Avis The Haunting of Hill House - Page 2

La tendance de l’horreur semble être au figement. Ou comment réinvestir des lieux déjà bien parcourus par le cinéma d’épouvante en ralentissant à outrance le rythme général, en complexifiant inutilement l’intrigue par un éclatement de la structure spatio-temporelle (si bien qu’on n’y comprend plus grand-chose), en bannissant les fameux jump scare désormais persona non grata de toute production horrifique qui se respecte. Car deux voies paraissent aujourd’hui empruntées : c’est tantôt l’épouvante grand-spectacle où l’enjeu n’est pas tant de construire la peur dans la durée que de proposer au spectateur une avalanche de scènes fortes selon la machinerie d’un train-fantôme, tantôt l’atmosphère malsaine d’une malédiction qui plane sur un groupe d’individus unis par le sang, l’amour ou l’amitié. Dans ce dernier cas de figure, rangeons les pénibles productions d’Ari Aster, ainsi que la présenté série Netflix, The Haunting of Hill House. Des histoires de maison hantée avec crise de la cellule familiale, on en a déjà eu à foison : pensons au film de Robert Wise, La Maison du Diable, ainsi qu’au très réussi Crimson Peak de Guillermo Del Toro qui trouvait dans le baroque de ses décors et de sa réalisation aérienne ce qu’il fallait d’élégance et de puissance visuelle pour traduire ses thématiques par le langage cinématographique. Or, ce qu’apporte le réalisateur Mike Flanagan, c’est une rigueur digne d’un établissement de correction où toute créativité serait sévèrement punie. Une scène dans un bar lesbien offre quelques éclairages aux néons, d’accord. Pas de quoi dynamiser un ensemble étiré en longueur comme on s’amuse d’un vieux chewing-gum dans l’espoir de lui redonner texture et saveur. Non que le malaise ne finisse par s’installer, non que la caméra statique ne laisse au public le soin d’imaginer le pire avant d’être surpris. Mais la retenue constante lasse, et ce n’est pas le sérieux de plomb que revendiquent et les acteurs et la mise en scène qui apportera cette poussière d’aventure ou d’énigme pourtant essentielle à un tel projet. L’ennui frappe à la porte du manoir, hante les couloirs, surgit des coins les plus obscurs. Autrefois, hier, de nos jours. Sous le lit, dans les cauchemars, d’une époque à l’autre. L’ennui est partout. Et l’horreur joue à cache-cache avec les plâtres.

Très belle réalisation. Chaque épisode ressemble à un film, mais il ne se passe absolument rien.
Marre de ces soi-disants thrillers horrifiques remplis de blabla qui n'apporte rien au scénario.
La série commence fort et s'essoufle au fil des épisodes. L'utilisation de flashbacks est un peu excessive et le scenario irrégulier (ex: l'épisode 6 oú ils ne font que parler et raconter des choses que l'on sait déjà).
Série qui tire vraiment sur la longueur, trop de scènes inutiles qui pourraient être raccourcies: en réalité ils auraient pu condenser le tout et faire 2x moins d'episodes le résultat aurait à mon sens été meilleur.
Et en ce qui me concerne, je trouve les acteurs mauvais et les enfants bien meilleurs que les adultes. Ils ne dégagent rien, il ne ressort aucune empathie. Ils semblent tous un peu benêts. Surtout la mère, j'ignore si c'est le Botox qui lui donne cet air niais mais son visage n'a aucune expression.
Enfin, j'aurais dû regarder la série en VO: doublage français nul, comme d'habitude.

Comme beaucoup je ne comprends pas l'engouement autour de cette série qui a été très longue a regardé .. j'ai beaucoup avancé car c'était lent, beaucoup trop de flash back, de passages inutiles pour l'histoire. Cela aurait pu être mieux ficellé car on peut interpréter les fantômes de cette maison hanté comme la representation des démons interieurs des personnages, ce qui donne un côté plus psychologique que film d'horreur mais malheureusement je trouve que ça n a pas été bien fait. L'histoire de la chambre rouge et de la maison qui dévorre les personnages, qui les manipule pour les tuer m a déçu et pas emballée ! Dommage !

Mike Flanagan signe une histoire de maison hantée qui s’attache davantage à ses personnages faisant face à leurs traumatismes qu’à son ambiance horrifique. En effet, les apparitions de fantômes sont rares et en sont d’autant plus percutantes. L’écriture, à la chronologie non linéaire, est d’une redoutable précision.

Série où je n’ai pas vraiment accroché de par son scénario décousu avec des dialogues beaucoup trop longs qui n’apportent pas grand chose et trop de flashbacks qui m’ont fait perdre le fil de l’histoire pour au final un happy ending des plus classiques. On s’attache pas vraiment aux personnages, enfin plus aux enfants et peut être aussi à Nell et Luke car le jeu d’acteur est je trouve pas très bon

Des décors , des costumes et des maquillages somptueux ne font pas tout. Ces petits conflits familiaux sur un très léger fond de fantastique laisse le spectateur pantois et désabusé. Une sorte de "tout ça pour ça" l'envahi jusqu'à l'agacer. Les dialogues épuisent, les situations fatiguent et les acteurs sont sans saveurs. Bref, ce curieux petit objet télévisé mérite d'être rangé au fin fond d'un placard fermé à double tour.

