Avis The Boys - Page 11

« The Boys » est une série très originale et notamment dans sa manière de traiter les super héros. Le speech nous place dans un monde ou 7 super-héros sont employés par une entreprise cherchant à en tirer profit. Nous retrouvons toutes les dérives du monde actuel poussées à l’extrême. Dans le même temps, une équipe de rebelles va essayer de mettre à mal les plans de la puissante entreprise « Vought ».
Les gros points forts concernent l’ambiance sombre et cynique ainsi que les personnages très bien écrits. Nous avons une opposition entre Starlight (qui semble être le seul personnage à être vraiment gentil) et les autres qui sont davantage nuancés.
Le ton est parfois assez glauque, surtout concernant le personnage de Homelander. Il s’agit d’ailleurs du meilleur personnage de la série avec la super interprétation de Anthony Starr. Mention spéciale pour la scène du sauvetage d’avion qui est absolument glaçante.
Seul bémol selon moi, la série veut parfois trop en faire et certaines scènes manquant clairement de crédibilité.
La fin est plutôt inattendue et promet une belle saison 2.

La mayonnaise n'a pas pris malgré les excellentes critiques de cette série.
Le casting ne m'accroche pas et la mise en scène est grotesque.
Je suis de ceux qui ont vibré pour umbrella academy mais suis restée hermétique au surjeu de cette serie
Pas de finesse, de la dérision mais pas d'auto dérision, peu d'intelligence scénaristique et surtout aucune surprise no originalité. Une bande d'anti héros même pas drôles et des clichés sur clichés. Ça a tout de même son public

Excellent ! se regarde d'une traite tellement c'est bien fait. Une autre vision des super héros, qui me semble plus proche de la réalité si elle existait que l'univers des super héros standards.

Lorsque je vois les avis plus que chaleureux et le nombre d'étoiles attribuées à cette série, je me pose de sérieuses questions sur ces critiques. Après avoir lu la bande dessinée créée par Garth Ennis et Darick Robertson, je me faisais une joie de visionner cette série. Le moins que je puisse en dire, c'est que cette série est nulle. Butcher n'a rien de comparable avec le personnage de la BD, son chien terreur a disparu alors que son rôle est primordial dans la BD. L'équipe des boys qui sont sous couverture du FBI en BD n'existe pas ou presque.. Le scénario est tout simplement indigne de la BD originale. Certes la série dispose de bons effets spéciaux mais c'est quasiment tout. J'invite ceux et celles qui ont ensense cette série de lire avant tout les 19 tomes de la BD et ils pourront alors critiquer correctement cette série. La BD est effectivement du genre anti Marvel mais la trame de l'histoire est a l'opposé au presque de cette adaptation télévisuelle, ne serait ce que l'histoire du composant V. Je trouve que 1 étoile est somme toute très honnête.

le concept était original, malheureusement c'est lent mais d'une lenteur....le cynisme se compte au compte goutte le reste du temps on patauge dans la guimauve...Vought existerait bel et bien et nous aurait pondu cette série

Saison 1 incroyable.
Saison 2 incroyablement raté.

Voila, super déçu, l'humour de la saison 1 et son rythme ont disparu...

La plus cool série que j'ai visionné. Avec du gore à gogo et un univers extra pour les fans de super-héros malsain.

Cette série ne me disait trop rien mais on me l’avait fortement conseillée. Inspirée de la BD du même auteur que Preacher, c’est encore aussi Seth Rogen et sa bande qui produisent. Politiquement incorrect, drôle, violent, décalé, The Boys est un vrai plaisir. On ne verra plus jamais les super héros du même œil maintenant ! La saison 2 est un peu moins bien que la première saison. Assez ennuyeux jusqu’au troisième épisode, cela s'améliore ensuite pas mal pour monter crescendo et finir sur des épisodes haletants. Une saison 3 est annoncée, je pense que j’en serai finalement.

Humour noir, action, suspense, trash... La série multiplie les rebondissements en prenant soin de créer un univers dans lequel les super-héros sont loin d'être au-dessus de tout soupçon. Les "boys" ne sont pas des enfants de chœur non plus et cela donne lieu à des affrontements dantesques. Le casting est top et la série est très irrévérencieuse. Le ton est donné dès les premières scènes : choquant et génial !

Cette série prend d'énormes largesses par rapport à la bande dessinée spoiler: le protecteur de la patrie qui devient LE grand méchant, qui est tenu en laisse par une femme au lieu d'un homme, "les gars" qui n'ont aucun pouvoir à part la fille, et tellement plein d'autres "détails"
...
Aussi, si l'on a lu celle-ci, pour apprécier le contenu vidéo, il faut s'en détacher autant que possible et la considérer simplement comme une source d'inspiration générale pour la série.
Alors, si l'on fait ça, quel est le verdict ? C'est plaisant à suivre, pour peu que l'on aime le genre fantastique et le concept de super-héros. L'originalité des "gars" est d'ailleurs de présenter les super-héros de manière plus réaliste, bien plus cynique et même noire que ce qu'on a l'habitude de voir habituellement les concernant.

entre les studios Marvel et les studios DC qui redoublent d’adaptation plus ou moins réussies de leurs héros en série ou en long-métrage, " the Boys " apparait comme une véritable pépite qui casse tous les genres avec une intelligence jouissive. Ici, les super héros sont de vrais salopards, drogués, mercantiles, sans morale, assassins. Et ce sont les humains qui vont devoir faire tout le boulot pour les démasquer. Les dialogues politiquement incorrects, les situations triviales à hurler de rire, tout ici est assumé avec bonheur et le seul espoir du spectateur est de vite découvrir une saison 2 à cette excellent série qui ne peut que devenir culte. Coup de cœur !

