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    Culottées
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    Leanael
    Leanael

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    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 28 août 2022
    J'ai découvert pour la première fois les planches (de) "Culottées" en 2020, à la faveur d'une exposition en gare de Lyon (la ponctualité légendaire de la Sncf m'avait alors laissé tout loisir de les lire). Mais les 2 premiers tomes de cette BD de Pénélope Bagieu datant de 2016 et 2017, j'avais de toute façon un bon métro de retard...
    J'ai immédiatement été séduite par son projet de mettre en lumière des femmes inspirantes, la plupart méconnues et invisibilisées. C'est court et didactique, avec un même schéma narratif en 3 temps pour chaque portrait : l'avant, le moment (fondateur) où tout a basculé pour l'héroïne, et l'après.
    Les jeunes réalisatrices Mai Nguyen et Charlotte Cambon ont relevé le défi d'adapter ces planches de BD en série animée, ce qui doit être compliqué mais stimulant.
    J'ai beaucoup apprécié leur travail. Tout en respectant la trame narrative de la BD, elles ont su mettre en images des bulles parfois longues, en insérant au cœur de chaque épisode des passages sans paroles composés d'une succession de scènes illustrant l'évolution des personnages ou le temps qui passe. Cela permet d'insuffler du rythme et du mouvement sans alourdir le portrait par trop de paroles.
    Par ailleurs, j'ai adoré la façon dont elles illustrent les violences subies par certaines femmes, c'est à la fois pudique et percutant, visuellement et émotionnellement très fort : je pense notamment à deux magnifiques séquences avec Leymah Gbowee au Liberia, la première où l'homme qu'elle embrasse se transforme en ogre, et la seconde quand son groupe de femmes est soudain encerclé par les ombres menaçantes de leurs maris qui grossissent et finissent par les envelopper totalement (avant que Leymah ne les libère en faisant exploser ces matérialisations de leurs peurs comme de vulgaires ballons de baudruche). Cest bouleversant.
    Alors bravo et merci à vous pour cette série d'utilité publique.
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