Série qui mélange horreur, drame et thriller.
Une réalisation globale avec des intrigues rampantes intéressante, et des coups d’éclats comme le plan séquence de l’épisode 6 qui donne une tension incroyable à l’épisode!
Très belle trouvaille

Rien ne manque, le couple mixte, l'homo.,Vous résidez dans une demeure hantée avec vos cinq enfants. La quitter serait la ruine de la famille (bien que vous soyez constructeur et votre femme architecte). Alors vous laissez votre famille se confronter aux pires horreurs et vos enfants se balader et dormir tout seuls dans l'horrible maison pour ne pas perdre d'argent. Personnages sans profondeur et antipathiques. J'ai beaucoup apprécié le choix du métier de la fille aînée spoiler: (croque-mort, sans rire
) La fin est ..inepte. spoiler: La scène avec les chatons m'a révulsée.
. En ce qui concerne les séries d'horreur, je recommande la première saison de "Terror" innovante et extrêmement bien jouée.

Une vraie série d’horreur qui vous donne des frissons absolument à chaque épisode. Il y a un vrai talent qui y a été mis et une imagination étonnante.

La meilleure série d’horreur et haut la main. Mais The Hauting of Hill house n’est pas seulement une série d’horreur elle aborde aussi le deuil. Tout est bon dans la série mais surtout les épisodes 4 et 5 centrés sur des personnages super interessant et le 6 qui est un bijou d’horreur et de réalisation. La série ne fera pas mieux que ces 3 épisodes mais reste quand même à la hauteur.

Série "de prestige" comme Netflix en sort des dizaines par mois depuis quelques années, 'The Haunting' est correctement écrit, correctement mis en scène, et correctement joué : rien ne dépasse. C'est parfaitement manufacturé et creux. Quel ennui.

En voyant tous les commentaires sur cette série, je n’ai pas hésité à me lancer. Au premier épisode, je me suis dit « allez tiens bon, c’est le premier, le premier c’est toujours un peu long », alors j’ai regardé le deuxième, puis je me suis dit « bon parfois ce sont les 2 premiers épisodes qui sont longs, continuons, après tout, si tout le monde en dit du bien, c’est qu’elle doit être vraiment géniale ». Le problème c’est que j’ai continué chaque épisode en me faisant la même réflexion. J’ai espéré que la fin soit phénoménale et que je comprenne enfin l’engouement autour de cette série, mais malheureusement non. J’ai trouvé chaque épisode fade, long et soporifique. Du début à la fin. Il n’y a pas un épisode pendant lequel je ne me suis pas endormie tellement l’histoire n’avance pas. Je suis très déçue. Et s’il y a une saison 2, je la garderai pour les jours où je voudrai faire la sieste. La seule raison pour laquelle je n’ai pas mis 0 c’est parce que j’ai quand même trouvé que les acteurs étaient bons.

La meilleure série originale Netflix devant les "dark" et les "stranger things" !

Sans user de l'horreur ou de la violence gratuite, la série nous plonge entre le psycho dramatique et l'épouvante avec un niveau exceptionnel. Rien à redire, juste parfait !

Bon. On entend que des avis dythirambiques sur cette série, mais c'est quand même dingue de surestimer à ce point une bouse pareille.
Car oui, c'est bien une bouse.
Donc en vrac :
- on me parle de maison hantée pendant 9 épisodes et demi pour finir spoiler: avec un monologue de texan sur une musique country à base de "les zombies y sont gentils"
mais vous êtes sérieux ou quoi ?
- on ne sait pas si c'est de l'horreur, si c'est un thriller, si c'est un drame, s'il faut en rire...tout est tellement mélangé qu'on ne peut avoir une explication cohérente sur l'ensemble.
- on nous parle d'un élément très important dès le départ, et franchement même si c'est glauque, c'est une partie qui ne met pas tant mal à l'aise...un gros fil rouge qui fait psschiiitt spoiler: la mère qui empoisonne Abigail et qui se suicide wouhou

- la ligne de temps de la narration qui plonge 20 ans avant, ensuite 1 mois et demi avant, ensuite 21 ans avant, ensuite 1 heure plus tard...inbuvable.
- l'épisode remplis de longs plans séquences dans la maison de Shirley lorsque la famille est réunie...ridicule de faire tourner des caméras pendant de très très longues minutes tout ça pour voir des gens se prendre la tête comme des gonzesses en pire situation...
- les feux de l'amour version épouvante : un peu de fesses, essentiellement du blabla, et à la fin de l'épisode on est au même point qu'au début...

Bref. Ok les acteurs sont biens, ok certains plans de caméras ou certaines séquences sont bien spoiler: la tempête
. Mais tout ça pour ça sans déconner ? Netflix a effondré la culture audiovisuelle et les exigences aussi vite ? En 1h40, the Omen de Richard Donner explose littéralement cette série sur tous les points. Tous. Et ce film est sorti il y a des décennies.
Bref.

Je me suis lancé dans cette série pour me faire mon propre avis dessus après avoir entendu des critiques dithyrambiques. C'est vraiment très long... j'ai soupiré plusieurs fois et me suis vraiment forcé à aller au bout dans l'espoir que le rythme s'accélèrerait. Le problème, c'est que le fond est vraiment vide, alors que le ton se veut intellectuel et philosophique. On doit supporter les dramas interminables d'une famille sans savoir vers quoi ça va. La série semble ne pas savoir trancher entre le drame et l'horreur. Et on obtient un mix plutôt soporifique. Les acteurs ont tout de même un jeu convaincant.