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Aliks
1 critique
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Critique de la série
1,5
Publiée le 28 avril 2024
Cette série filmée comme si on était dans un pays scandinave ou en Allemagne (effets de filtre grisé-bleuté, habitat très géométrique et sans aucune déco, université qui ne donne pas l'impression de délabrement intérieur de la plupart des universités françaises) m'a surpris dès le départ mais dès le 1er épisode, j'ai été très gêné par l'invraisemblance de laplupart des situations, les réactions stupides et illogiques des personnages faisant plus penser aux codes du genre des films d'horreur des séries B (le professeur d'université pris à partieet accusé de racisme sans aucune raison et sans qu'un seul étudiant présent ne réagisse, (je veux bien que le wokisme soit devenu la nouvelle chasse au sorcière de l'époque mais il ne faut rien éxagérer, tous les étudiants français ne sont pas des pions lobotomisés à ce point), la femme arrosée d'essence qui s'évade pour aller téléphoner à la police au lieu de donner un coup de scalpel ou frapper l'agresseur, la compassion des agressés ensuite pour celui qui allait les brûler vifs sous prétexte que c'est un "gamin", et la crainte de prévenir la police justifiée par le fait de ne pas avoir été en danger de mort (ah bon ?). La réaction des gendarmes : on est dans twilight zone ou presque tant cela devient incongru et impossible. Je ne comprends rien aux situations et à leurs enchaînements et ceci me semble alors sous-tendre une sorte de discours bien pensant très gênant porté par les personnages avec lesquels je n'arrive pas du tout à entrer en empathie ou auxquels je ne parviens pas à m'identifier. Je suis donc la série mais comme une sorte de navet que l'on regarde en faisant autre chose.
Les deux premiers épisodes incitent à voir la suite. Et on poursuit pour une fin déplorable, caricature d'un scénario à la vacuité saisissante. Le sentiment d'un récit construit au fil du tournage. Ridicule.