Avis The English : Unis par la vengeance - Page 3

Envoutant, dérangeant et passionnant. Le deux héros sont magnétiques ! Une lente montée vers l'Eden ou l'Enfer ? Telle est le fil de cete série magnifique.

Très bonne série western, à la fois assez respectueuse du genre et capable de se démarquer par une approche très sombre et violente frisant le cinéma d'horreur (les "méchants", complètement barrés, sont particulièrement réussis...). La mise en scène est très soignée, et le casting parfait.

Très bonne série, un plaisir à découvrir, très agréable à regarder. De belles images et de beaux décors, même si j'ai eu quelques inquiétudes du fait de la très faible de profondeur de champ sur de nombreux plans portés sur des personnages. Finalement, j'ai l'impression que la qualité s'améliore au fil des épisodes. Très belle musique originale également qui n'est pas sans rappeler le style classique des westerns de l'âge d'or, ainsi que quelques influences de John Barry. Les interprétations sont impeccables, les personnages intéressants et l'histoire est vraiment captivante. Je mettrais juste un bémol sur l'écriture complexe de cette série. De nombreuses explications nous sont apportées sur la base de sous-entendus, hors champ, au cours de dialogues par exemple. On peut se retrouver à froncer un peu les sourcils en se posant des questions de type "c'est qui, lui ?", "mais qu'est-il arrivé à l'autre, là ?", "comment ont-ils fait pour arriver là ?", "hein, de quoi ?". Je ne suis donc guère étonné de la foultitude de questions posées sur internet - et heureusement les réponses - pour éclaircir quelques points. C'est accentué par le fait que nous pouvons être focalisés sur d'autres choses comme la musique, les décors, les accessoires, et que nous pouvons perdre un peu le fil.

Cette série par son émotion et sa gravité offre à Emily Blunt un de ses plus grands rôles.
Un Western magistral.

Une saison (2022, soit 6 épisodes). Série terminée.
Une plongée radicale dans le Far West américain des années 1890. Si le genre western revient à la mode depuis quelques années, les productions restent d’inégale valeur. Avec « The English », on a clairement le droit à une excellente série. De la mise en scène à la photographie en passant par les costumes, tous les ingrédients sont réunis pour garantir une immersion totale dans cet univers inhospitalier et poussiéreux. Le scénario divulgue l’intrigue au compte goute en multipliant les allers-retours dans le passé, façonnant ainsi des personnages captivants avec de vraies gueules. La description de la conquête de l’Ouest semble ici réaliste. Le déracinement, la survie, les conflits entre colons et indiens, l’espoir, toutes les origines du concept du rêve américain sont dévoilées sans filtre et de manière particulièrement violente. Bref, une mini-série passionnante.

Série western (il y a plus qui sortent depuis quelques années que des films) sympathique, de son époque à savoir mettant en valeur les personnages féminins affirmés et les minorités longtemps opprimées (ici les indiens). La mise en scène ne manque pas de pâte, mix de plusieurs grands réalisateurs du genre (Ford, Leone, et les Cohen principalement).Mais malheureusement le scénario est un peu brouillon par moment, allant dans des sens diverse sans forcément que cela soit utile à faire avancer l'intrigue principale. Qui est d'ailleurs ralenti parfois. Certains personnages secondaires sont d'ailleurs sous exploitées mais bon globalement on passe un bon moment. A conseillé aux amateurs du western qui y trouveront leur compte.

Une mini-série parfaitement réalisé qui offre un véritable coup de booste au genre du western. Aussi addictive que sympathique - «THE ENGLISH» devrait sans aucun mal séduire les fans des films de Sergio Leone. Le tout est porter par une Emily Blunt en grande forme. Toujours aussi charismatique et envoutante, la star du «RETOUR DE MARY POPPINS» démontre à nouveau qu’elle a toute l’envergure pour être une tête d’affiche. Cette mini-série confirme à nouveau son talent et le fait qu’elle soit une des actrices les plus brillantes de sa génération bien que trop peu mise en avant.

L'exemple type de série qui se laisse regarder. Belle photo, paysages superbes, rien à redire sur le jeu des acteurs. En revanche c'est un peu cousu de fil blanc, l'intrigue réserve peu de surprises. Beaucoup de longueurs (la fin du dernier épisode !), et paradoxalement, de surprenants raccourcis sur certaines scènes.

