Et bien voilà, la série Glee tire le rideau sur la scène et nous fait ses adieux...aussi nostalgiques qu'inutiles (que du fan-service abusif et expéditif). On commence par le retour de la miss Rachel Berry à la faculté après nous avoir bassiné pendant trois saisons (dont l'ensemble de la dernière moitié de la saison 5 !) pour faire carrière à New-York... Tout ça pour ça ! La relation Kurt et Blaine est un désastre, et nous fait regretter les deux tourtereaux des premières saisons : séparation d'emblée de saison (alors qu'on les laissait plus amoureux que jamais), puis ils se re-aiment et se marient dans la foulée (en quelques minutes, vive les girouettes)... Du grand n'importe quoi. De même, on reforme le premier groupe musical, et pour cela on fait revenir les anciens sans vraiment de raison (il faut croire qu'aucun n'a autre chose à faire à ce moment-là, pour revenir faire des chants à la fac...), et en contrepartie on éjecte les "anciens nouveaux" (alerte disparition : Jake, Marley, Ryder, Sugar...). Mais on en remet, juste pour une saison (l'intérêt ? On ne sait pas...) : on ne s'y attache pas car on les abandonne à peine quelques épisodes plus tard, et leur écriture est bâclée (deux jumeaux qui n'ont que leur physique, un jeune en surpoids qui manque de grain vocal, un sportif aphone, et une jeune fille qui était peut-être la plus prometteuse, si on l'avait laissé chanter plus de deux-trois fois...). Et comment croire une seule seconde à cette fac où n'importe qui rentre comme dans un moulin (dans une société parano des attaques que sont les États-Unis...), ici c'est un vrai hall de gare (des gens monopolisent les salles de classe sans autorisation de la principale, qui s'y oppose, et c'est censé être une série "un minimum réaliste ?"). Seuls points positifs : le mariage de Santana et Britanny, et le rôle plus profond de Becky (un excellent point de lui avoir ajouté une relation, tout le monde a droit à sa dose de romance !). La chorégraphie de A-ha est au top, le chant de Hairspray par une chorale de transgenres est génial, et le final est plutôt réussi (malgré les grandes facilités et énormités). Un final bancal, vraiment dispensable, qui ne fait que jouer sur la corde nostalgique sans plus d'intérêt.