Avis Les rescapés de l'Arianna - Page 2

Désolé la longueur des épisodes, la difficulté au début a savoir qui est qui parmi les rescapés et parmi les disparus et leur famille qui les retrouvent, l'absence de réalusme criant concernant la survie à bord, les 3 accords de violon (ce n'est pas difficile pourtant d'avoir une mélodie un peu plus développée) qui sont répétés inlassablement sans jamais proposer autre chose, ne rattrape pas la bonne intrigue qui existe dans le scénario. J'ai dû passer les épisodes en accéléré, impossible de supporter cette lenteur et toutes les scènes inutiles.

Hé bien moi , j'ai été passionnée par cette série et les jeux psychologiques des acteurs . Notamment celui des rescapés qui amène à créer des mensonges personnels sur le mensonge collectif pour préserver un secret commun .
Evidemment cela demande la concentration du specrateur; et 3 épisodes tard en soirée ne favorisent pas celle-ci. Mais il reste toujours l'option enregistrement qui permet ensuite le choix du créneau horaire individuel de lecture. 😉
J'attends avec enthousiasme la saison 2 😀

J'ai failli lâcher au premier épisode : beaucoup de personnages à assimiler dont certains se ressemblent (je ne suis pas très physionomiste), mais bon, il faut bien les présenter, ce qui est fait simplement, à l'embarquement. Ensuite, ça traîne. Alors disons que l'histoire elle-même se tient : la mère d'un des disparu a des doutes, elle a raison puisque le "héros" rappelle aux rescapés qu'ils doivent s'en tenir à l'histoire prévue. Les flash-backs distillent (au compte-goutte, normal sur un bateau rationné) les vrai/faux des deux périodes (en mer/sur terre). Les révélations tombent une à une, mais au final, trop de questions restent sans réponse. En 12 épisodes, on aurait pu tout raconter.
J'ai quand même été jusqu'au bout, malgré une réalisation étonnante de platitude (ah bon, il y a un metteur en scène ?) : mouvements de caméras grandiloquents et inutiles, voire tronqués à peine entamés, plans de coupe faussement artistiques, montage de débutant avec des plans qui ne vont pas ensemble ou trop courts/trop longs, jeux de scène genre "tiens, va te placer là parce que, heu, je ne sais pas", du coup le comédien y va mais ne sait pas comment se tenir... bref, on n'est pas en lice pour une statuette. Ah oui, j'allais oublier la musique, pompeuse à souhait, quasi ininterrompue et soûlante.
Reste la tentative d'analyse de l'aspect psychologique sur les personnages, rescapés et entourage, qui n'est pas inintéressant mais trop répétitif.

Cette série additionne tous les défauts imputables à sa catégorie: trop longue, beaucoup trop longue, elle étire en 12 épisodes ce qui aurait dû être traité en 6, voire en 4, pour des raisons que nous connaissons, à savoir que dans l'espoir de rentabiliser une production supposée de prestige, on demande aux scénaristes de diluer la sauce, toujours grâce à ces mêmes moyens illusoires que sont la multiplication des scènes inutiles et leur allongement exagéré. Mais il y a pire: cette production s'inscrit dans ces coopérations tripartites France TV, Rai, ZDF, dont nous avons pu constater déjà, à trois ou quatre reprises, l'échec total. Si l'on ajoute que l'histoire comporte trop de personnages, interprétés par des comédiens et des comédiennes apportés par les trois coproducteurs, cela empêche une interprétation intense; si l'on constate aussi combien l'histoire, traitée façon feuilleton rocambolesque, est faible, et si l'on ajoute la faiblesse des dialogues (du moins dans la version française), alors que reste-t-il à cette série ? D'autant que Gênes y est un décor peu intéressant. Reste le voilier, mais même lui est moche.

Rythme très lent, certains acteurs jouent vraiment mal et sont soporifique comme Stefi Celme, il y a beaucoup d'incohérences dans le scénario et certaines réponses sont données dans le dernier épisode mais de façon bâclé et au final la morale est vraiment très limite voir choquante.......a fuir......

