Avis The Office (US) S9

Ca y est, c’est fait, The Office ferme enfin ses portes (enfin, le documentaire a enfin été diffusé). Plus de Dunder Mifflin tous les vendredi matins pour les Français, la série est finie.

Un des signes distinctifs de la série avait été son nombre de personnages principaux (une bonne quinzaine) très important pour une série de 20 minutes, où chacun avait son importance, sa storyline, parfois longue de plusieurs saisons. Pour cette dernière saison, annoncée une bonne centaine de fois avant diffusion, il fallait qu’elles soient toutes fermées. Voilà pourquoi la saison a pu paraître franchement foutraque par moments, avec des relations entre personnages qui ont évolué de manière exponentielle, des nouveaux personnages (interprétés par Jake Lacy et Clark Duke, très bons) tout de suite importants, l’intervention des documentaristes histoire de rappeler qu’on n’est pas là comme ça, et des épisodes tout souvent moins drôles qu’auparavant du au besoin de matière scénaristique plus important qu’à l’accoutumée. The Office devient bien plus pathétique (dans le bon sens du terme) que drôle et certains épisodes ne sont là que pour être dramatiques, dans la plus pure tradition des séries de Ricky Gervais (qui a dû être fier de Greg Daniels).

Mais soyons honnêtes. Le plus important, dans cette saison, c’est le dernier épisode, toute la saison est construite pour arriver à ce point-là. Et le final ne déçoit absolument pas. Toutes les storylines arrivent à terme, toutes de manière heureuse, même quand on parle de licenciement abusif. Chaque personnage qu’on a appris à aimer pendant quelques années parvient à son but et forcément, la teneur lacrymale de cet épisode est assez exceptionnellement élevée. Parmi les très beaux arcs, on citera celui d’Erin Hannon et celui du couple Beesley. On retrouve même une apparition fantastique de Steve Carell. La série se finit sur un retour dans l’open space des premières saisons, comme elle aurait dû finir.

The Office part sur une bonne saison, pas sa meilleure, mais sa mieux maîtrisée, comme on pouvait s’y attendre. Tous les personnages ont trouvé une belle fin, tout est expliqué. Une vraie fin.

Le final, tout en beauté et en émotions. J'avoue tout de suite avoir chaudement pleuré lors du dernier épisode, car les adieux des personnages que l'on a suivi pendant neuf saisons, que l'on a appris à connaître, parfois même à aimer, avec qui on a ri, on a pleuré, on a été surpris...tout ceux-là qui nous quitte à présent pour poursuivre leur chemin (fictionnel et réel pour les acteurs, tous très émus lors du dernier épisode). Si vous en avez l'occasion, voyez le bonus qu'offrent certaines éditions DVD de la série : un documentaire sur les adieux et la lecture du script en continu par l'équipe de la série juste avant de tourner ce fameux dernier épisode. Voir Jenna Fischer (Pam) s'effondrer en pleurs lorsqu'elle lit ses répliques d'adieux, à côté d'Angela Kinsey (Angela) boursoufflée et rouge par l'émotion, et même Rainn Wilson (Dwight) pleurer à chaudes larmes... Oui, si l'on a eu tant de moments de bonheur avec ces personnages, on pleure avec les acteurs, et on se dit qu'à part les fans personne ne pourra comprendre cette douleur... Mais heureusement, cette dernière saison nous offre un tapis rouge pour nous faire ses adieux : chaque personnage trouve son accomplissement malgré des galères qui nous auront fait peur (le couple Beesly) ou encore un "J'en étais sûre !" pour Dwight, sans en dire plus... L'intervention de l'équipe de tournage m'a cependant un peu rebutée car on perd le côté "documentaire contemplatif" de la série, de même que les deux nouveaux ne m'ont pas convaincue. On s'est déjà débarrassé de Robert, je n'en demande pas plus. Dommage que l'on ne voit pas davantage Ed Helms, mais le retour de Steve Carell pour le tout dernier épisode a été l'un des moments forts et puissants que j'attendais plus que tout. La saison en elle-même n'est pas magique, elle a quelques défauts ponctuels, mais la complétion des personnages est jouissive, et le dernier épisode rend un hommage vibrant à cette série depuis le début, très fort en émotions.

Depuis le départ de Michael Scott ( Steve Carell ) la série chute vraiment , malgré tout Andy est la pour assurer la relève mais est complétement mit de coté ce qui enlève le personnage du patron qui fait pleins de blagues débile , ça tourne beaucoup en rond par moment et les personnages de Pam et Jim sont complétement invisible .
Dommage The office n'est plus aussi bon qu'avant depuis le départ de Steve Carell mais se laisse bien voir .

4/5 Très bien. On finit sur une très bonne note avec des épisodes plus long en fin de saison et au sujet excellent. C'est une série qu'on aura eu grand plaisir à suivre et qui va nous manquer tant les personnages étaient attachants.

Une Saison Finale un peu particulière. Les derniers épisodes qui durent 40 ou 50 minute (en deux partie) sont excellent et vraiment touchant, on ressent vraiment la sensation de fin. Par contre il y a 2/3 trucs qui me tracassent. Les épisodes se ressemble un peu au début, Les difficultés de la relation de jim et pam deviennent redondant à force, et pourquoi avoir rendu andy aussi détestable alors qu'il était génial avant ?
Après il y a des points positifs aussi, Pete et Clark sont sympa et sont De bon ajouts par exemple, et la petite apparition de micheal dans le dernier épisode fait plaisir malgré qu'il fasse vraiment acte de présence. La fin est bonne, simple, efficace et émouvante comme il le faut. Une bonne saison pour conclure.