Deux ans après Six Feet Under, les américains nous refont une série sur la vie et la mort. Point ici de croque-mort mais des faucheurs non-morts. La série est agréable à regarder, et par moment, drôle. En dépit de quelques acteurs sympathiques, la série épuise 75% de son scénario dès l'épisode pilote. Dès lors, les épisodes sont répétitifs, et cachent difficilement les faiblesses du scénario. On regrettera que la série n'aille pas jusqu'au bout, que les acteurs ne se donnent pas à fond, le manque de développement des personnages qui devrait être logiquement le pendant du quotidien de nos faucheurs. ça se laisse regarder, mais disons que ça manque quand même d'enthousiasme...
"Dead Like Me" est une série extrêmement sympathique. Cependant l'idée de base (les faucheurs d'âme), bien qu'intéressante, est très vite répétitive et la série devient d'ailleurs plus un drama familiale qu'une série fantastique.
« Dead Like Me : Life After Death » : 5 années sont passées depuis que la lunette des WC de la station Mir a percuté Georgie Lass et a fait d’elle une Faucheuse. On la retrouve dans ce « direct-to-dvd » avec presque tous les personnages de cette série. Les fans qui attendait la concrétisation de ce projet vont être déçu.
Les Faucheurs rempilent sous la tutelle d’un nouveau superviseur. Exit Reuben, son côté « vieux jeu » et sa morale désuète que tous vont regretter. Les scénaristes ont modernisé sa fonction avec un nouveau venu au look « bling-bling » et une gestion « In » du passage vers l’au-delà. Il a remplacé les post-it de Reuben par des Smartphones avec lesquels il contacte son équipe. « La maison de la Gaufre » - repère des Faucheurs - étant tombé en cendres, le nouveau « boss » les convie dans un grand restaurant.
La magie de la série s’est envolée ainsi que son esprit ironique et mordant. Le résultat est quelconque et soporifique. On ne rit ni ne sourit, on n’accorde pas d’attention particulière aux nouvelles péripéties des Faucheurs.
Les responsables de ce projet sont des profanateurs de sépultures peu consciencieux. Ils ont remplacé Reuben mais pourquoi avoir fait incarner Daisy Adair sous les traits d’une nouvelle comédienne ? Son physique vulgaire ne rappelle en rien le charme et la fraîche désinvolture de l’interprétation de Laura Harris.
Reggie, la sœur « invisible » de George, est devenue une jeune fille de 16 ans. A travers elle, son ainée nous adresse un dernier message : « La vie vaut vraiment la peine d'être vécue ».
Un semblant de grâce ne souffle que lors du générique final. Reuben adresse, depuis sa résidence dans les cieux, un ultime signe à Georgie. Une pluie de post-it se déverse sur elle. L’inspiration arrive trop tard pour sauver le désastre.
Ce vidéofilm devait relancer la série s’il rencontrait un succès auprès des aficionados. Avec un projet aussi médiocre, répondront-ils présents à l’appel ?
Dead Like Me est une série originale créée par Bryan Fuller. L’idée de base est intéressante, la série est bien exploitée et a su s’arrêter au bon moment. Les épisodes sont toujours intéressants et la mise en scène est irréprochable. De plus, Ellen Muth est irréprochable dans son rôle. Bref, c’es à découvrir, 3 étoiles.
Une série très intéressante qui aura la malheur de ne pas avoir pu se développer un peu plus. On nous laisse sur un paquet d'interrogations. Le sujet des faucheurs d’âmes est bien réalisé et on s'amuse devant certaines morts. Une belle BO en sus
Emprunt de mélancolie, Dead Like Me est une série atypique mêlant science fiction et problèmes humains (de société). Arrétée au bout de deux petites et malheureuses saisons, elle a pourtant très vite trouvée son public, qui a su reconnaître le travail des scénaristes ainsi que des acteurs (tous très bons). Pas étonnant que lon retrouve lun des acteurs principaux dans une série comme Esprits Criminels (qui fait un carton aux USA cette saison encore), ou Laura Harris, qui jongle parfaitement entre télé (24, Dead Like Me) et cinéma (Severance, The Faculty). Lambiance glauque, à la fois sobre et cynique ressemble beaucoup à celle dune série récemment créée : Eureka (on peut espèrer un traitement différent pour cette dernière). Reflet dune génération dado, Georgia (Ellen Muth) est parfaite, à la fois drôle, charmante, et pourtant si complexée dautant plus quelle est morte, ce qui narrange en rien ses affaires sentimentales, ou sa relation avec ses collègues ! Une héroïne peu ordinaire que lon aimerait voir plus souvent, tant la gaucherie, faisant ressortir une certaine « vérité intangible » , sur des sujets pourtant graves comme la mort, sont traités de manière exquise !
Dead like Me, une série que j'ai découvert par hasard. Au début, je trouvais une série à l'humour noir, et assez inhabituelle, mais au fil d temps, on rigole bien, cet humour décalé nous donne l'impression d'une réalité cachée dans le scénario. je conseille ;)
Excellente petite série qui court sur 2 saisons! Sur un scénario qui part sur une des morts les plus burlesques (petits et grands écrans réunis), on surfe surtout sur le registre de la comédie tout en flirtant avec du fantastique et du drame! L'actrice principale qui joue Georges (euh oui c'est un personnage féminin) est excellente sur tous les registres. Une série à conseiller
ça vaut le détour !! on est loin des séries copier / coller, une originalité bienvenue avec des acteurs 'puissants' notamment Roxanne Mason Daisy et surtout Reuben !!, bien sur, il faut avoir une tolérance d'humour noir assez prononcée !! pour ceux qui aime, allez y, en plus il n'y a (hélas) que de 2 saisons,
Deux saisons seulement, mais avec une intrigue qui tient la route et un final qui se suffit à lui même, pour cette série cynique, décalée, drôle, et emmenée par un groupe d'acteurs inspirés.
Décidément, Bryan Fuller n'est pas verni. Avant l'excellent « Pushing Daisies », interrompu après deux saisons, « Dead Like Me », réussite totale également, se terminait lui aussi au bout du second volet. Il est pourtant peu dire que cette dernière est d'une créativité de tous les instants, approche savoureuse et presque poétique de la mort, toujours surprenante par la manière dont elle amène les situations les plus cocasses. Souvent drôle, parfois émouvante, la série ne s'embarrasse pas de moralisme et devient paradoxalement un bel hommage à la vie, son ton léger et caustique lui permettant de procurer un plaisir constant. Difficile de résumer en seulement quelques lignes une œuvre traitant nombre de sujets avec talent, inventivité et humour : plongez vous donc avec délice dans cet univers aussi riche que singulier, intelligent et bougrement original : en espérant maintenant que le brillant Bryan trouvera un projet qu'il mènera sur la durée...