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    "Kirikou" en comédie musicale !

    Après les énormes succés de "Kirikou et la sorcière" et de "Kirikou et les bêtes sauvages", le petit héros africain s'apprête à être la vedette d'une comédie musicale à Paris.

    A noter dans vos agenda ! Du 3 octobre au 31 décembre 07, Kirikou, le garçonnet africain des films d'animation de Michel Ocelot, sera sur les planches du Casino de Paris dans la comédie musicale Kirikou et Karaba. Cette pièce, produite par Victor Bosh, le producteur de Notre-Dame de Paris et du Petit Prince, réunira une vingtaine de danseurs et de chanteurs. Le chorégraphe anglais Wayne McGregor fait également partie de l'équipe, dont une vingtaine d'artistes ont déjà été recrutés. Pour le financement de Kirikou et Karaba, Victor Bosh a prévu un confortable budget de 4 millions d'euros afin de "faire quelque chose de bien", selon ses termes. Et de poursuivre : "Kirikou est un personnage merveilleux, il transporte de telles valeurs, une telle poésie, que ça me semblait naturel d'en faire une comédie musicale. Mais sans en rien dénaturer." Michel Ocelot, le créateur du personnage de Kirikou, voit enfin sa vision artistique de départ se conscrétiser sur scène : "Mon but reste toujours de célébrer la beauté noire... On aura en face de nous des vraies personnes, avec leurs vraies formes, leurs voix. Ce que j'avais dans la rétine quand j'ai créé Kirikou, la peau satinée des personnages qui aurait coûté trop cher à l'époque dans le film, tout cela va se matérialiser sur scène."

    Le miracle de Kirikou

    En 1998, Kirikou et la sorcière avait séduit 1 million et demi de spectateurs dans les salles et remporté plus de vingt distinctions dans les festivals internationaux. Sa suite, Kirikou et les bêtes sauvages, fera encore mieux et sera présenté au Festival de Cannes. Pourtant, rien ne laissait présager un tel succés. Didier Brunner, le producteur des deux films, se souvient : "Des conseillers parfaitement bien intentionnés m'avaient mis en garde : ce projet est impossible à animer, impossible à mettre sur le marché aussi, et en plus, il ne montre que des Africains. Les partenaires étaient gênés par la question de la nudité. Mais j'ai toujours été convaincu que ce serait un beau film." Didier Brunner a eu raison de suivre son instinct. Grâce à un excellent bouche à oreille, Kirikou et la sorcière a réussi à conquérir le public. Aujourd'hui, après deux films, c'est donc désormais sur scène que le petit héros va se présenter au public.

    Annie Chhan avec Le Parisien

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