Quel ennui!!
Je suis bon public en général, mais là j'ai définitivement lâché au 4eme épisode (j'ai tenu jusque là en me disant que ça allait s'améliorer, mais en fait non). C'était tellement lent, que j'ai décroché et du coup, je ne comprenais plus rien. Bien trop de personnages dont certains se ressemblent trop pour savoir qui et qui et mis à part le splendide requiem de Mozart, la musique patos est pénible et les dialogues pétri de vacuité finissent de vous achever. Bref, à vite oublier...

Série très décousue parfois dénuée de sens. Aucune transition entre le avant / après. Scénario et jeu des acteurs très faible. Beaucoup de mensonges énigmatique presque incohérent...

Les critiques sont bien sévères ! S'il est vrai qu'il y a quelques longueurs, c'est bien cette vérité qui se met en place par petites touches comme les pièces d'un puzzle. Un peu frustrant : il manque quelques pièces au puzzle (Alex ? le père de son enfant (Lui ?) et une île seulement mentionnés) ; j'espère qu'on les découvrira dans la saison 2. Les personnages sont intéressants (mes préférés : Nino et sa tante). La musique est belle.

J'ai cru jusqu'à la derniere minute du dernier episode qu'avoir supporté cette lenteur exaspérante, cette musique lancinante, l'ennui évident de la plupart des acteurs (je n'ai même pas reconnu la sublime actrice de Dix pour cent), ce doublage insipide, cette accumulation d'incohérences... serait récompensé par un dénouement spectaculaire. Quelle déception ! Il manque au moins un épisode pour expliquer tout ce qui reste en suspens ! Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ? Et moi de même !

De belles promesses au début mais une fin très décevante, beaucoup trop d’épisodes pour peu d’informations.

j'ai eu un peu de mal à vraiment rentrer dans cette série et la fin laisse beaucoup trop de questions sans réponses.
je ne suivrai donc pas d'autre éventuelle saison.

LES RESCAPES DE L'ARIANNA.

J'ai regardé les 3 premiers épisodes de cette série et j'en suis sorti très perturbé. Quand j'ai appris que la diffusion allait être déplacée en fin de soirée, pour cause de mauvais Audimat, j'ai décidé de la visionner intégralement en replay pour essayer de comprendre et de juguler le malaise que j'avais ressenti lors des 3 premiers épisodes. J'ai lu les avis très négatifs et j'entérine à peu près l'ensemble des critiques qui sont faites, donc, je ne reviendrai pas là-dessus. Je me concentrerai sur ce qui est peut-être « l'image de la femme » dans cette série.
Une critique à l'acide de l'actrice Stefi Celma et de son jeu : « Actrice médiocre, Stefi Celma est une gentille fille qui avait toute sa place dans "Dix pour cent", hélas ici elle reste avec un visage figé du premier au douzième épisode, dur, dur ! » m'a amené à réfléchir sur les raisons de ce ressenti. Mauvaise actrice ? Ou y a-t-il d'autres raisons à la médiocrité de son jeu dans le rôle qui est le sien ? (je ne connaissais pas cette actrice, peu friand du type de films qu'elle a tournés et encore moins de la série télévisée « Dix pour cent » ; je la découvrais donc pour la première fois).

Quel est son rôle dans cette série, épouse d'un des disparus, elle n'a pas mis trop de temps pour avoir une relation avec Alessandro, le meilleur ami de son mari, et son patron ; le résumé de la série insiste sur le fait que Luca son mari est « l'homme de sa vie ». On peut s'interroger sur ce besoin de cette femme de remplacer rapidement « l'homme de sa vie » par le meilleur ami de ce dernier, réaction de bourgeoise aisée, qui de cette façon s'assure de garder son train de vie et accessoirement, d'avoir un homme dans son lit (ah, sexe, quand tu nous tiens...). Plaisir du luxe offert par les week-ends passés en palaces, qu'il est difficile de résister et de ne pas oublier un peu vite « l'homme de sa vie ». Son mari, « l'homme de sa vie » revenu, après quelques hésitations, elle le choisit. Mais dès les premières difficultés, on la sent à nouveau tiraillée. Etrange conception du grand amour, vision petit bourgeois de l'amour où les arrière-pensées et les calculs d'intérêt probablement l'emportent sur la passion. On atteint le summum dans l'épisode 12 où, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, elle dit à Luca « c'est fini entre nous », et monte dans la grosse berline confortable du coucou parasite Alessandro, probablement un meilleur placement.

