. C'est donc bien fait.
D'un autre côté ce n'est pas non plus hyper intéressant dans le sens où les rebondissements sont assez limités et on ne ressent pas une tension qui nous tient en haleine tout le long de la série.
A voir si cela vaut le coup de regarder les autres saisons.

Il m'a fallu 2 jours pour déguster cette saison extraordinaire. La mise en scène est d'un réalisme stupéfiant ;)
les dialogues sont quand à eux aussi très bien écrits. Petit défaut peut être, la saison ne s'attarde pas assez sur la monté en puissance d'Escobar qui passe de rien, au sommet en quelques épisodes seulement. Malgré tout cette série et un régal. J'attaque la saison 2 sans tarder !

Si vous êtes fans des Narco trafficant cette série est faite pour vous . A voir absolument . La série est très faite et l intrigue est prenante

Cette série est incroyablement réalisée et les acteurs sont très bon. Mi reportage, mi série. Très bien conté.

Excellente série, avec une progression dramatique qui colle à l'évolution du personnage principal, Pablo Escobar, et aux efforts de la DEA pour le coincer . On y spoiler: décrypte aussi les liens troubles entre coincermafias, pouvoir politique, police corrompue et administration américaine louvoyante. L'alternance anglais-espagnol (français-espagnol pour la version doublée) donne
beaucoup de crédibilité. Un seul bémol:le personnage de Pablo: si les auteurs arrivent à lui donner de la profondeur malgré son peu d'expression, le lien entre ses actes violents et sa personnalité est si distendu que son côté impitoyable disparaît presque parfois. On a l'impression qu'il y a un gentil Pablo, bon copain, bon, patron, bon mari et bon papa, et un méchant Escobar, sans foi ni loi. Mais le côté gentil est de loin le plus présent, et l'empathie qu'on finit par éprouver pour l'horrible personnage finit par devenir gênante.

Plata o Plomo? Dans sa semble-t-il quête d’excellence, Netflix frappe, en cette année 2015, un tout gros coup de massue sur la tête de ses détracteurs, pouvant accuser le géant de la VOD d’une commercialisation de productions à la mode, sans âme. Avec Narcos, terme généralisé définissant les acteurs du trafic de drogue au sud de la frontière américaine, Chris Brancato, José Padhila et bien d’autres s’attèle à l’élaboration d’une docu-fiction de haute volée, centrée sur l’ascension, la fortune et la chute du Cartel de Medellin, par analogie de son cerveau, le légendaire Pablo Emilio Escobar Gaviria. Le série ose la démystification d’un monstre du crime, chose que jamais le cinéma n’est parvenu à faire, malgré les nombreux essais. Des prémices de l’importation de la cocaïne aux Etats-Unis à la guerre totale déclarée par Escobar au gouvernement colombien, étalant toute sa puissance financière, sa cruauté, à la suite d’une désillusion politique que l’on connaît, le show revient à un rythme effréné sur chacun des maillons d’un enchaînement de violence, de corruption, de meurtres et de pouvoir. Les dix épisodes qui composent cette première saison ont chacun un message à délivrer, dans une forme de continuité presque jouissive ou tous les Cliffhangers sont inspirés de faits réels.

Le pilote, d’entrée de jeu, annonce la couleur. Immersion totale en Colombie, photographie soignée digne du tout grand écran, un acteur monumental dans la peau d’un mastodonte, narration en voix-off parfaitement ludique, montage au cordeau. A n’en pas douter, nous voilà devant une série solide, une toute belle démonstration de force de la part d’un support qui semble devoir encore prouver qu’il peut rivaliser avec le cinéma. Si là n’est évidemment pas la question, il semble indéniable que le format est parfaitement adapté à cette épopée policière, politique et criminelle, s’inscrivant dans la continuité des grands shows de ces quinze dernières années mais aussi en puisant une certaine forme de gravité, de références, auprès des grands réalisateurs tels que Martin Scorsese ou encore Brian DePalma. Parfaitement limpide, le scénario débouche sur un nombre imposant de variations, de retournements, d’explosions de violence, au rythme d’images d’archives parfaitement raccord avec l’avancée du script.

Soyons franc, Netflix réussi parfaitement son pari, audacieux soit-il. Wagner Moura, vedette brésilienne malheureusement encore peu connue de par chez nous, endosse le costume d’Escobar avec un charisme monstre. L’acteur trouve ici la fenêtre permettant de faire exploser son talent à la face d’un très vaste public. Mais celui-ci n’est pas seul au front. Une palette de comédiens remarquables compose le casting, et même si certains personnages, trop timides aux prémices de la série, mettent du temps à se révéler, du moins à révéler leur utilité, l’ensemble tient harmonieusement la route. Comme mentionné plus haut, en ce qui concerne l’immersion, quand bien même la production soit américaine, l’authenticité des décors, naturels ou fabriqués, force le respect. En pleine Colombie, la production ne lésine pas sur les moyens, offrant une large palette de plans aériens, de plans larges sur les faubourgs des métropoles, des plans contemplatifs du Campo colombien.

Réussie de bouts en bouts, Narcos propulse définitivement Netflix au rang des grands producteurs de séries de notre temps. Seule et minime ombre au tableau, quelques mollesses dans la mise en scène des séquences d’action, parfois un brin platonique et académique. Pour le reste, rien à redire. Les intrigues sont parfaitement connectées et s’imbriquent parfaitement à la réalité des faits. Les comédiens sont excellents, la rythme effréné et la mise en scène léchée. Que demander de mieux? Le final ouvre par ailleurs les portes à une seconde saison d’avantage dramatique, chasse à l’homme annoncée comme palpitante. Inévitable en cette prolifique année de séries TV. 18/20