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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 022 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 28 février 2023
    L’histoire du cinéma est faite de chefs d’œuvre mais aussi de navets, de films à scandale, de films inachevés ou même jamais tournés. Mais certains, souvent des chefs d’œuvre, sont devenus célèbres pour les conditions dantesques de leur production et de leur tournage qui ont parfois failli virer à la catastrophe en entraînant par le fond les studios. Le plus célèbre d’entre eux est « Cléopâtre » de Joseph L. Mankiewicz dont la production dans son ensemble reste désormais plus connue que le film lui-même. On peut citer pêle-mêle : « Le Parrain », « Apocalypse now », « Aguirre, la colère de Dieu”, « L’exorciste », « Le convoi de la peur », « Fitzcarraldo », « Les Oiseaux », « Blade Runner », « La porte du Paradis », « L’Odyssée de l’African Queen » ou « Le salaire de la peur ». On retrouve souvent à leur conception des réalisateurs très talentueux, réputés caractériels et perfectionnistes à l’extrême. Dans la courte liste citée plus haut, on pourra remarquer que Francis Ford Coppola , William Friedkin et Werner Herzog sont cités deux fois aux côtés d’Henri-Georges Clouzot, Alfred Hitchcock, Michael Cimino et Ridley Scott. Francis Ford Coppola est connu pour être l’un des plus grands réalisateurs américains de la seconde moitié du XXème siècle et l’un des papes du Nouvel Hollywood. Quand spoiler: il est recruté par Robert Evans pour diriger « Le Parrain », il est encore peu connu en dehors du milieu du cinéma où il est déjà réputé comme scénariste ayant reçu un Oscar pour « Patton » (1971) de Franklin J Schaffner. De son côté, le livre éponyme de Mario Puzo paru en 1969, est un énorme succès.
    Il semblait donc comme une évidence qu’un studio comme la Paramount allait se porter acquéreur des droits d’adaptation. Robert Evans, patron du studio, contacte tout d’abord Sergio Leone qui a déjà en tête et depuis longtemps son propre projet de méta film sur la mafia (« Il était une fois en Amérique »). Défilent ensuite dans le bureau d’Evans Peter Bogdanovich, Peter Yates, Richard Brooks et Costa-Gavras. Mais le producteur avisé reste persuadé que spoiler: seul un italo-américain derrière la caméra pourra rendre compte de l’ensemble des dimensions du roman. Comme il le dit lui-même : « le film doit sentir le spaghetti ». Une équipe se forme progressivement autour d’Evans avec Albert S. Ruddy comme producteur délégué, Coppola et Puzo à l’écriture du scénario. Les embûches seront nombreuses notamment avec la mafia new yorkaise soucieuse de l’image que donnera le film de l’organisation, Frank Sinatra qui croît se reconnaître dans le chanteur John Fontane propulsé vers les sommets par Don Corleone (Marlon Brando), la municipalité de New-York refusant le tournage dans ses rues et surtout les difficultés financières de la Paramount. Un cocktail explosif auquel s’ajoute les exigences de Coppola qui ne veut rien lâcher sur sa vision artistique. Albert S. Ruddy très peu expérimenté devra jouer l’homme-orchestre pour réussir à mener à bon port le paquebot que représente un tel projet
    . Le résultat sera celui que l’on connaît avec un chef d’œuvre absolu, premier chapitre d’une trilogie qui fera date. « Le Parrain I » à coté de Citizen Kane » d’Orson Welles est considéré par L’American Institute of Film comme le plus grand film de l’histoire du cinéma. La Paramount a choisi de célébrer le cinquantième anniversaire du « Parrain » en proposant aux fans du monde entier une série qui racontera par le menu la création du film de sa genèse jusqu’à la cérémonie des Oscars de 1972 qui le consacre avec onze nominations et trois statuettes majeures (meilleur film, meilleur acteur et meilleur scénario adapté). De mémoire rien de tel n’avait jamais été tenté. C’est Michael Tolkin, scénariste confirmé (« The player » de Robert Altman) qui se charge d’orchestrer la narration qui sera menée à partir du regard de celui qui sera la clef de voûte de ce projet très ambitieux mais aussi relativement modeste en terme de budget compte tenu des difficultés de la Paramount au moment. Sur tous les fronts, spoiler: Albert S. Ruddy doit gérer la tendance mégalomaniaque de Coppola peu concerné par les contraintes budgétaires alors qu’avec Mario Puzo ils sont en train de s’empiffrer au bord d’une piscine tout en tentant de venir à bout du scénario. Mais aussi les soubresauts dépressifs d’un Robert Evans qui vient de découvrir que son épouse Ali Mac Graw file le parfait amour avec Steve McQueen sur le tournage de « Guet-Apens » de Sam Peckinpah. Tout comme les fureurs de Charles Bludhorn, le patron de Gulf and Western Industries (conglomérat incluant la Paramount dans ses filiales), face aux dépenses qui filent et au temps de tournage qui s’allonge. Enfin et surtout, une mafia avec laquelle il a été obligé de pactiser
    . L’ensemble de ces avanies sont connues des cinéphiles grâce aux témoignages présents dans différents documentaires et dans l’autobiographie savoureuse de Robert Evans (« The kids stays in the picture »). Faire de cette aventure une série de dix épisodes était un sacré pari. L’entreprise est totalement réussie, à croire que tout ce qui touche au « Parrain » se transforme en or. Tout d’abord la narration parfaitement fluide qui permet aux néophytes et aux plus jeunes de ne pas se perdre dans les méandres d’Hollywood. La reconstitution historique tout-à-fait réaliste. La B.O d’Isabella Summers complétement immersive. Enfin et surtout les acteurs tous investis, resplendissants et charismatiques en diable de Miles Teller (Albert S. Rudd) à Matthew Goode (Robert Evans) en passant par Burn Gorman, Giovanni Ribisi, Dan Fogler, Juno Temple, Colin Hanks ou encore Joey Russo. Sans doute portés par la fierté d’inscrire leurs pas dans ceux de leurs célèbres aînés et ainsi contribuer modestement à la légende. On ne s’ennuie donc pas une seconde, complétant sa culture cinématographique tout en voyant les protagonistes de cette formidable odyssée, s’encourager, frotter parfois durement leur ego puis se décourager pour finalement toujours pousser dans le même sens afin de faire aboutir ce que chacun au fond de lui-même pressent être un futur chef d’œuvre du cinéma en construction. Cela s’appelle tout simplement l’intelligence collective. Une vertu aujourd’hui de plus en plus difficile à faire éclore. Voilà donc une série qui à son tour fera date en mettant à l’honneur le métier de producteur très souvent décrié car très méconnu. Un seul petit regret, l’oubli du compositeur Nino Rota sans la musique envoûtante duquel « Le parrain » ne serait pas tout-à-fait ce qu’il est.
    DanDan
    DanDan