Agréablement surpris. Si la mise en route est un peu longue, l'intrigue de l'histoire nous permet (même si c'est complexe) d'accrocher. Les décors sont très beaux, les scènes sont assez réalistes. Une belle réussite pour un western qui sort un peu des sentiers battus. Les acteurs principaux sont également très impliqués.

De très belles images , un casting bien choisi . J'ai beaucoup aimé l'esthétisme de la série . De très bons moments mais je me suis perdue plusieurs fois !?

Des qualités, mais beaucoup de défauts aussi. Une certaine classe dans les cadrages et la photo, mais le montage lent et mou laisse parfois perplexe et nuit à la compréhension. Les acteurs pourraient être meilleurs avec un texte qui frôle de temps en temps avec l'insipide et le cliché. Les deux protagonistes principaux ont une alchimie qui fonctionne, mais bancale, je ne saurais dire pourquoi. L'histoire en elle-même n'est pas dénuée d'intérêt, mais globalement menée maladroitement. Assez déçu aussi par la résolution du conflit lors d'un duel final qui manque de panache. En bref, aurait pu faire mieux.

Fan de western et passionné de l'histoire des USA, j'ai beaucoup aimé la série. Le cinéma a rarement traité la fin du 19ème siècle dans un Ouest encore sauvage, fortement marqué par les guerres indiennes. Ce n'est pas du John Ford, ni du Sergio Leone. Je pense que c'est beaucoup plus authentique et vraisemblable. Il faut connaître un peu l'histoire des amérindiens pour comprendre certains passages et le personnage Elie Whipp. C'est un Pawnee avec sa coupe de cheveu typique de cette tribu (crête), dont la tribu était ennemie des indiens des plaines Sioux et Cheyennes (voir Danse avec les loups) ce qui explique son rôle d'éclaireur dans l'armée pour chasser ces derniers, et qu'il ne soit pas intervenu dans le massacre de la famille indienne 15 ans plus tôt. Les personnages principaux sont complexes ce qui change beaucoup des westerns classiques avec les bons et les méchants, et qui rend intéressant la série. Le suspens est bien maintenu jusqu'à la fin avec le personnage de Cornelia Locke. Quant au rythme, je dirais qu'il y a une touche de Tarantino, avec des moments assez longs de discussion au bout desquels on sent que la violence va se déclencher.

je regarde un épisode hier , je ne m'en souviens pas aujourd'hui .... très esthétisant ...ça se voit ... dans sa grande robe rouge de soirée .. c'était peut-etre pas necessaire ..l'intrigue j'ai pas tout compris ... oui c'est joli ,mais ça n'imprime pas quoi .

Le western étant passé de mode dans les années 80, « Colorado » (1978) étant la dernière (mini et excellente) série qui mérite le détour, depuis quelques années on assiste grâce aux plates-formes au retour en grâce de ce genre. « The English » est une série époustouflante en six épisodes, portée par l’actrice/productrice Emily Blunt. L’histoire, pour faire court, concerne la rencontre de deux personnages que tout oppose, Emily Blunt, l’aristocrate anglaise, en quête de vengeance, et Chaske Spencer, le pawnee ex sergent de l’armée U.S., en quête d’une terre. Tous les deux vont converger vers un même point : le dénouement par la vengeance. La force de cette série est l’interprétation des premiers et des seconds rôles, les paysages (série tournée en Espagne), le travail sur les couleurs et un sens un chirurgical du rythme. Les héros, le long de leur périple, sont constamment confrontés à une kyrielle de pervers, de psychopathes et de malsains en tous genres. Quelques flash-backs viennent préciser certains points de l’histoire des personnages, mais aucune tentation didactique ni éparpillement. L’histoire est à la fois tragique et emprunte de résilience. Peut-être une saison 2, certainement sans Emily Blunt, mais j’aurais plaisir à retrouver certains de ces personnages attachants. Il faudra juste trouver une « suite » aussi forte et passionnante et ce n’est pas gagné.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.

Poétique. Contemplatif. Crépusculaire. Intimiste. Incontournable.

Quelques adjectifs pour qualifier cette série, véritable pépite qui ne ressemble à aucune autre. De sa noirceur à ses silences évocateurs, de sa lenteur à sa soudaine sauvagerie,The English' est savamment bien écrite, subtilement interprétée et intelligemment filmée. Si on ajoute que l'ensemble possède une bande son qui l'habille à merveille, on touche au chef-d'oeuvre.