Mon compte
    Le réal' de "Bullhead" à Hollywood, sur la piste du "Tigre" d’Aronofsky

    La carrière américaine de Michael R. Roskam s’emballe avec un projet d’adaptation.

    Il doit prochainement faire équipe avec Michael Mann et Mark Johnson (Breaking Bad) pour HBO (voir la news), et le voici qui s'apprête à reprendre un projet abandonné par Darren Aronofsky, soit l’adaptation d’un livre de John Vaillant, Le Tigre, dont le scénario a été rédigé par Guillermo Arriaga, ex-plume d’Alejandro González Inárritu. Michael R. Roskam, nommé l'hiver dernier à l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère avec l’impressionnant Bullhead, est donc devenu en quelques mois une valeur montante à Hollywood, et pourrait notamment bénéficier côté production du soutien de Brad Pitt (via Plan B, l’acteur ayant été annoncé devant la caméra au début du projet), outre celui de Darren Aronofsky (via Protozoa Pictures).

    L’argument du livre, lu sur le site des éditions Noir sur Blanc, qui en ont publié la traduction française :

    « Hiver 1997. Un habitant d’un village isolé dans les forêts de l’Extrême-Orient russe, proche de la frontière chinoise, se fait dévorer par un tigre de Sibérie. Le comportement quasiment humain du fauve laisse à penser qu’il poursuit une sorte de vengeance. Iouri Trouch et ses hommes de "l’inspection Tigre" se lancent sur la piste du dangereux animal, afin d’éviter de nouvelles victimes.

    John Vaillant suit l’équipe d’inspecteurs dans leur traque du tigre, à travers la forêt dense et le froid mordant. La population de cette région, minée par la pauvreté et les dures conditions de vie, s’est tournée vers le braconnage et l’abattage illégal de la forêt pour survivre. Elle a contribué à la disparition progressive du tigre de l’Amour, qui figure aujourd’hui sur la liste rouge des espèces menacées en Russie.

    À travers ce récit d’aventure haletant, basé sur une histoire vraie, Vaillant révèle la dévastation économique, culturelle et environnementale de la Russie post-soviétique. Il signe là un livre puissant, dans la veine de Dersou Ouzala, sur les rapports entre l’homme et la nature sauvage, ainsi que sur les limites de l’exploitation du milieu naturel. »

    A.G. avec Deadline

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top