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    Deauville 2004 : "Stage beauty"

    Billy Crudup en homme/femme de théâtre accompagné de Claire Danes, c'est le menu de "Stage beauty", chronique de la scène londonnienne du 17e siècle sur fond de quête d'identité.

    C'ETAIT QUAND ?

    Le dimanche 5 septembre à 18h, hors-compétition.

    QUI ETAIT LA ?

    Aucun membre de l'équipe du film ne s'est déplacé à Deauville.

    DE QUOI CA PARLE ?

    Edward Ned Kynaston est la "femme" la plus célèbre d'Angleterre. Au XVIIe siècle, les femmes n'ont pas le droit de jouer sur scène et Ned profite donc de cette situation en incarnant avec aisance les grands rôles de femmes. Mais le roi Charles II décrète un jour que les femmes peuvent dorénavant monter sur scène et que les hommes ne pourront plus interpréter des rôles féminins. Pour Ned, c'est une décision qui le plonge dans le désespoir : il perd sa position privilégiée de "femme" la plus désirable de Londres.

    QU'EN A PENSE MON VOISIN ?

    Réception polie pour le long-métrage de Richard Eyre qui ne semble ni avoir vraiment déchaîné les foules, ni avoir sucsité l'indifférence. Un passage à Deauville sans bruit.

    QUE RETENIR ?

    Billy Crudup se cherche. Va-t-il se trouver ? C'est l'interrogation principale -et la quête identitaire, le thème principal- qui irrigue Stage beauty, chronique de la scène londonienne du 17e siècle orchestrée par Richard Eyre. Dans un rôle à contre-emploi, l'acteur, vu récemment au générique de Big fish, est en permanence à la recherche de lui-même, état de fait rehaussé par le fait que cet homme de théâtre vit deux existences bien distinctes : homme à la ville, femme sur scène. Vers quel sensibilité est-il le plus attiré, sachant qu'il EST homme, mais qu'il a appris à être femme depuis l'enfance. Les doutes du héros, plongé au coeur d'une société qui ne le comprend pas, confèrent ainsi une belle émotion au long-métrage. Et si celui-ci est un peu trop académique dans sa mise en scène, si les décors et costumes auraient pu davantage être mis en valeur, des seconds rôles de qualité -mention spéciale à Rupert Everett en Roi totalement déjanté- sont là pour que Stage beauty laisse un agréable parfum de subtil et intelligent film d'époque. Un long-métrage sans prétentions excessives qui vaut surtout par la qualité de son interprétaion et par la subtilité avec laquelle est traité son thème majeur.

    L'ESSENTIEL

    Fiche-film

    Richard Eyre (réalisateur)

    Billy Crudup

    Claire Danes

    Rupert Everett

    Ben Chaplin

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