Quand je regarde une série, et je ne dois pas être le seul, c'est pour m'évader de la médiocrité et de la grisaille du quotidien. J'ai envie d'y trouver des personnages qui subliment le quotidien, qui me laissent encore croire que la passion, les sentiments absolus, ça existe (irrécupérable romantique que je suis). Tout le contraire de cette Sylvie, bourgeoise sans envergure. On peut peut-être comprendre pourquoi Stefi Celma n'a pas réussi à donner du souffle à ce rôle, c'était perdu d'avance. Et comprendre pourquoi beaucoup de téléspectateurs se sont tout de suite détournés de cette série sans âme, sans panache – elle ne fait vraiment pas rêver.

Y a-t-il une figure féminine positive dans cette série ? Certainement pas Marta, qui ment comme elle respire et fait porter à Luca la paternité de son futur enfant pour ensuite la faire porter à son disparu mari, donc le fruit d'un viol si on s'en réfère à la séquence sur le bateau. On finirait par se demander de qui est vraiment cet enfant...

Il reste heureusement Paola, courageuse mère qui doit à la fois porter son nouveau né et un mari complètement déphasé à bout de bras, lequel finira assassiné.

Mais surtout, il reste Maia, la fille de Luca, dégoûtée des compromissions de sa mère, convaincue que son père va revenir et qui le soutient sans concessions avec toute la fougue de l'adolescence. Mais même là, la scénariste (il paraît que c'est une femme...) trouve moyen dans l'épisode 12 de salir cet amour filial inconditionnel en insinuant le doute dans la tête de Maia.

Tout cela n'augure pas bien d'une saison 2 s'il y en a une et je ne suis pas sûr que la scénariste arrivera à sortir quelque chose de moins médiocre que cette saison 1.

En conclusion, je dirais que ces séries sont marquées par la mentalité médiocre petit bourgeois et j'aurai l'occasion ailleurs de poursuivre cette analyse sur d'autres séries phare.

Décevant et écœurant, voilà les sentiments que je ressens après la vision de cette série... Je ne reviendrai pas sur les commentaires et critiques nombreuses déjà exposées sur la réalisation, j'ajouterai certainement le manque flagrant de réalisme. Aujourd'hui, se perdre en mer après une tempête sur un voilier de luxe est presque impossible (balise, satellites, étude des courant,...) et y survivre un an est quasiment improbable. Mais ce qui m'étonne le plus, c'est que personne n'a soulevé les messages peu glorieux que véhicule la série: le manque total de moralité et la banalisation du mensonge. Jeter une femme malade et surtout contagieuse à la mer dans un esprit de survie peut à la limite être compréhensible (comment réagirions-nous dans la même situation) mais le faire avec du respect et de l'humanité aurait dû être évident. La jeter à l'eau consciente avec en plus un gilet de sauvetage et une planche de survie pour se donner un certaine bonne conscience est non seulement lâche mais de la torture évidente. Qui aurait pu lui venir en aide au milieu de nulle part. Est-ce que c'est parce qu'elle était une migrante qu'elle n'a pas eu droit à sa balle dans la tête? Ecoeurant jusqu'à la nausée, oui, c'est bien le mot. Et ils ont récidivé avec le gilet de sauvetage pour Gabrielle même si cela passe un peu mieux vu le personnage et l'épuisement des rescapés.
En fait, toutes les actions des survivants durant cette année ont surtout été dictées par la survie. En n'entrant pas dans les détails sordides, l'opinion publique et la justice auraient certainement été compréhensifs. Résultat, près de 12 heures à attendre un rebondissement expliquant cette stratégie de mensonge et de silence pour rien. Un soufflé raté... C'est vraiment une série vide de sens et de moralité...