L’adaptation des comics éponymes de Garth Ennis est enfin déterrée pour le plus grand bonheur des spectateurs et pour le plus grand malheur des multinationales, notamment Hollywoodienne. De l’humour trash à une satire mesurée, la rencontre avec nos héros vire au procès. Dans un monde où ces derniers existent, la société met en avant leur pouvoir comme un don divin, visant à libérer les faibles de l’oppression. Mais la machine du XXIe siècle suggère un changement de règle radical. À l’heure où la surconsommation et les prestiges des superpuissances économiques dominent tout, en matière d’influence, il existe une part d’ombre qui rime avec individualité. Les super-héros sont des hommes. Ils ont beau être « super », ils ne restent pas moins humains dans l’âme, avec les défauts et leurs nuances.

Le débat s’axe sans trop tarder sur les failles du système, protégeant ces figures. Mais les préjudices remontent parfois à la source, à savoir l’entreprise Vought. Il est facile et efficace de voir le reflet de Disney ou de la Warner Bros pour ne citer qu’eux. Les Seven d’Amérique ne sont que des produits que l’on use jusqu’à la moelle. Mais le leader, l’impérial Homelander (Antony Starr), symbolise clairement la problématique de ces pseudo-célébrités. L’abus, l’excès, la corruption et la perversité les caractérisent et constituent les enjeux des simples humains, qui ne cherchent que justice, la vraie. Un à un les membres sont disséqués et rendus méprisants. Comme dans un comic, l’univers fictif aide à faire le pont avec la réalité, car les mythes sont exploités à contre-courant, tout en restant productif. « Brightburn » l’a récemment fait, mais sans avoir les bons outils pour vendre le concept. Ici, la série prend le temps d’analyser en long et en large les méfaits de ces individus, sur la société et les manifestations hypocrites des Seven.

Il fallait donc un paria dans l’histoire et c’est Billy Butcher (Karl Urban) qui endosse la cape du justicier vengeur. On aura tout de même droit à une narration plus mystérieuse à son égard, mais il ne sera pas question de le dévier de sa voie. Il est ici pour ouvrir les yeux et le faire découvrir au monde. Il se revendique comme la clairvoyance d’un monde aveugle, mais la vérité serait plus proche chez un autre protagoniste. Hughie Campbell (Jack Quaid), victime d’une maladresse forcée d’un Seven, se voit propulser dans un dilemme existentiel. Il questionne les héros et nous questionne sur ce que nous idolâtrons. Son duo avec Stella (Erin Moriarty) appuie cette idée que la série prend au sérieux ses propos. La censure est très flexible, car le trash n’est pas qu’une simple option. L’hémoglobine dans la narration témoigne de cette force, crue et impitoyable.

La tendance super-héroïques dans les salles ou autres supports n’est pas forcément un fléau. Mais comme pour du fast-food, nous en connaissons la recette. Il est alors rafraichissant de voir ce que « The Boys » a su proposer. Amazon a donc sû tirer profit d’un contrepied des licences, afin de nous promettre du meilleur pour l’avenir, ou du moins du contenu plus original et plus audacieux. Mais attention de bien étudier l’objet qui se trouve devant nous. La série s’adresse aux adultes ou bien à notre maturité, celle qui pèsera le pour et le contre dans ce jeu de l’ombre. On se permet de dénoncer les démarches frauduleuses des industries à gros billets verts, tout en martelant l’image des héros qui ont forgé notre enfance. Pas besoin d’être ultra lucide pour comprendre que le contenu vise à sensibiliser, mais n’oublions pas de profiter du spectacle autodestructeur chez des personnages flamboyants. Dans cette série, tout est permis.

Une série hyper rythmée et ultra-violente !

Ajoutons à ça des héros (plus ou moins) au charisme inégalable. Superman ferait pâle figure à côté.

Sur fond de vengeance, on suit ces "ratés" qui font tout pour mettre fin au règne des super. Une première saison magistrale, ponctuée par une seconde saison en deçà...

Il ne reste plus qu'à attendre ce que réserve la suite.

Voila une série en as dans le ventre et qui le montre.. une saison 1 excellente, décalé, anti-héros, le spectateur est tout puissant, il voit et entend tout ce qui se passe en coulisse derrière les beaux sourires publics de ces zéros.. oups héros;. qui ne savent pas quoi faire de leur temps et surtout de leurs pouvoirs... chaque épisodes est imprévisible, et le cadrage de la caméra est toujours placé devant sur la face des antagonistes pour bien nous montré leur faciès et leur expressions machiavélique qui est je le dois superbement bien joué par ces acteurs et qui méritent des applaudissements. chapeau.
La saison 2 est un autre genre que je n'est pas détester mais moins accrocher. voyons la suite.

Allons y franc jeu: The Boys est une pure merveille. Celui qui dit le contraire se prend un pain de C4 dans le fondement.
Enfin un style de série avec des super héros que j'attendais depuis des années: des personnages suffisants, déviants, obscurs, psychopathes, couverts par un conglomérat qui entretient leur image d'épinal auprès du public. The Boys c'est une critique à demi-voilée de..Marvel et de tous ses aspects négatifs de merchandising, de films de façade (et pour une production Amazon, c'est gonflé quand même).
Bouffer du Marvel en veux-tu en voilà, à force on risque d'en vomir partout. The Boys est le médoc qui nous faut et en plus il nous fait péter le cerveau. c'est génial.