    78 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Superbe fresque sur comment le film Le Parrain sest monte..Nora Arnezeder est superbe et Miles Teller et Matthew Goode incroyable dans leur jeu et personnage...une superbe série passionnante..a voir absolument..
    Franck Hart
    Franck Hart

    25 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Je viens de finir la meilleur série de l'année avec "1883" le Préquel de "Yellowstone chez Paramount+ "The offer" série absolument grandiose ça raconte comment la Paramount a débuté début des années 70 son apogée mais surtout toute l'histoire du film "Le Parrain" l'histoire est absolument dingue tu vois tous gens qui étaient concernés à l'époque, Coppola, les débuts d'Al Pacino traité comme de la merde la Mafia, Sinatra, Marlon Brando, Bob Evans le grand gourou du cinoche tout tourne autour de la création du film et tu te dis ok en fait ce film il aurait pu se foirer 300 fois tellement y a des merdes des embrouilles des morts... Mais il sortira quand même et deviendra un des 10 plus grands films de tous les temps c'est bourrée d’anecdotes vraies de tous les gens de l'ombre sur le film Paramount déballe tout la coke l'alcool la violence c'est super bien joué, ils ont mis beaucoup de fric dans la reconstitution et c'est un grand d'hommage à Coppola et au cinéma. La série à zéro défauts tu mates ça en rigolant et passionné encore plus si t'aime le cinéma et le Parrain. Franchement Masterclass de folie. 10 épisodes rien à jeter ils ont rendu hommage au sujet
    Solid S
    Solid S

    20 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Une série originale sur la genèse mouvementée de l'adaptation cinématographique du Parrain. Là où n'importe quel making-of du film nous aurait montré le tournage avec des anecdotes de l'équipe, nous vivons toute l'expérience aux côtés de celle-ci, de l'ébauche du projet jusqu'à la sortie du film culte. Ces "personnages" qui ont tous existé et existent encore pour une partie, sont brillamment (ré)incarnés par des acteurs très ressemblants en plus de marquer les esprits de par leurs caractères très distincts. On retiendra surtout Matthew Goode (Antony Armstrong-Jones dans The Crown) en producteur sans barrières, Dan Fogler (Jacob des animaux fantastiques) en Coppola absolu amoureux du cinéma et Burn Gorman (Le bras droit de John Daggett dans The Dark knight rises) en patron de la Paramount savoureusement détestable. Le personnage principal, tout aussi bien interprété par Miles Teller est cependant moins marquant car moins charismatique que ses autres comparses. Son assistante, jouée par Juno Temple, est plus irritante, car elle dépasse rarement le cliché de la féministe metoo de service. Tout ce casting gravite donc autour de l'histoire de la création du Parrain, une intrigue "de bureau" intéressante qui nous montre les coulisses de l'Hollywood de l'époque (compatibles avec aujourd'hui) et les nombreuses embûches qui ont failli assassiner le projet. Une véritable odyssée qui s'essouffle dans de nombreuses longueurs et sous-intrigues inutiles en seconde moitié de saison, principalement autour des personnages issus de la véritable mafia. La musique est parfaitement anecdotique et la réalisation des plus classiques. Néanmoins, c'est un projet audacieux à saluer qui, en nous dévoilant tous les secrets de l'un des plus grands films de l'Histoire du cinéma, avec une galerie de personnages agréables et plein d'énergie, forme une offre que nous ne pouvons clairement pas refuser.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    Dans la plus pure des traditions hollywoodiennes du moment : la Paramount propose avec «The Offers» une plongée fascinante dans les coulisses du cinéma, mais surtout un regard nouveau sur l’œuvre du Parrain de Coppola. Même si la série n’invente rien sur le concept de «making-of», elle comporte assez de charmes que ce soit au niveau de sa distribution ou de sa reconstitution pour se plonger pleinement. Et malgré tout, il ressort de «The Offers» un irrésistible mélange entre «Mank» et «Mad Men» qui séduira à coup sûr les cinéphiles et les curieux.
    picheboune
    picheboune

