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    Le Grand Retournement
    Le Grand Retournement Bande-annonce VF
    63 889 vues
    17 déc. 2012
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    Le Grand Retournement
    Le Grand Retournement
    Sortie : 23 janvier 2013 | 1h 17min
    De Gérard Mordillat
    Avec Jacques Weber, François Morel, Edouard Baer, Franck de La Personne, Jacques Pater
    Presse
    3,2
    Spectateurs
    2,9
    1 Bande-annonce & Teasers
    Le Grand Retournement Bande-annonce VF 1:03
    Vidéo en cours
    Le Grand Retournement Bande-annonce VF
    63 889 vues - Il y a 11 ans

    Commentaires

    • Yann F.
      Comme sait les faire Gérard MORDILLAT, voici un film ambitieux au très bon casting! Si les alexandrins n'en sont pas toujours (il arrive que le mètre soit bafoué, les hémistiches non respectés et que les rimes ne soient pas toujours au top des règles de la versification classique), l'idée d'imposer cette forme littéraire archaïque à une oeuvre cinématographique moderne et au sujet on ne peut plus actuel est très intéressante. A l'heure où la société souffre d'une crise financière historique et où les politiciens doivent répondre de cela tant bien que mal et parfois à la place des barons de la finance (qui ne sont pas forcément politiciens de profession), mener une telle entreprise est un réel engagement. C'est dire sans vergogne que les dirigeants et les classes inférieures ne parlent pas le même langage et par conséquent, ne se comprennent pas. Une effronterie artistique très réfléchie. Par ailleurs, il faut avouer que l'alexandrin n'est pas une forme d'expression naturelle et que la syntaxe s'en fait ressentir en se compliquant. Autrement-dit, même si le vocabulaire reste assez facile d'accès et pas excessivement technique, il n'est pas évident de suivre le film jusqu'au bout. On est aisément amené à penser qu'il est un peu long parce que rythmé de façon haletante. Il ne faut vraiment pas être fatigué pour visionner "Le grand retournement". Décors à l'expression abstraite. L'Elysée et les banques sont remplacées par des usines désaffectées et des entrepôts industriels dont les ruines représentent celles, sociétales, que piétinent les banquiers. En intérieur donc, un jeu d'acteur manifestement euphorique (équipe qui se connait et a plaisir à jouer ensemble, euphorie de retourner à la scansion d'un texte spécialement étudié pour le jeu d'acteur, liberté de mouvement dans un espace vaste dont le dénuement cède à la la liberté d'expression...) Les quelques extérieurs sont des images qui permettent l'encrage dans ce qu'on appelle la "référence absolue" en littérature puisqu'il s'agit des archives. La critique n'en devient que plus acerbe. Il faut oublier l'idée de la dénonciation politique. Si certains pensent que le "petit" président est descendu plus bas que terre, c'est qu'ils n'ont pas compris qu'il est surtout présenté comme un personnage ambivalent entre puérilité et extrême lucidité. On ne sait jamais s'il est le couillon de la farce ou au contraire, le plus intelligent de tous. Le rire comme adjuvant d'une critique violente mais aussi, le rire comme relativisation d'une situation déplorable. Un film savoureux et efficace.
    • Manu F.
      J'aime pas Edouard Baer mais j'essaierais de voir ce film tout de même !
    • Julia C.
      Que tous les lecteurs de Frédéric LORDON se réjouissent et s’esbaudissent …"LE GRAND RETOURNEMENT ". J'attendais cette sortie avec impatience !Excellent film que celui de Gérard Mordillat, plein de vie ,de trouvailles en alexandrins et de jubilations. Enfin ce qui n’est JAMAIS montré au public apparaît, le discours de la doxa vertement retoqué . La comédie du pouvoir, des banquiers, et de la Banque Centrale Européenne se joue là, dans cette usine désaffectée; pour aboutir à quoi ? à la rigueur : le film est donc pleinement d’actualité; les règles bancaires n’ont pas été changées; malgré les crises à répétition , malgré l’ineptie déglinguée de l’économie néolibérale, répandue actuellement en Grèce, en Irlande, au Portugal ,en Espagne, et gagnant du terrain en France et en Allemagne, on prend les mêmes , et on recommence. Le film se termine sur une scène d’extérieur , une scène d’espoir et de vie . Prouesse que de traduire ainsi les mécanismes économiques les plus cachés au public et de les rendre sensibles et accessibles . On en redemande !LE GRAND RETOURNEMENT, film de Gérard MORDILLAT, d'après la pièce en alexandrins de Frédéric LORDON "D'un retournement l'autre" ,comédie sérieuse sur la crise financière ,en quatre actes et en alexandrins.
    • didine70
      belle histoire
    • morin56
      j aimerai bien le voir..........................!
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