Avis The Big Bang Theory S9

Une saison à la qualité en dents de scie : un épisode hilarant, un épisode à l'humour poussif (sans non plus être désagréable, mais on regrette la première saison depuis un moment, maintenant...). Les bons épisodes sont ceux de la crevaison au milieu de nulle part, l'apprentissage de l'escrime (certainement celui où j'ai le plus rigolé lorsqu'ils font n'importe quoi dès que le "prof" a la tête ailleurs...) et le lapin que découvrent Howard et Bernadette. En revanche les épisodes où les scénaristes ont un peu perdu pieds sont ceux qui tournent sur les relations amoureuses : on met des ruptures et disputes partout juste pour gagner du temps et faire une saison de plus. On y croit absolument pas ! Et les gags qui vont avec sont souvent pas très recherchés (on ressert pour la énième fois le coup du rêve extravagant de Sheldon). Mais de manière générale, cette saison plaît par son humour (souvent réussi) même si elle laisse perplexe sur les choix des intrigues amoureuses, avec quelques épisodes qui se démarquent.

Là ça bouge, beaucoup. Pensez : spoiler: rupture et réconciliation de Sheldon et Amy, leur coït, Sheldon devienne plus humain (et même prie), le double mariage et la vie commune de Leonard et Penny, la grossesse de Bernadette, Stuart qui déménage, Raj qui rompt avec sa copine ou qui sort avec 2 en même temps…
ça bouleverse trop de choses sans que ce soit complètement exploité. Puis il y a un enterrement de vie de garçon de Leonard en mode scientifique, Sheldon qui chante, ainsi qu’Howard et Raj qui montent un groupe qui se révèle aussi ignoble que Ross dans Friends avec son synthé sans que ça n’apporte grand-chose non plus. Après l’humour suit, l’ambiance demeure, les décors et tout, on a les bases solides. D’un côté, comme on s’est habitués à eux on est content de voir que la trame principale perdure, mais de l’autre, le comique geek reste en deçà. L’un va avec l’autre certes, c’est la suite logique, mais on a perdu un peu de l’âme de la série. Cependant, ça demeure du même calibre que la saison précédente puisque c’est un peu en transition, ça relance toute la machine pour repartir vers du différent et tenter de perdurer. Attendons donc de voir la suite, fort bien lancée lors des derniers épisodes.

9 saisons et toujours de bonnes idées dans cette sitcom qui se moque tendrement des geeks scientifiques. Cette saison tire le bilan pour plusieurs protagonistes, et amène des changements importants (mariage de Leonard et Penny dans le premier épisode, suivi d'autres rebondissements...) qui permettent de dynamiser l'ensemble. 200ème épisode oblige, on retrouve également agréablement plusieurs personnages des premières saisons, ainsi que de nouvelles guest stars en auto-dérision. Et toujours un humour geek qui fonctionne bien grâce à ses personnages attachants !

A mes yeux la saison la moins intéressante et la moins amusante. Toujours de l'humour présent, mais on commence un peu à s'ennuyer. J'espère que les scénariste trouverons le moyen de donner un second souffle à la série car sinon elle risque de bien mal terminé...

La famille big bang s'agrandit, les personnages évoluent, et c'est avec plaisir que j'ai repris après quelques saisons zappé, les histoires drôles de ces scientifiques.

Et dans ce format court, les histoires sont bien réalisés, efficaces et drôle évidemment.

Et si parfois l'histoire est trop légère ou traitée de manière trop superficielle, les acteurs et leur jeu rattrapent et arrivent à rendre la scène mémorable, bravo à eux.

J'aime les histoires et les personnages mais une réalisation qui s'appuie trop parfois sur des blagues faciles, et font passez les images trop rapidement.

Les décors sont simple mais tellement geek, c'est une partie de la réussite, et cela n'a pas changé depuis le début, bon point.

Donc la série est toujours excellente, les personnages toujours attachants, et on est toujours sur une comédie américaine qui vaut le détour.
Mais la fin de la saison est quand même un peu décevante, au point que je pensais avoir raté un épisode ... mais c'est le choix des scénaristes.