    80 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Quel série incroyable ! Je n'ai pu m'empecher de revoir dans la foulée la trilogie du Parrain... avec un autre œil ;)
    Antoine A
    Antoine A

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 7 août 2023
    Un début sur les chapeaux de roue qui s'éteint lentement à cause des sous histoires entre les personnages sans aucun intérêt
    stallonefan62
    stallonefan62

    242 abonnés 2 488 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 27 juin 2023
    Une bonne surprise que cette série sur la création du film "le parrain" !! Que ce soit la pré-production, la production ou la post-production, l'ensemble fût un long chemin parsemé d'embuches !! Le casting est très bon incarnant des personnages attachants !!
    Cinévore24
    Cinévore24

    302 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Visions artistiques versus visions budgétaires. Passions versus intérêts.

    Entre fantasme cinéphile et plongée authentique dans les coulisses du système hollywoodien des 70's, le parcours, passionnant et semé d'embûches, de la création de l'une des plus grandes œuvres du cinéma américain, le tout servi par un casting aux petits oignons.

    Une chose est sûre : vous ne verrez plus tout à fait "Le Parrain" de la même manière après le visionnage de cette mini-série très réussie.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Le Parrain de Puzo et Coppola est l'un des grands classiques du cinéma mondial, la Paramount qui produisait déjà le film à l'époque nous propose une série retraçant son aventure, aussi riche à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'écran. Série réussie sur les affres de la création et encore plus de la production d'une œuvre qui allait s'inscrire au panthéon des cinéphiles. Je ne sais pas qu'elle est la part de réalité et celle de phantasmes quant au lien de la production avec la mafia italo-americaine montrée ici d'une manière un peu caricaturale. Alors que le projet du réalisateur californien a été de faire un film sur la famille et le capitalisme plutôt qu'un quelconque brûlot sur une organisation criminelle.
    Jean Louis L.
    Jean Louis L.

    29 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 9 mai 2023
    Ruddy,Evans,Coppola’,Puzzle, on suit la genèse du parrain jusqu’à la sortie du film, avec son casting topissime, Brando, Al pacino qui a ce moment était un inconnu, on voit la vie d’hollywood et notamment de la Paramount qui produisa le film, Casting difficile, mafia présente font de cette série, un air de se retrouver à regarder par le petit trou de la serrure la difficulté est d’avoir voulu tout rentrer en une seule saison, et c’est certainement le seul problème car tout va trop vite et on survole tous les problèmes , n’empeche, il fallait le faire de plonger dans ce tournage
    Ice&Fire
    Ice&Fire

    26 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Une série sur la production d'un film, aussi culte soit il, en 10 épisodes qui oscillent entre 45 minutes et un peu plus d'1 heure ça ne me disait rien sur le papier. Mais les divers enjeux liés à la sortie du film suffisent à retenir l'attention du spectateur. Bonne réalisation, bons acteurs mais la série perd de son intérêt lors des 2 derniers épisodes.
    jerem j
    jerem j

    13 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2022
    excellente série qui nous propulse à l'intérieur d'un Studio de cinéma, la mafia, et du making of d'une des plus grandes saga du grand écran. Un régal.
    laurie james
    laurie james

    7 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 19 août 2023
    Je n'ai pas boudé mon plaisir. Il est difficile de faire la part entre la réalité et le conte enjolivé : Al Ruddy se donnant le très beau rôle. Mais le suspense et les rebondissements ne manquent pas . Les personnages sont attachants : Coppola et Puzzo en duettistes inénarrables, Colombo le maffieux aussi jovial que cruel, Al Pacino attendrissant, Bob Evans flamboyant, Al Ruddy et Bettye MacCartt, passionnés, rusés et téméraires...
    Les deux derniers épisodes sont un peu en-deçà mais le tout se consomme sans modération.
    Calbot33
    Calbot33

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Quelle tuerie !!!! Une série magistrale pour qui aime le cinéma avec un grand C. On en apprend beaucoup sur le tournage du parrain et toutes les galères qu'ils ont rencontré pour mener a bien ce film qui est devenu comme tout le monde le sait une référence de cinéma. Fresque magnifique de cette époque de studios américains au bord parfois du gouffre. Casting sans faille ,réalisation cinématographie au service de ce must inratable
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