Personnellement, j’ai du mal à noter cette série. Je ne sais pas quoi en retenir.
Pour tenter, j’ai essayé les deux premiers épisodes, sur lesquels j’ai passé un bon moment et rit aussi. Ce n’était pas la série de l’année certes mais plaisant tout de même, et c’est personnellement ce que je souhaite lorsque je regarde quelque chose sur mon téléviseur.
Ensuite, les choses se gâtent. Déjà, on présente ça comme le Sex and the City français … pas du tout ! Non, une sorte de série très autocentrée où la frontière entre la fiction et l’autobiographie ne sont pas claires. La série s’enfonce dans quelque chose de moins en moins gai et où l’on rit de moins en moins. On ne finit plus que par esquisser des sourires lorsque de rares scènes s’y prêtent ! Heureusement, les seconds rôles aèrent et dynamisent l’histoire,
en particulier Lucy, sa femme de ménage, qui se moque souvent d’elle ouvertement.
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Il y a des thèmes abordés qui ne sont malheureusement pas développés, ce qui me laisse un vague sentiment de bâclé :
- Le papa de la fille de danse. On ne comprend pas trop ce qu’il s’est passé. Okay, le chien rentre dans la chambre et monte sur le lit … de là à en faire un drame. Ensuite Foresti fait du Foresti, elle « ventriloquise » son chien, ce n’est pas drôle, c’est lourd mais bien que vexants, les propos restent dans la lignée de qu’ils étaient auparavant entre eux. Mais non, ça s’arrête puis plus rien. Ils se revoient, se sourient puis fin. On reste là-dessus.
- Cet homme imaginaire qui la suit tout le temps. Sur le dernier ou avant-dernier, je crois comprendre qu’il s’agit de la mort, sans aucune certitude. Je pensais plus avant que c’était l’allégorie de sa dépression ou de ses propres démons. Enfin le personnage n’est pas très clair et son rôle, ses fonctions peu explicites. Peut-être ai-je abordé cette série avec trop de légèreté et donc, pas réussi à lire entre les lignes et à décoder les connotations. En tout cas, si tel était le cas, la série de la façon dont elle a été promue, ne laisse pas l’idée d’avoir cette attitude. On s’attend et même mieux, on désire de la légèreté en la consommant. De plus, des scènes vis-à-vis de celui-ci ne sont pas claires. On comprend aisément qu’il est le fruit de son imagination mais lorsqu’on le voit en unique conducteur du taxi, la scène me laissait perplexe. Je me doute que c’est un choix scénaristique mais il m’avait creusé encore plus de flou dans un brouillard déjà épais.
- La fin … oui la fin ! On passe tout un épisode où elle est au fond du trou, au bord du suicide puis en l’espace de 20 secondes : elle sourit, mange, part faire ses courses avec son caddie. Pffff … pas compris. Alors oui, M. Mort si on comprend bien, ne se manifeste pas lorsqu’elle est sur scène. Mais depuis le début de la série on lui demande de monter un spectacle car les dates sont déjà programmées, donc elle savait qu’elle allait remonter sur les planches. Donc ce qu’il s’est passé pur que le déclic ait eu lieu ? Ne sais pas !
Peut-être pourrais-je trouver encore d’autres thèmes bachotés mais ces trois là sont bien assez frappants et suffisent à argumenter mes propos. J’ai l’impression qu’on a voulu faire rentrer 12 épisodes en 8 et plutôt que d’enlever des sujets, juste on les traite moins bien.
Pour clore cette critique, je n’arrive pas à m’enlever de la tête cette conclusion que je me suis faite :
Foresti est dépressive H24, ne veut pas vieillir et surtout, SURTOUT, ne jamais lui demander de selfie. Car là, je pense que le message est passé. Stop avec les selfies. Elle en a marre.
Donc comme je disais, ma conclusion, c’est sympa mais sans plus. Ça commence bien et finit en brouillon mais avec une happy end quand même. Elle est obsédée par son âge et ses rides, après ses spectacles elle broie du noir et surtout, pas de selfie avec elle.
La gloire, le succès, l’argent sans ses contraintes … à méditer.